Trouver... la paix
202 pages
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Description


Je savais que ce serait comme ça... comme trouver quelque chose que je ne savais pas qui manquait. —Luke


L’auteur Gray Hawthorne a tout pour lui et est sur le point d’en avoir plus encore. Ses bestsellers policiers vont devenir une série de films qui le rendra célèbre et il fait plus que se frotter à l’élite Hollywoodienne. L’argent, la célébrité et un physique avantageux signifient un nombre illimité d’hommes, autant groupies que célébrités, ce qui convient parfaitement à Gray. Il est suffisamment intelligent pour savoir que ses cinq minutes de gloire ne dureront pas et il compte bien profiter de chaque instant. Jusqu’à ce qu’il reçoive la nouvelle dévastatrice qui menace de tout lui dérober...


Le ranger Luke Monroe vit et respire l’armée. Ils sont la famille qu’il n’a jamais eue et une vie sans ses frères d’armes est inconcevable. Mais une trahison ultime voit Luke en fuite et une tournure d’événements l’amène dans la petite ville de Dare, au Montana, afin de demander l’aide du frère adoptif qui l’a déjà sauvé une fois auparavant. Seulement, le frère qu’il recherche n’est pas l’homme qu’il trouve et il n’a pas d’autre choix que de continuer à fuir. Jusqu’à ce qu’une rencontre sur le bord de la route avec un étranger change tout.


La dernière chose que Gray souhaite lorsqu’il cherche refuge dans sa cabane isolée dans les montagnes du Montana est de la compagnie, mais une rencontre avec le mystérieux et très hétéro Luke voit Gray offrir au soldat meurtri un endroit pour récupérer. Et puisqu’une relation physique n’est pas envisageable, Gray se retrouve à apprécier quelque chose qu’il n’a pas eu depuis très longtemps... un véritable ami.
Mais que se passe-t-il lorsque l’amitié n’est pas suffisante ? Lorsqu’un homme qui n’a jamais été qu’avec des femmes commence à vouloir plus ?
Avec un homme fuyant son passé et l’autre son futur, se trouver l’un et l’autre sera-t-il suffisant pour trouver la paix ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 64
EAN13 9782376762447
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par JUNO PUBLISHING 2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt Tel : 01 39 60 70 94 Siret : 819 154 378 00015 Catégorie juridique 9220 Association déclarée http://juno-publishing.com/ Trouver la paix Copyright de l’édition française © 2018 Juno Publishing Copyright de l’édition anglaise © 2015 Sloane Kennedy Titre original : Finding Peace © 2015 Sloane Kenndey Traduit de l’anglais par Lorraine Cocquelin Relecture et correction par Valérie Dubar, Jade Baiser, Plume, Miss Relect Addict Conception graphique : © Lucile Kos
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing : http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-244-7 Première édition française : janvier 2018 Première édition : décembre 2015 Édité en France métropolitaine
Table des matières Avertissements Dédicace Note de l’auteur Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Épilogue À propos de l’Auteur Résumé
Avertissements Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés d e façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence. Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
Dédicace Un grand merci à Rita d'avoir fait une lecture bêta aussi rapide et complète pour moi, et pour tout to n soutien et tes encouragements !
Note de l’auteur Bien que j'aie fait de mon mieux pour rechercher certains des problèmes médicaux abordés dans ce livre, je ne suis pas une professionnelle de la santé et toutes les libertés prises en référence à des conditions médicales ont été faites pour le bien de l'histoire.
Trouver la paix Trouver… #3
Sloane Kennedy
Chapitre 1 — Nom d’un chien ! Gray Hawthorne se défoula avec une série de jurons tandis qu’il sentait la ceinture se plaquer contre sa poitrine, son pied écrasant la pédale de frein jusqu’au plancher. Même si son instinct lui disait de ne pas tourner brusquement le volant sur la droite, il le fit malgré tout, et le seul indice qu’il eut, qu’il n’avait pas roulé sur le grand chien au milieu de la route fut le fait qu’il ne sentit pas les roues de son pick-up rebondir sur le corps de l’animal. Et puisque le chien ne poussa aucun cri de douleur, il avait l’espoir d’être sorti de ses pens ées suffisamment vite afin de ne pas causer la moindre blessure à l’animal. Son véhicule dérapa avant de s’arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence en gravillons, et il parvint à tourner le volant juste assez pour empêcher le véhicule de rouler dans le fossé. — Seigneur, marmonna-t-il en arrêtant la voiture et en tentant de reprendre son souffle. Tout son corps tremblait sous l’effet de la poussée d’adrénaline due à l’accident manqué, mais il parvint à tourner les yeux vers le rétroviseur. Ce satané chien était toujours exactement au même endroit, en plein milieu de la chaussée. Bien qu’il n’y ait pas beaucoup de trafic sur cette route de campagne menant à son chalet, Gray savait que ce chien aurait une espérance de vie vraiment courte s’il ne sortait pas son arrière-train de là. Entre les ranchers et les chasseurs qui vivaient ici ou visitaient le coin, la vie d’un chien ne valait vraiment pas grand-chose. Gray réussit à défaire la ceinture qui l’étranglait toujours, même s’il lui fallut de nombreuses tentatives pour y parvenir. Il vérifia la circulation puis sortit du véhicule. Le chien était à moins de cent mètres et ne cessait d’aboyer. — Viens ici, ma fille, l’appela Gray en s’agenouillant. Il n’y connaissait pas grand-chose en chiens, mais il se disait que se rendre le moins intimidant possible était la bonne marche à suivre. Mais cela n’eut aucune importance, parce que même si le chien tourna sa grande tête dans sa direction, il ne bougea pas et ne cessa pas d’aboyer. Entre le fait de l’avoir échappé belle, et l’angoisse qui l’avait traversé bien avant de poser les yeux sur l’animal, G ray ressentait un désir pressant de retourner dans sa voiture et de poursuivre sa route. Un type bien ne faisait pas ça, mais c’était une étiquette qu’il avait abandonnée longtemps auparavant quand il avait appris que les types bien ne gagnaient pas, dans ce monde. Ils n’étaient même pas dans la course, à vrai dire. Gray se releva et tendit la main vers la poignée de la portière avant de lâcher de nouvelles imprécations. Il inspira puis commença à se diriger vers le chien, ses yeux scrutant la route devant et derrière lui pour s’assurer qu’aucune voiture n’arrivait. — Viens ici, ma belle, appela-t-il, mais le chien continua à l’ignorer. Quand il s’approcha, il vit qu’il s’agissait d’un berger allemand, que c’était bien une femelle, et qu’elle était énorme. Mais elle ne ressemblait à rien. De la boue maculait sa fourrure et malgré son pelage épais, Gray pouvait voir ses côtes saillantes. Il essaya de se baisser de nouveau, mais le chien ne bougea toujours pas. Il n’arrêta pas d’aboyer no n plus, d’ailleurs, et Gray ne parvenait pas à déterminer si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Les yeux brun-doré du chien allaient de lui au bosquet d’arbre juste à côté de la route, regardant la même chose que lorsque le véhicule de Gray avait monté la route. — Bonne fille, murmura Gray une fois qu’il ne fut plus qu’à quelques pas. À sa grande surprise, le chien trotta dans sa direc tion et s’assit à ses pieds. Mais au lieu d’aboyer, il commença à geindre, et quand il pressa son museau froid dans sa main, Gray fit courir ses
doigts sur la tête de l’animal. À la seconde où il retira ses doigts, le chien aboya et fit quelques pas vers les abords de la route. — OK, Lassie, j’ai compris, commenta Gray d’une voix traînante. Il suivit le chien et ne fut pas autrement surpris de le voir disparaître dans le fossé. Il s’attendait à moitié à trouver un autre chien, peut-être blessé , allongé dans les lourds branchages, si prédominants dans cette zone. Mais il sut, à l’instant où il fut sur les bords de la route et qu’il baissa le regard, que la silhouette allongée en chien de fusil dans les feuillages n’était pas du tout un animal. Luke Monroe se sentait gelé de partout, même si la chaleur extérieure était étouffante. À l’exception de son visage, qui était humide… de nouveau. Satané chien. Quand ce clébard galeux ne lui léchait pas le visage, c’était parce qu’il cherchait toute peau exposée pour faire de même. Il tenta de s’écarter de la langue collante du chien, mais la douleur lui vrilla les flancs et il ravala un gémissement. Il sentait des pierres dures s’enfoncer dans son corps, mais il ne comprenait pas d’où elles provenaient. Son dernier souvenir remontait à sa marche sur le bord de la route, la chaussée échauffée réverbérant la chaleur, lui donnant le sentiment de traverser u ne fournaise à grand-peine. Il y avait eu une brise légère, mais elle avait juste rendu la chaleur sèche encore plus étouffante, et il s’était maudit lui-même de ne pas avoir eu le bon sens de prendre deux autres bouteilles d’eau en plus des deux qu’il avait déjà fourrées dans son sac marin. Bien sûr, deux seules auraient dû suffire, dans la mesure où sa destination finale était à moins d’une demi-journée de marche. En se rapprochant de son but, il avait d’ailleurs senti des petites bouffées d’excitation dans son corps à la perspective d’un doux lit et d’un repas chaud ce soir-là au lieu d’une autre nuit à essayer de s’endormir sur le sol froid, avec le contenu de sa dernière ration de survie pesant comme du plomb dans son ventre. Mais pour être honnête, il avait surtout été subjugué par la perspective de se sentirenfinen sécurité, de ne plus avoirenfinà regarder sans cesse par-dessus son épaule. D’avoir le seul homme auquel il faisait confiance assurant ses arrières, comme il l’avait fait quand ils étaient enfants. Il ne savait toujours pas pourquoi il avait été sur pris de découvrir que son dernier espoir de salut n’avait été qu’un désir qu’il avait pris pour une réalité. Luke l’avait compris à l’instant où i l avait vu la voiture de police sortir de la route en terre qui menait au CB Bar Ranch et reconnu le visage familier derrière le volant – qui n’avait pas beaucoup changé en sept ans, depuis la dernière fois qu’il l’avait vu. Au moins, il avait eu la pré sence d’esprit de se cacher derrière une rangée d’arbres de l’autre côté de la route lorsqu’il était parti explorer la zone. Une fois la voiture hors de vue, il avait rebroussé chemin vers la ville, tandis que son cerveau fatigué essayait de trouver un plan B, qui aurait sûrement dû être son plan A, puisque tout ce qu’il avait réussi à faire les trois jours précédents c’était de dépenser ses maigres économies pour acheter le ticket de bus qui ne l’avait amené que jusqu’à Billings. Après cela, il avait fait du stop avec divers camionneurs, qui l’avaient soit soulé de paroles, soit lui avaient fait des av ances. Il avait eu de la chance avec le dernier chauffeur, cela dit, parce que le vieil homme s’était contenté de l’avancer et de lui adresser quelques mots pour lui souhaiter bonne chance avant de continuer sa route vers l’ouest, tandis que Luke s’était dirigé vers le sud et la route principale qui le mènerait à la petite ville de Dare, dans le Montana. Luke n’avait cependant pas vu grand-chose de la ville, puisqu’il avait fait de son mieux pour ne pas se faire remarquer. Il était donc resté à l’extérieur et ne s’était approché d’une station-service que pour remplir ses bouteilles d’eau et se laver. Il lui avait fallu plusieurs heures pour sortir de la ville et atteindre sa destination, mais puisque cela s’était révélé être un fiasco, il n’avait eu d’autre choix que de revenir sur ses pas vers Dare, afin d’y dépenser ses derniers dollars dans un repas plus que nécessaire. Mais entre la faim dévorante et le manq ue d’eau, son corps avait manifestement eu d’autres idées, et malgré tous ses efforts, il ne s e souvenait de rien d’autre que des points noirs dansant devant ses yeux. Maintenant, il devait déco uvrir si tomber dans le talus avait causé d’autres dommages à son corps déjà malmené.
— Hé… Luke n’entendit la voix que quelques secondes avant de sentir des doigts se refermer sur son bras. Il entendit un grognement quand il frappa ces derniers de sa main droite, et repoussa son agresseur loin de lui tandis qu’il luttait pour se remettre sur ses pieds. Ignorant la douleur atroce qui brûla son flanc dans la manœuvre, il se releva et se saisit de l’arme coincée dans la ceinture de son jean. Il fut pris de vertige quand il visa de son B eretta l’homme qui était toujours plié au sol, une main appuyée sur la poitrine. Gray essaya de prendre une inspiration, mais la douleur était trop écrasante et il ne put que haleter en vain tout en s’enjoignant de ne pas paniquer. L’enfoiré lui avait mis un sacré coup de poing et Gray avait la certitude qu’il finirait avec un bleu à l’endroit où le poing de ce type était entré en contact avec le côté droit de sa poitrine. Mais son besoin d’oxygène devint secondaire quand il releva la tête et vit l’arme pointée sur sa tête. Gray se força à lever les deux bras en l’air, paumes ouvertes. Se lever n’était pas à l’ordre du jour cependant, puisque la douleur ne cessait d’irradier dans tout son corps, mais il fut surpris que l’homme baisse immédiatement son arme et la tienne avec décontraction contre sa jambe. — Qui êtes-vous ? s’enquit ce dernier d’un ton sec tout en parcourant les environs du regard. S’assurant probablement que Gray était seul. Ce dernier reposa une main sur sa poitrine en essayant de se lever, mais il n’y parvint pas. Il fut stupéfait de voir l’homme s’avancer et glisser un bras autour de lui, avant de le relever de sa position accroupie. — Essayez de ne pas prendre d’inspirations profondes, lui conseilla l’homme en se servant de sa main pour repousser le tee-shirt que portait Gray. En d’autres circonstances, les doigts rugueux traînant sur sa peau et la voix rauque près de son oreille auraient excité Gray, mais il ne ressentit que de la peur, quand la menace immédiate de se faire tirer dessus s’éloigna, et que ses poumons privés d’air refusèrent d’écouter son ordre d’inspirer de l’oxygène plus que vital. — Regardez-moi, dit soudain l’homme en s’écartant p our se placer devant Gray. Des respirations lentes et brèves, comme ceci, ajouta-t-il en lui faisant la démonstration. Il n’échappa pas à Gray que l’homme brandissait tou jours l’arme, mais ses yeux gris-bleu ne lâchèrent jamais ceux de Gray, donc il se concentra sur eux et essaya d’imiter la respiration de l’autre homme jusqu’à respirer de concert avec lui. À son grand soulagement, l’air commença à retourner librement dans ses poumons. L’homme sembla satisfait et baissa les yeux pour survoler la poitrine de Gray, où ses doigts le sondaient toujours doucement. — Est-ce que c’est toute votre poitrine qui vous fait mal, ou juste ici ? demanda l’homme, dont la chaude main se posa juste en dessous du pectoral de Gray. — Juste ici, répondit-il tant bien que mal. La douleur était toujours intense, mais était en ef fet localisée à l’endroit où le gars l’avait frappé, et même s’il lui était encore douloureux de respirer, au moins, maintenant, il arrivait à le faire. — Je ne pense pas que vous ayez les côtes cassées, mais il est possible qu’elles soient fêlées ou contusionnées. Il vous faudrait une radio pour en être sûr. Gray repoussa la main de l’homme. — Je vais bien, cracha-t-il tout en sachant que ce n’était pas l’attitude la plus intelligente à avoir, dans la mesure où l’homme n’avait toujours pas rengainé son arme.
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