Trouver... le pardon
256 pages
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Trouver... le pardon , livre ebook

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Description


Il n’était là que pour affaires...


Quelques jours... c’était tout ce qu’était supposé prendre le promoteur immobilier Roman Blackwell pour décider si la bande de terrain située au sud de Dare, dans le Montana, serait l’endroit idéal pour son prochain complexe de luxe. Sa relation avec son demi-frère, qui s’était installé dans la petite ville quelques mois plus tôt, ne l’intéressait pas, et ce n’était que pour soulager une démangeaison qu’il s’était rendu dans le club gay près de son hôtel. Mais lorsque son plan de rencontre furtive est contrarié après être intervenu afin de sauver un jeune homme brutalisé, Roman se retrouve à éprouver un lien émotionnel qu’il n’a pas vu venir.



Une mauvaise décision a tout changé...


Hunter Greene, étudiant universitaire, a passé 18 mois à essayer d’oublier la nuit où il a cédé à la tentation et a pris la décision de cacher un mensonge en en racontant un autre. Mais la culpabilité de savoir qu’il a brisé la vie d’un autre jeune homme afin de protéger son propre secret honteux le détruit lentement, et il sait que la spirale qui l’entraîne dans un comportement autodestructeur ne suffira pas à empêcher son monde entier d’imploser. Mais la dernière chose qu’il recherche, c’est que quelqu’un le sauve.



Mais le destin fonctionne de manière mystérieuse...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 79
EAN13 9782376766926
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par JUNO PUBLISHING 2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt Tel : 01 39 60 70 94 Siret : 819 154 378 00015 Catégorie juridique 9220 Association déclarée http://juno-publishing.com/ Trouver… le pardon Copyright de l’édition française © 2020 Juno Publishing Copyright de l’édition anglaise © 2016 Sloane Kennedy Titre original : Finding Forgiveness © 2015 Sloane Kenndey Traduit de l’anglais par Lorraine Cocquelin Relecture et correction par Valérie Dubar, Miss Relect Addict Conception graphique : © Lucile Kos
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing : http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-692-6 Première édition française : janvier 2020 Première édition : janvier 2016 Édité en France métropolitaine
Table des matières Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les person nages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur , ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement ex istées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicite s et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré co mme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertiss ement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous ave z effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne sero nt pas accessibles à des mineurs.
Dédicace Rita, que puis-je dire ? Tu es la meilleure bêta le ctrice de tous les temps. DE TOUS LES TEMPS ! La rapidité avec laquelle tu réponds à mes demandes me rend humble et tu ajoutes un niveau de finition que je ne pourrais trouver nulle part ailleurs. Merci beaucoup ! Un grand merci à Missy et à Chloe pour leurs bêta l ectures rapides et un merci supplémentaire à Chloe pour être une excellente PA. Merci également à LJ et Beth d’avoir donné son nom à Roman – il n’aurait pas été l’homme qu’il est sans cela.
Trouver le pardon Trouver… #4
Sloane Kennedy
— Qu’est-ce que je vous sers ?
Chapitre 1
Roman Blackwell jeta un coup d’œil au chapeau de co wboy du barman et à sa chemise à carreaux, et supposa qu’il lui serait imp ossible de trouver dans un tel lieu sa marque de whisky préférée. Alors il répondit simple ment « Un scotch, sec », puis pivota sur son siège pour observer la boîte étonnamment bo ndée. Il s’était rendu dans bien plus de clubs gays qu’il ne pouvait en dénombrer, m ais celui-ci se trouvait en tête de sa liste d’un « Mais, à quoi pensaient-ils, bon sang ? » On y trouvait la traditionnelle boule à facettes au-dessus de la piste de danse. Cependan t, même sous la torture, Roman serait incapable d’affirmer qu’elle s’accordait ave c la musique countryhonky tonk qui beuglait de la sono archaïque, ou encore avec les m urs lambrissés de noir, qui ressemblaient à un décor de sitcom familiale des an nées 1970.
Quand l’application sur son portable lui avait indi qué qu’une boîte appeléeRedse trouvait à quelques kilomètres de son hôtel, situé dans un quartier peu fréquenté de Missoula dans le Montana, l’espoir avait envahi Rom an. Mais quand il y était arrivé, il avait découvert que l’application n’avait pas menti onné l’apostrophe stratégique ni le « s », qui faisait duRedleRed’sdsonen réalité. C’était la vue de quelques Harley Davi garées devant, au milieu de la demi-douzaine de pic k-up – dont deux attachés à des vans – qui l’avait décidé à entrer dans le bar. Il avait toujours trouvé que les motards étaient des types intéressants en matière de coups d’un soir, car malgré leurs attitudes d’hommes dopés à la testostérone, leurs tatouages e t leurs vêtements en cuir, c’étaient généralement ceux-là qui le suppliaient le plus for t de les faire jouir lorsqu’ils se retrouvaient épinglés par Roman.
Pourtant, malgré les Harley à l’avant, il ne voyait aucun homme ici ressemblant à un motard. Il n’avait vu que des chapeaux de cowboy , des cravates western, des jeans et des bottes de cowboy de toutes les matières et c ouleurs imaginables. Et puis, il y avait la piste de danse… Elle ne disposait ni de ba rre de pole dance, ni de cage, et malgré les rares hommes présents qui pourraient tou t aussi bien s’envoyer en l’air sur la piste vu toutes les rotations qu’ils faisaient, Roman s’attendait à ce que d’un moment à un autre, tout le monde se mette à danser en lign e, à la mode texane. — Salut. Roman jeta un coup d’œil sur sa droite et vit un mi gnon petit lot qui l’évaluait. Il était impossible que le petit emo ait été là une mi nute plus tôt, car Roman n’aurait jamais manqué ses lèvres pleines et boudeuses, son piercing nasal ou la touche d’eye-liner qui soulignait ses yeux bleus lumineux. Une b ouffée de désir l’envahit, et il se décala pour pouvoir accorder toute son attention au jeune homme. — Tu me paies à boire ? lui demanda celui-ci en lui caressant la hanche et la cuisse avec ses longs doigts. Le barman posa le verre de Roman devant lui, mais a u lieu de commander à boire pour son voisin de bar, Roman avala plutôt une gorg ée de sa boisson. L’Emo esquissa une moue adorable, mais il ne semblait pas trop déç u, puisqu’il se colla davantage à Roman. Cependant, lorsqu’il posa la main sur la cui sse de Roman et la fit remonter vers son membre, ce dernier lui prit le poignet. — Où est-il ? demanda-t-il froidement en remarquant enfin le pantalon et la veste en cuir que portait le jeune homme.
Il était évident que le gamin était lié aux motards toujours absents, mais qu’il n’en était clairement pas un lui-même. — Qui, ça ? Roman fit pivoter le bras de l’homme et indiqua le tatouage sur son avant-bras. — Cooter, répliqua-t-il, pouffant quand il vit le n om tatoué sous les mots « Propriété de ». — Il est en train de s’amuser, répondit l’Emo. D’après son sourire, savoir à quoi s’amusait Cooter ne l’intéressait pas tant que ça.
— Tu veux venir voir ?
Même si Roman adorait se taper des motards, il n’av ait pas vraiment envie de se battre avec eux pour un jouet qui, jusque-là, avait seulement réussi à ne le rendre qu’à moitié raide. Mais sa curiosité eut raison de lui, alors il hocha brièvement la tête et avala la fin de son scotch. L’Emo lui prit la main et l’entraîna au milieu de la foule de cowboys toujours éteinte. Plusieurs dévisagèrent ou vertement Roman, quelques-uns lui jetèrent même des regards d’invite, mais il les ign ora. Alors qu’ils s’approchaient du fond de la boîte, où un rideau rouge séparait la sa lle principale d’une zone visiblement privée, Roman entendit des rires joviaux et des voi x grondantes et profondes.
Alors que l’Emo écartait le rideau, Roman réalisa q u’il ne s’agissait pas d’une zone privée ; c’était seulement une pièce munie de quelques tables de billard. Mais ce ne furent pas ces dernières qui attirèrent son atte ntion. Non, ce fut l’homme à moitié nu penché par-dessus l’une des tables de billard, de m ême que le type immense qui le martelait par-derrière. Plusieurs autres hommes se tenaient autour de la table, et deux avaient même sorti leurs verges pour se caresser to ut en encourageant l’actif.
La première chose que Roman remarqua de l’homme qui se faisait prendre, c’était son immobilité tandis que le motard le pilonnait. S es mains et sa joue étaient pressées contre le tapis vert. Il portait toujours sa chemis e, même si elle avait été relevée pour dévoiler son dos mince. Sous le faible éclairage de la lampe qui pendait au-dessus de la table de billard, Roman nota que ses cheveux éta ient d’une étonnante nuance de blond. Tandis qu’il se faisait prendre brutalement, son corps tressautait, mais il ne poussait aucun bruit et ne se débattait pas contre la poigne de l’homme sur ses hanches. Il avait les yeux ouverts et tournés dans la direction de Roman, mais il ne regardait pas ce dernier directement.
— Oh putain, oui ! cria l’un des spectateurs, alors que le type qui martelait l’autre jouissait en jurant.
Il ne resta que quelques secondes dans l’autre type avant de sortir, puis un autre homme s’avança et enfila l’homme penché sur la tabl e de billard.
— Ça, c’est Cooter, déclara l’Emo avec fierté.
Roman secoua la tête devant ce spectacle écœurant. Même si celui-ci le dérangeait, surtout voyant combien l’homme pressé c ontre la table semblait jeune, puisque le jeune homme en question ne se plaignait en rien du traitement brutal qu’il subissait et qu’il ne semblait ni drogué ni bourré, Roman se tourna vers la sortie.
Cependant, alors qu’il se tournait pour refermer le rideau derrière lui, son regard tomba à nouveau sur celui de l’homme sur la table d e billard, et il ressentit une émotion sur laquelle il ne préféra pas mettre un nom, quand il remarqua combien le regard du passif semblait vide… Comme si ce dernier n’était m ême pas présent. Roman avait déjà vu ce regard auparavant, et il l’avait hanté toute sa vie.
— Quelle jolie petite pute, grogna Cooter en baisan t le type.
Il attrapa le baisé par les cheveux et s’agrippa à ceux-ci, puis il lui releva la tête selon un angle douloureux pour continuer à le bruta liser. Le passif n’avait toujours émis aucun son, et lorsque Cooter lui plaqua la tête con tre la table et la maintint de sa grosse paluche, les yeux du jeune homme ne changère nt pas d’expression. Cooter grogna en jouissant. Roman sentit la bile lui remon ter dans la gorge quand il vit la brute se retirer et du sang couler à l’intérieur de la cu isse de la victime plus ou moins consentante. — Tu saignes comme une bonne pute, affirma Cooter d ’un air satisfait. Lorsque l’homme suivant se mit en position, Roman l âcha le rideau et s’approcha de la table de billard.
L’un des motards s’interposa et aboya :
— Tu ferais mieux d’attendre ton tour, mec !
Roman se contenta de lui donner un coup de genou da ns l’entrejambe puis de le frapper au nez. Le type cria de douleur lorsqu’il h eurta le sol, puis Cooter vint s’en prendre à Roman. L’adrénaline coula dans les veines de celui-ci quand il avisa quelques traces de sang sur le préservatif qui reco uvrait toujours le pénis de Cooter, et sans hésiter, il balança son poing dans le cou du m otard. Cooter poussa un petit cri étranglé, et Roman pria pour avoir causé des dommag es permanents à la trachée du motard.
L’homme qui s’apprêtait à prendre le jeune homme à son tour recula, mais Roman le saisit par les bourses et les serra fort. L’homm e cria comme un cochon égorgé et se figea. Les deux derniers types encore debout eurent le bon sens de s’écarter, et l’un d’eux s’empressa même de remettre sa verge dans son pantalon, comme pour la protéger de la rage de Roman.
— Je te suggère de récupérer ton ami ici présent, l ança Roman au motard qu’il maintenait toujours, en indiquant Cooter qui sembla it avoir des difficultés à respirer. Et de vous en aller avant que je vous arrache les testicules et les enfonce dans sa gorge.
Le motard hocha la tête, et dès que Roman le relâch a, lui et un autre homme relevèrent Cooter et l’aidèrent tant bien que mal à sortir par la sortie de secours. Roman ignorait si l’Emo s’était enfui lorsque la bagarre avait commencé, et il s’en fichait. Tout ce qui lui importait, c’était que les motards étaie nt tous partis. Cependant, il n’avait pas la bêtise de croire qu’ils ne reviendraient pas bie ntôt, plus nombreux. Il se tourna vers la table de billard et remarqua que si le jeune hom me n’avait pas bougé pendant la bagarre, son regard avait au moins retrouvé toute c onscience. Même s’il leva légèrement la tête pour regarder Roman par-dessus s on épaule, il ne fit pas le moindre geste à part celui-là. Quand il laissa retomber sa tête sur la table pour adopter exactement la même position qu’auparavant, la rage envahit Roman qui comprit que celui-ci s’attendait à ce que Roman prenne la place des motards. Mais sa colère se dissipa à la vue du sang sur la cuisse de l’autre h omme.
Roman prit plusieurs inspirations profondes puis, i l remonta le pantalon du passif. Il attrapa ensuite celui-ci par l’avant-bras et le redressa. Il eut pour la première fois un véritable aperçu du visage de l’homme et remarqua, sous le choc, qu’il ne s’agissait même pas d’un homme… C’était un fichu gosse. En fin d’adolescence, peut-être, ou vingt ans maximum.
— As-tu besoin de soins ? demanda Roman au gamin qu i remontait enfin la fermeture du pantalon que Roman maintenait toujours autour de sa taille mince. Dès qu’il eut fini, le jeune homme repoussa la main de Roman.
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