Tsunami

L.N. Nikita, Lucile Kos

Description

Le travail de gardien est assez simple à la base : je dois juste rester en vie. Dit ainsi, cela semble plutôt facile, mais entre mon ange gardien qui ne peut plus se téléporter et ce nouveau loup soumis qui attire les problèmes comme un aimant, les choses risquent de se compliquer légèrement, d’autant plus que mes éléments sont très perturbés depuis le départ de Silas et que l’insistance d’un certain alpha ne va pas améliorer les choses.

Sujets

• Paranormal
• Bit-lit
• Bit-lit
• Bit lit
• Romance
• LGBTQ+
• Gay
• Fiction
• LGBTQ+
• Gay (disambiguation)
• Romans de genre
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Romans sentimentaux
• Romans d'amour

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 20 février 2020
• Nombre de lectures: 44
• EAN13: 9782376767206
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Tsunami
Copyright de l’édition © 2020 Juno Publishing
© 2017 L.N. Nikita
Relecture et correction par Valérie Dubar, Sandrine Joubert
 
Conception graphique : © Lucile Kos
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-720-6
Première édition : octobre 2017
Deuxième édition : février 2020
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
À Maryne et Margot, mes deux formidables bêtas qui ont permis à cette histoire de voir le jour. Merci à Sandrine, Lucile et à toute la famille Juno pour leur travail et leur patience.
 
 
Tsunami
Le gardien #2
 
 

 
L.N. Nikita
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Je regardai les danseurs s’agiter sur la piste au son de la musique. Les haut-parleurs diffusaient un rythme électronique et les lumières du club donnaient à l’ensemble un aspect irréel, onirique. De somptueuses créatures très légèrement vêtues se déhanchaient sur le bar, glissant sensuellement sur une barre de pole dance, alors que des hommes déposaient des billets dans leur string et leur soutien-gorge. Pas un seul d’entre eux ne se serait autorisé à un geste inconvenant envers une gogo danseuse. Même si la plupart ignoraient la nature du patron des lieux, tous savaient qu’Acher Vaughn ne tolérait pas que l’on manque de respect à son personnel. Et même si la majorité des clients ignoraient tout de l’existence des non-humains, ils n’avaient pas besoin de savoir que le patron était un puissant vampire pour le craindre. Mon ami Acher pouvait se montrer tout bonnement terrifiant pour qui n’était pas dans ses petits papiers.
Pour ma part, je n’avais rien à craindre de lui. D’abord parce que je n’avais aucune intention de malmener ses danseuses, mais surtout, il m’adorait depuis que j’avais sauvé la vie de sa progéniture, un adorable adolescent aux allures et au caractère d’ange. C’était d’ailleurs sous l’insistance d’Acher et de son fils Samaïs que je me retrouvais ici ce soir, à faire comme si tout allait bien. Depuis presque trois mois, je n’avais guère eu le goût de m’amuser, j’avais plutôt passé chaque soirée à me morfondre dans mon appartement.
Je me tournai vers mon amie Ambre, assise à la table avec moi. Elle aussi avait insisté afin que je sorte ce soir, elle disait que je devais me changer les idées. Pour l’heure, elle ne remarqua même pas que j’avais reporté mon attention sur elle. Plongée dans son téléphone, elle souriait aux anges alors qu’elle échangeait des messages avec son petit ami, mon meilleur ami Leto. Je ne lui en voulais pas. C’était la première fois qu’elle sortait sans lui et je comprenais qu’il lui manquait. Environ trois mois auparavant, Ambre, Leto et moi avions été attaqués par un groupe de démons, et nous avions tous failli y laisser la vie. Leto était celui qui avait été le plus gravement touché, il avait reçu un coup de couteau dans le ventre, perforant son intestin et il avait dû être opéré. Pendant son séjour en réanimation, il avait fait une infection grave et les antibiotiques puissants qui lui avaient été administrés avaient détérioré ses reins, nécessitant de nombreuses séances de dialyse. Il était sorti après plus de deux mois à l’hôpital, faible et incapable de marcher. Nous avions choisi qu’il fasse sa convalescence chez lui plutôt que dans un centre de rééducation, et il était conduit trois fois par semaine chez un kiné. Après deux semaines, il était toujours en fauteuil roulant, mais faisait d’énormes progrès. Il n’avait toujours pas récupéré sa capacité à se téléporter, mais nous étions confiants, il allait bien et l’avoir enfin près de moi aurait pu suffire à mon bonheur si une partie de mon âme ne s’était pas déchirée dans cette même ruelle où j’avais failli le perdre.
J’inspirai profondément. J’avais besoin de prendre l’air. La chaleur et la musique du club commençaient à m’étouffer. Je me penchai vers mon amie et lui effleurai la joue d’un baiser tout en lui signalant que je sortais un instant. Bien sûr, elle me proposa de m’accompagner, mais je déclinai l’offre, j’avais besoin d’un moment à moi. La plupart des clients, s’ils voulaient sortir, devaient repasser par la porte principale et se faire tamponner le dos de la main par Vlad, le videur. Comme j’étais un ami du patron, j’avais, quant à moi, l’autorisation de passer par une porte de secours. Je n’avais aucune envie de me mêler à la foule de fumeurs qui se pressait autour d’un cendrier sous les regards envieux de ceux qui faisaient la queue pour entrer. Je me glissai donc vers la porte qui donnait sur l’arrière du club. Celle-ci ne s’ouvrant que de l’intérieur, je posai mon verre vide dans l’interstice pour l’empêcher de se fermer et je m’adossai au mur, protégé de la pluie battante par une petite avancée du toit. Fermant les yeux, je laissai aller ma tête en arrière, bercé par le bruit de la pluie sur la tôle.
J’avais toujours su que venir ici était une mauvaise idée. J’avais cédé sous l’insistance de mes amis, car je ne voulais pas les inquiéter, mais Leto n’était pas là et Ambre pas vraiment non plus. Samaïs était venu me saluer avec son père, mais il n’était pas autorisé à rester dans le club, car il était mineur et Acher avait dû me quitter pour affaires. En définitive, je m’étais retrouvé seul à ressasser mes souvenirs. C’était ici que je l’avais rencontré pour la première fois. Silas, l’homme ‒ le démon ‒ que j’aimais, le seul être pour qui mon cœur s’était emballé en trois cent douze ans, m’avait abandonné ce jour-là dans la ruelle et, lorsque j’avais enfin pris conscience qu’il ne reviendrait pas, je m’étais enfermé dans une boucle de désespoir d’où je ne sortais que pour aller travailler et rendre visite &#