Un amour de vacances plus que parfait

Jo Ann Von Haff

Description

Peut-on retomber amoureux à 50 ans ?
Après la mort de son mari, Joanne a dédié son existence à l'éducation de ses quatre filles et sans s'en rendre compte, en un clin d'œil, les voilà adultes, indépendantes et heureuses.
Joanne s'inscrit sur une application de rencontres et échange quotidiennement avec Miles, un Anglais qui vit entre Londres et le sud du Portugal. Quand ses filles décident de lui offrir un voyage pour son 50e anniversaire, Joanne n'hésite pas avant de mentionner l'Algarve, par curiosité.
Elle ne s'attendait juste pas à croiser Miles pour de vrai...

* * *

Faites connaissance avec les femmes Demaria !
Entre Leeds, Londres et Paris, quatre sœurs et une mère, cinq histoires, cinq romance indépendantes.

1 - Tout a commencé la veille de la Saint-Valentin : Flora & C
2 - Un très grand soleil d'été dans le ciel londonien : Summer & Ifan
3 - Faire chanter les feuilles d'automne : Harlow & Wes
4 - Croire aux miracles de Noël : Holly & Tim
5 - Un amour de vacances plus que parfait : Joanne & Miles

Multiculturelle et nomade, Jo Ann von Haff écrit des histoires d'aujourd'hui avec des héros de tous les jours et de tous les horizons. Ses romans reflètent le monde tel qu'elle le voit : moderne, global et sans frontières, où chaque personne a sa place.

Sujets

• Romance
• Romance contemporaine
• Toute la romance
• Romans sentimentaux
• Romans d'amour
• Nouvelles de genre
• Romans de genre
• Contemporain
• Époque contemporaine
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: jo-ann-von-haff
• Date de parution: 11 mars 2023
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782956723578
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

© Jo Ann von Haff, 2022 www.joannv.com 16 bis, route d’Aunay-sur-Odon, 14111 Louvigny Couverture réalisée par 2LI Correction par Lily Atlan ISBN 9782956723578 Existe en format papier Tous droits de reproduction, adaptation et de traduction, intégrale ou partielle, réservés pour tous pays. L’auteur est le seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Dépôt légal mars 2023

Avant-propos Un amour de vacances plus que parfaitest la cinquième et dernière novella deL’Amour en cinq saisons. Elle sert donc de conclusion la série, donnant des nouvelles des quatre sœurs. Ne lis que si tu as lu les histoires précédentes pour ne pas êt re spoilée. 

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Avant-propos Jeudi 5 août Vendredi 6 août Samedi 7 août Dimanche 8 août Lundi 9 août Mardi 10 août Mercredi 11 août Jeudi 12 août MERCI ! Jo Ann von Haff Autres publications

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Jeudi 5 août Il pleut des cordes. De mes quatre filles, seule Harlow danserait sous la pluie si elle était déjà debout. La villa est plongée dans la pénombre à cause de ces nuages noirs et chargés, impossible pour les rayons de soleil de traverser les baies vitrées. Je me promène dans la maison, pieds nus sur les dalles fraîches, un thé à la main. On peut sortir une fille de l’Angleterre, mais on n’enlève pas l’Angleterre à la fille. Demain, je vais avoir cinquante ans. Comment est-ce arrivé? J’ai l’impression d’avoir cligné des yeux, et la moitié de ma vie a filé. Avec le temps, je me suis habituée à l’absence d’Ari, j’ai même oublié sa voix et son odeur, je ne me souviendrais plu s de son visage si je n’avais pas ses photographies dans mon téléphone. Il est mort, je suis en vie. Mes enfants sont en vie. Et quelles vies elles ont ! Tous mes sacrifices ont été récompensés, mille fois. Mes filles sont ma fierté, leurs réussites sont l es miennes, leur bonheur est le mien. C’est tout ce qui compte. Ce séjour est mon cadeau d’anniversaire. Dix jours dans une belle maison avec piscine dans le sud du Portugal. Je n’ai jamais cru qu’un jour, je pourrais me lever avec une telle vue, dans unepropriété qui m’a toujours été inaccessible. À la mort d’Ari, j’ai dû enterrer nos rêves dans son cercueil, je n’ai pas pu faire autrement avec quatre filles, dont un bébé. Summer n’avait même pas un an à la disparition de son père. Pendant longtemps, j’ai fait semblant que tout allait bien, en essayant de tout mon cœur de mettre du soleil dans la vie de mes gamines. J’étais la seule à connaître le vide dans ma poitrine d’être devenue veuve à trente ans. Essayer d’étouffer un deuil en même temps que vouloir être optimiste, c’est un tout autre genre d’acrobatie.

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Je m’installe sur les marches du patio vers le jardin, observe les grosses gouttes de pluie qui tombent dans la piscine, éclaboussant tout au passage. L’odeur de la terre mouillée m’emplit les narines et les poumons. Je ferme les yeux, bercée par l’orage. Oui, j’ai été mille fois récompensée. Un plaid se pose sur mes épaules, et je sursaute. Summer s’installe à mes côtés sur les marches et tend ses longues jambes. Elle est mon bébé et la plus grande, nous dépassant toutes de quinze bons centimètres. Ses longs cheveux frisés couleur caramel volent au vent. —Que fais-tu debout, chérie? m’enquiers-je. Pour toute réponse, elle indique la piscine du menton. Je suis son regard en même temps qu’Ifan, soncompagnon, plonge avec toute la compétence d’un olympien. —Il n’est pas que psychorigide avec le thé, plaisante Summer. La piscine, c’était son critère à lui pour la villa. —Même sous la pluie? m’étonné-je. — Quelle partie de « psychorigide» tu n’as pas compris, maman? s’amuse-t-elle. Ses yeux brillent, son sourire est étincelant. Mon bébé n’est plus un bébé, c’est une jeune femme de vingt ans, et elle est amoureuse. — Bonjour, mesdames ! nous salue Tim en remontant la colline, entièrement trempé. —es parti courir sous ce temps ? le questionné-je, Tu sourcils froncés. —Qu’il vente ou qu’il pleuve. —Ifan et toi, même combat, se moque Summer. —C’est lui dans la piscine? —Ouais. —devriez peut-être tester la salle de sport dans Vous la cave, noté-je. Summer pouffe. —C’est tellementmainstream, maman.

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—-je. Ce serait dommagete sécher, Tim, ordonné  Va de tomber malade dès le premier jour. —C’est techniquement le deuxième, maman, s’amuse Summer. —Le premier matin, si tu préfères. —J’y vais! accepte Tim. Au lieu de passer par le patio, il reprend sa course pour contourner la maison. —? demandé-je à Ce sera comme ça tous les jours Summer. Elle hausse les épaules. —Probablement… —Je vais peut-être me mettre au sport, moi aussi, d’ici la fin du séjour. Summer éclate de rire. —Qu’au moins la salle de sport serve. Moins d’une heure plus tard, toute la maison est réveillée. Avec quatre filles, dont deux hyperactives, j’ai toujours cru que je vivais dans une maison de folles. Je ne suis pas en reste, Flora et Harlow ont bien hérité de leur énergie quelque part, Ari était un homme très tranquille, très calme. Par contre, avoir mes filles et leurs compagnons respectifs sous le même toit, c’est une tout autre idée de l’asile. La pluie n’a pas cessé, même si elle est moins violente, nous empêchant de prendre le petit déjeuner dans le patio. Nous nous installons dans la grande salle à manger. Holly a toujours été pratique et organisée. En tant qu’aînée, elle m’a énormément épaulée après la mort d’Ari, s’occupant de Flora, pendant que je gérais Harlow et Summer. Elle était ma coéquipière. Pendant longtemps, je me suis sentie coupable de lui faire porter autant de responsabilités, mais je n’avais pas le choix. Holly gère donc l’intendance avec Tim, qui est expert en efficacité, apparemment, et Ifan, qui est expert en omelettes. Et en thé, ne surtout pas oublier le thé ! Quand Summer parle

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de psychorigidité, elle n’exagère pas. Summer n’est pas du genre à utiliser des hyperboles, de toute façon. — Est-ce qu’il va pleuvoir toute la journée ? demande Harlow en servant unespresso machiatto à Wes. Venir dans le sud du Portugal pour se prendre une pluie comme à Londres, c’est la mouise. —réponds-je en regardant les Apparemment, prévisions. —Maman, qu’est-ce que tu fais avec ton téléphone ? m’interpelle Holly, assise à ma gauche. —Euh… je regarde la météo? Flora, assise à ma droite, tend la main en bougeant les doigts. — On a dit « pas de téléphone », me rappelle ma deuxième. —ow, me défends-répondais à la question de Harl  Je je. —On a vu le bulletin météo, on sait qu’il va pleuvoir, dit Holly. C’est juste Harlow, qui oublie les infos façon poisson rouge. —Les poissons rouges ont de la mémoire, ne les sous - estime pas, marmonne l’incriminée en s’installant entre Wes et Summer. — Ton téléphone, maman, insiste Flora. On a des règles : une demi-heure dans l’après-midi, c’est tout! —Mais… —Même Tim a posé le sien, intervient Holly. —J’ai été menacé des pires représailles, précise le principal intéressé. —Je me demande lesquelles, joue Harlow. —Ne commence pas, l’avertit Summer en secouant la tête. —Je n’ai rien fait! —Pas encore, on vient d’arriver. —Maman! Ta fille m’embête!

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—Ah, voilà quelque chose qui n’a pas changé, soufflé- je théâtralement. Je comme nçais à paniquer. Ifan et Wes rient sous cape. Eux aussi ont l’habitude de ces chamailleries incessantes. Flora me prend mon téléphone, puis le tend à Chad. —Pour le récupérer, il te faudra faire tout un circuit à la salle de sport, décide Flora. Alors il faut vraiment, vraiment, que ce soit important ! —Un circuit ? Avec Chad? m’inquiété-je. De tous mes gendres, c’est lui le plus musclé. — Ce sera un circuit léger, précise ce dernier avec sérieux. Plus de Pilates que de cardio. — Tu vois, maman, tu visiteras la salle de sport avant même la fin du séjour, me taquine Summer. Tu as la motivation pour ! Je me frotte les yeux, tandis qu’ils rient autour de la table. —Je pensais que c’était les vacances. Et mon anniversaire ? me plains-je. Flora passe le bras autour de mes épaules. —Maman chérie, quel meilleur cadeau que d’avoir toutes tes filles sous le même toit dans une villa de rêve pendant dix jours, hein ? Je regarde ma deuxième dans les yeux, avant de faire le tour de la table. Elles sont belles, mes filles. Et joyeuses. Et heureuses. Et amoureuses. Elles ont tout ce dont je rêvais pour elles, et même plus, parce que les chemins sont souvent tortueux, les routes prennent des détours ou autres raccourcis. Ma vue se brouille. Flora resserre son étrei nte. Holly saisit ma main. Summer et Harlow se lèvent pour contourner la table et nous entourer, elles aussi. Mes amours, mes anges, mes plus belles réussites.

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