Un Noël hors du commun - tome 2 : Panique au Pôle Nord

Émilie De Mot

Description

Alors que Mollie et Éden vivent le plus formidable des hivers, les habitants du Pôle Nord vont devoir affronter une épreuve de taille. Le domaine de Santa est menacé. Tout risque de s'effondrer si les habitants ne trouvent pas rapidement une solution. Charly se met en tête de les aider, mais ce ne sera pas si simple. Surtout pour un jeune adolescent qui ne connaît pas encore tous les secrets qui se cachent chez les lutins. Comment Mollie va-t-elle faire pour aider à résoudre les problèmes ? Eden va-t-il être à la hauteur du rôle qu'il revêt depuis la perte du Père Noël ? Faites un détour au domaine de Santa, mais n'oubliez pas votre plaid ainsi qu'une bonne tasse de chocolat chaud à la cannelle.

Sujets

• Romance
• Romance contemporaine
• Toute la romance
• Noel
• Époque contemporaine
• Pôle Nord
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Plumes de Mimi éditions
• Date de parution: 30 novembre 2021
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782493219237
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Un Noel
hors du commun
 
Panique au Pôle Nord
DÉDICACE
 
 
 
Émilie De Mot
 
Un Noel
hors du commun
Panique au Pôle Nord
 
 
 
 
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
 
©2021, Émilie De Mot
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 11/2021
ISBN numérique : 978-2-493219-23-7
ISBN papier : 978-2-493219-24-4
 
 
 
 
À mon tonton Jeannot, une étoile de plus dans le ciel et à jamais dans mon cœur.
Grâce à toi j'ai découvert les hautes Alpes ainsi que les spécialités du coin que Mollie a pu découvrir à son tour.
Merci d'avoir été là.
 
Table des matieres
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
É pilogue

 
Chapitre 1
 
Six ans plus tard.
Le 10 décembre
Mollie
 
J’observe tendrement mon fils installé à même le sol, dans une allée de la librairie que m’a léguée Babeth à sa retraite. Le regard plongé dans sa lecture du moment « Vingt mille lieues sous les mers », les traits de son visage s’animent en fonction des événements qu’il découvre au fil de l’ouvrage. Soudainement, un énorme bouquet de fleurs surgit devant moi. Concentrée sur mon fils, je n’avais même pas entendu la clochette de l’entrée retentir. Je remarque une tête légèrement dégarnie apparaître derrière quelques pétales.
 
— Bonjour, madame  ! dit l’homme au bouquet.
— Bonjour, c’est pour moi ? m’émerveillé-je déjà.
— Si vous êtes Mollie, alors oui, ce bouquet est pour vous !
— C’est bien moi ! m’enthousiasmé-je, telle une enfant pressée de découvrir son cadeau un matin de Noël.
 
L’homme me tend l’énorme bouquet que je peine à attraper. Je le dépose aussitôt sur le comptoir de la librairie et l’observe un instant. Il est garni de mes fleurs préférées, des perce-neiges, mais aussi de beaucoup d’autres fleurs aux sublimes couleurs.
 
— Je vous remercie, il n’y a pas de carte avec ?
— Oh si, pardon, madame.
 
Il me donne une enveloppe bleue avec mon prénom inscrit dessus. Je reconnaîtrais cette écriture parmi tant d’autres, celle de mon futur époux. Je décachette l’enveloppe et lis les quelques mots avec tendresse.
 
« Mon amour,
Profite bien des derniers jours passés avec ton nom de jeune fille, bientôt tu seras à moi et rien qu’à moi. Il était temps ! J’ai envie de croire que les meilleures choses se font toujours attendre, n’est-ce pas ?
J’espère que tu passes une bonne journée, mon cœur. Attention ce soir ! Pas de bêtises ! J’ai engagé quelques amies à toi qui surveilleront tes faits et gestes durant la soirée.
De toute façon, tu le sais bien, le Père Noël sait tout !
Je te laisse avec le parfum de ces fleurs.
Je t’embrasse amoureusement.
Ton futur mari. »
 
Eden est très attentionné, j’apprécie beaucoup cette facette de lui. Faut dire que je n’ai pas eu de chance avec les mecs de ce côté-là ! Alors aujourd’hui, je profite de la moindre attention à mon égard. Ce soir, c’est mon enterrement de vie de jeune fille, j’avoue que j’ai un peu peur de ce qui m’attend. Je dois rejoindre mes amies dans un restaurant à 19 heures. Je leur ai fait promettre de ne pas faire venir de stripteaseur ou autre déguisement gênant pour l’occasion.
J’envoie un texto à mon beau brun pour le remercier de son geste.
« Fais-tu cela pour ne pas que je t’oublie ce soir lorsque je serai entourée de beaux mâles ? »
Il a suffi d’attendre seulement quelques secondes pour recevoir sa réponse :
« J’en conclus que tu as reçu mes fleurs ? »
« Oui, merci, elles sont magnifiques. Un peu trop peut-être… cherches-tu à te faire pardonner quelque chose ? »
« Il faut donc une excuse pour envoyer un cadeau à la femme qu’on aime ? »
« Avoue tout ! »
« J’avoue qu’il y a quelques années de ça, le ciel m’est tombé sur la tête, j’ai dû avoir un traumatisme crânien, je ne sais pas… mais une chose est sûre, c’est que depuis ce jour, je suis fou de toi. »
« Je ne sais pas si je dois trouver cela super mignon ou affreusement petit de ta part. »
« Rien n’est petit chez moi. »
« Tu en es certain ? »
Cette discussion prend une drôle de tournure, mon téléphone vibre de nouveau, sa réponse me fait sourire.
« Viens vérifier par toi-même ! »
« Ce soir, après ma soirée, rendez-vous sous la couette. »
« Rendez-vous que je ne manquerai sous aucun prétexte. »
 
— M’man, pourquoi tu souris comme ça ? me demande Charly, les yeux enfin relevés de son ouvrage.
— Oh, ce n’est rien mon fils, c’est Eden qui me raconte des bêtises. Il est bien ton livre ?
— Carrément ! Je dois faire une dissert’ dessus, je pense que je vais m’en sortir sans problème.
— Pour cela, je te fais confiance !
 
Je m’approche un peu plus de lui, et l’entoure de mes bras en déposant un baiser sur le haut de son crâne.
 
— Arrête de faire ça ! grogne-t-il. Je n’ai plus cinq ans.
— Tu resteras toujours mon petit bébé ! plaisanté-je.
 
Charly a quinze ans, mais je le vois toujours avec mes yeux de maman, comme s’il était resté mon bébé. Je le couve peut-être un peu trop d’ailleurs, mais c’est plus fort que moi. Je suis allée à bonne école avec ma mère. D’ailleurs, elle ne devrait pas tarder à venir. C’est elle qui ferme la librairie ce soir, le temps que je me prépare pour ma dernière soirée en tant que « célibataire ». À 45 ans, il était temps que j’épouse l’homme que j’aime !

 
Chapitre 2
 
 
Mollie
 
J’enfile une petite robe noire avec une paire de collants bien chauds pour ne pas mourir de froid. Nous ne sommes pas encore en hiver, mais ici, le gel arrive si tôt que nous passons de l’été à l’hiver sans même voir l’automne ! Ce n’est pas pour me déplaire, je ne suis pas fan de cette saison. Avec moi, c’est tout ou rien ! Soit il fait chaud, soit il fait froid, mais pas entre deux, car on ne sait jamais comment s’habiller.
Un bruit assourdissant me sort de mes pensées, c’est Flocon qui vient de s’avachir lamentablement sur mon lit alors que j’avais le dos tourné. Flocon est notre chienne, un labrador blanc que Charly a recueilli alors qu’elle était abandonnée. Il l’a trouvée en train de chercher de la nourriture dans le parc du village, nous avons fait le tour des maisons, mais personne ne savait à qui elle appartenait. Alors, depuis, elle fait entièrement partie de la famille. On peut dire qu’elle prend énormément de place dans notre cœur comme dans mon lit !
La sonnette de l’entrée retentit lorsque je passe un dernier coup de peigne dans mes cheveux. Je me précipite en bas pour aller ouvrir, c’est une voisine qui raccompagne Noélia après que cette dernière a passé la journée avec sa fille.
Noélia a désormais six ans, et elle m’épate de jour en jour.
 
— Bonsoir, Mollie !
— Salut, Rose-Marie, coucou ma puce ! Merci de me l’avoir ramenée.
— C’est normal ! Merci à toi de lui avoir permis de venir, les filles se sont éclatées, je les entendais rire de la pièce d’à côté.
— Oh, va falloir que tu me racontes tout ça, ma chérie ! lancé-je en direction de ma petite tête brune.
— C’était trop méga chouette, je peux y retourner demain ?
 
Ma fille me lance un regard digne du Chat Potté , mais cela ne fonctionne plus avec moi. J’essaie d’apprendre à lui dire non…
 
— Tu ne vas pas aller chez ta copine tous les jours, quand même ! Et puis, la prochaine fois, ce sera elle qui viendra ici. D’accord ?
— Oui, oui, oui ! Demain ?
— Dis donc, quand tu as une idée en tête, toi, tu ne l’as pas ailleurs !
— Noélia, patience, vous vous voyez lundi à l’école, ajoute Rose-Marie en souriant.
— Elle me manque déjà…
— Allez, viens faire un gros câlin à ta mamounette ! dis-je en tendant les bras.
 
Après avoir remercié mon amie, je questionne ma fille sur sa journée. Évidemment, depuis que la porte d’entrée est refermée, il s’est passé quelque chose que je ne saurais expliquer… Comme si les souvenirs de la journée s’étaient envolés aussitôt ! Leur mémoire est si fragile…
Eden ne devrait pas tarder, il restera avec les enfants pendant que moi, j’irai m’amuser entre amies. Depuis que nous avons repris les rênes du Pôle Nord et de la librairie de Babeth, Eden et moi n’avons plus une minute à nous. Il faut bien avouer qu'à la disparition de Santa, les lutins ce sont sentis désemparés et complètement perdus. Mon père est décédé trois ans après nos retrouvailles. Le mariage a été repoussé, car il était impensable pour nous de vivre cette journée de bonheur sans lui. Les lutins, ainsi que tous les habitants de Claus II, m’ont aidée à faire le deuil de mon père, et je sais, grâce à eux, que de là où il est maintenant, il nous regarde. Je suis sûre qu’il doit être fier aux côtés de sa mère, du moins je l’espère…
Ma fille fait des gratouilles à Flocon sur le tapis du salon pendant que je mets une dernière touche de rouge à lèvres. Notre chienne doit bien faire le double de son poids, ça ne m’étonnerait pas