Une larme de désespoir
132 pages
Français

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Une larme de désespoir , livre ebook

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Description

Soucieux du bien, conscient de la valeur de la vie, féru de photographie, André est, à vingt-six ans, un jeune homme qui n’aspire qu’à devenir un être sur lequel on peut compter. Un élan intime qui, après une enfance contrariée, l’a conduit à devenir enseignant. Fiancé à Camille, il paraît ainsi tracer un cheminement paisible dans l’existence… Deux événements vont toutefois infléchir sa trajectoire et bouleverser le cadre de sa vie. Ces mystérieux appels téléphoniques d’une inconnue qui dit l’aimer d’une part; l’accident dont est victime l’une de ses élèves d’autre part. Deux faits que rien ne relie en apparence… Et pourtant… Le passé emprunte souvent des voies méandreuses pour chambouler le présent, jouant des circonstances et des rencontres pour abolir les degrés de séparation entre les êtres qui se sont perdus de vue ou qui n’ont pas encore eu la chance de se découvrir. Une vision dont s’empare G. M. Allogo pour composer une œuvre romanesque qui, à mesure qu’elle progresse et éclaire ses mystères, nous saisit un peu plus aux tripes… Une emprise totale à laquelle le héros poignant d’humanité que constitue André n’est pas étranger, lui dont la bonté et la candeur en font un modèle.

Informations

Publié par
Nombre de lectures 34
EAN13 9782748353129
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Une larme de désespoir
Gylis Michel Allogo Une larme de désespoir Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0114634.000.R.P.2009.030.40000 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2010
À mon regretté grand-père, Tsoumou Guillaume.
1 Le jour venait à peine de se lever. Le ciel était clair, et quelques gros nuages filtraient de timides rayons solaires annonciateurs d’une splendide journée. La fine rosée qui était tombée la veille recouvrait encore l’herbe, lui don-nant ainsi un peu de vigueur. Au loin, on pouvait entendre le bruit assourdissant qui accompagnait le passage d’un gros avion à réacteurs. Certains habitants du quartier s’apprêtaient à se rendre à leurs différents lieux de travail. Ceux qui n’avaient pas de vie professionnelle s’occupaient, tant bien que mal, à mettre un peu d’ordre dans leurs concessions. Ce matin-là, André s’était réveillé de très bonne heure. Il avait prévu d’aller faire quelques photos sur un site qu’il avait expressément choisi en dehors de la ville. Après s’être lavé, il prit son petit-déjeuner, tout en parcourant le manuel d’utilisation du nouvel appareil photo numérique qu’il venait de s’acheter. Dès qu’il eut fini, il rangea son appareil et une demi-douzaine de pellicules dans un sac. Après cela, il sortit son vélo de la maison, vérifia si tous les pneus étaient en bon état, jeta un coup d’œil au sys-tème de freinage et rebadigeonna la chaîne avec un peu de graisse. Il ferma ensuite la porte derrière lui et emprunta la ruelle qui devait le mener au lieu qu’il avait choisi. Il roula pendant près d’une demi-heure à travers le sous-bois avant d’atteindre la colline sur laquelle était im-plantée la grande antenne de relais téléphonique. L’endroit était désert et bien entretenu. L’antenne était entourée d’une clôture de barbelés électrifiée. Il y avait même un système de caméra vidéo et un chien de garde. Tout ce
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dispositif avait, sans doute, été mis en place par la société de téléphonie à laquelle elle appartenait pour parer à tout acte de sabotage. Il fallait reconnaître que, malgré l’importance avérée de la téléphonie mobile dans la vie quotidienne des habitants, on assistait toujours à des actes de vandalisme visant à causer du tors à de tierces person-nes. André rangea son vélo dans un coin et sortit son appa-reil photographique. La veille, il avait obtenu l’autorisation du gardien qui y travaillait pour pouvoir faire ses photos, à la seule condition que personne d’autre ne soit au courant de cela. Il ne voulait pas avoir des en-nuis, et le jeune homme ne voulait non plus lui en créer. Aussi procéda-t-il avec beaucoup de prudence en veillant à ce que, mis à part le gardien, personne d’autre ne vienne le surprendre entrain de photographier le paysage. Il fit d’abord quelques photos au sol. Puis, il grimpa sur l’antenne en empruntant l’échelle interne dont se servaient souvent les techniciens. Absorbé par ce qu’il faisait, André n’avait pas vu le vieil homme qui s’était approché. — Il est beau le paysage, n’est-ce pas ? André se pencha et vit le vieil homme aux cheveux blancs. Il avait pour tâche de s’occuper du gardiennage et de l’entretien de la gigantesque antenne sur laquelle il avait pris place et qui surplombait la ville d’une bonne centaine de mètres. — Tu l’as dit. La vue est vraiment magnifique de là où je me trouve. J’espère faire de bons clichés. — Alors profites-en et surtout, sois prudent. Je n’aimerais pas qu’il t’arrive un accident qui pourrait me coûter mon gagne-pain. C’est déjà une grande faveur que je t’accorde en acceptant de te laisser monter là-haut. De plus, je te rappelle que cela doit rester entre nous. — Soit tranquille, tu peux compter sur ma discrétion et vaquer tranquillement à tes occupations.
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