Une parenthèse avant de dire « oui »
116 pages
Français

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Une parenthèse avant de dire « oui » , livre ebook

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Description

L'amour est une quête existentielle qui permet à tout un chacun de découvrir les vrais sentiments et valeurs qui nourrissent le corps, l’esprit et l’âme. Encore faut-il déjà connaître ses besoins, ses désirs et ses attentes afin de ne pas trahir son cœur et ne pas tromper ses espérances, quant au choix de celui qui partagera une nouvelle aventure et une véritable romance, dans l'éclosion d'une passion aussi sincère que romantique, aussi pure qu'authentique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 août 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334192644
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-19262-0

© Edilivre, 2016
Une parenthèse avant de dire « oui »


« Un homme c’est comme une locomotive. Quand on l’attend, elle n’est jamais là. On doit patienter et faire preuve de reconnaissance et d’admiration devant sa grande puissance et sa création bouleversant les mœurs. Sinon malheur à nous ! La locomotive va s’enfumer, dérailler et nous emporter dans sa chute. Elle est indispensable aux voyages exotiques et routiniers. Mais surtout la locomotive n’accepte pas l’infidélité. Une fois abordée et choisie, pas question de se détourner de sa compagnie. Jalouse et narcissique, elle attend une enquête de satisfaction remplie en bonne et dû forme au cours des rapides allers venus de ses wagons, dans chacun de ces trajets. Cela pour confirmer son affection et son attachement. Une locomotive c’est comme un bon jambon beurre. Ça se déguste et ça s’apprécie… »
Les larmes de mon cœur : larmes d’une enfant sage, à la fleur de l’âge ; d’une jeune fille candide, à la peau sensible et fragile ; à la peau belle et frêle ; mais à la peau de celle qui, rebelle et puérile, ne désirait plus que l’exil, si ce n’était s’enfuir loin du désir et de son plaisir, qui ne faisaient plus jouir, ni même rougir.
Les larmes d’un être qui puisait son mal-être dans une lettre signant les mots saignants de douloureux sentiments qui ne pouvaient faire semblant : les mots couleur de sang ; les mots couleur rouge de colère ; Les mots foudroyants vous réduisant à Néant en arrachant le ciel tel l’éclair tonitruant.
Sincèrement il vous trahit. Subitement il vous humilia, celui qui vous avait promis fidélité pour l’éternité, celui qui vous avait envoûté par le baiser amer et acide de cet océan en qui vos yeux s’étaient plongés et en qui vous vous étiez fiés, si aveuglément.
Des larmes qui, à force de se résigner, vidèrent votre être du verbe « exister », vidèrent votre être du verbe « aimer » ; brûlèrent les pages de votre conte de fée écrit à l’encre bleu des amoureux, du bout de l’épée de votre chevalier masqué pour introduire l’histoire du désespoir qui s’écrit à l’encre de la nuit noire du bout de la plume de l’aigle qui vola votre art, où même les chats noirs du soir, errant, ne pouvaient y voir clairement.
« Seul le corbeau vaniteux survit au tracnar du renard futé pour achever celle qui avait perdu l’Espoir, du bout de ses doigts abîmés et consumés »
Chapitre 1 Les larmes de l’innocence
Courir les larmes, à bras le corps, pleurer l’eau de nos vies usées, genoux pliés, goûter la sueur de nos âmes épurées, le souffle coupé…
Ce bain d’éternité au cœur de nos yeux illuminés m’inonda et m’aspira, hors de contrôle et de plus belle dans l’envolée navigatrice de ces voiliers…
Ces vagues déferlèrent dans le rire de nos yeux éblouis, dans la piété d’un répit absolu et dans la joie d’une félicité féconde.
D’une piété fidèle et d’une adoration infinie, elle nous invita à fondre et à rejoindre son ancre marine…
A l’écoute d’une confession sincère, pour preuve de sa profonde humilité…
Au décor de sa croupe dévoilée dans l’intimité de ses vagues jouissives…
L’abandon exaltant dans l’écume de ses vagues et les ricochets de sa Liberté éclatante… La miséricorde fluide de ses poissons divaguant à contre courant…
Divertir sa pureté aurait été vain dans sa piscine céleste… L’amertume de ses vagues chétives protégeait contre les vents contraires… Fervente dans son amitié, elle absorba l’acidité de nos larmes, à controverse…
Le refuge pour une blessure intime inavouable… L’asile pour un départ urgent et imminent… Le dortoir portuaire du soldat salutaire qui baissa les armes devant la contemplation de la mer lointaine… Le digne cercueil de la commémoration du couplet final, l’âme en apesanteur.
Ma-t-elle invité sur la plage de ses galets pour m’accoster, me promener et m’embrasser, dans la bise de ce vent qui m’a soufflé une caresse, par prétexte de me réveiller…
* * *
Chapitre 2 Et l’amour… ?
Dans une conception pleine d’espoir pour chacun et dans la nourriture des réflexions de tout le monde, cette badinerie, forte de persévérance, tente de percer un mystère incommensurable pour aboutir à son avènement. Ce désir insatiable qui nous rongeait tellement… Cette passion dévorante qui nous inondait, à bras le corps. A force de badineries sournoises à son effigie, l’apesanteur de la première fois, si bien enclenchée dans ses prouesses épiques, laissait découvrir le revers de l’alliance amoureuse, si bien trafiquée dans sa pellicule cinématographique, piétinée en vain « Bourriquet »… Cette magie de la première rencontre qui se répétait à nouveau, les papillons au ventre du début qui picotaient comme les bulles de champagne, sur des lèvres humectées, en proie au désir charnel et aux hormones palpitant. Cette épave perturbante qui se noyait au bénéfice des convoyeurs de fonds qui s’en détournèrent et profitaient de ce nouveau millésime métallique, aussi rare que l’or noir, tant convoité de nos jours. Si bien surenchéri par le maquereau qui forgeait un business florissant, au détriment de sa réputation, l’amour s’extirpa, au deuxième plan, dans sa plus grosse fosse à purin, à la ramasse des pleurnicheurs de son passage, sur l’épaule de leurs mères et à leurs larmoiements, trop bien évacués entre les cuisses de leurs putains, à coup de turlutes si bien arçonnées.
S’ouvrait à nous d’une part un spectacle stérile et vierge à l’image de Gabriel et de ses fidèles chaperons angéliques ainsi que ces licornes divines qui traversaient le ciel, à la dérobée. Mais d’autre part cette nouvelle débauche scandaleuse de femmes excitées aux seins nus et gonflés, sous l’influence du désir et de l’abstinence, et de leurs culottes honteusement trempées. Dans ces jeux interdits ou le fantasme érotique est enfin découvert. La Terre promise, le cul entre deux chaises devenait la mainmise de prêtres fanatiques et illuminés, dans leurs dogmes religieux enflammés. Pendant que les dictateurs totalitaires écrasaient les lois de Dieu par des propagandes exacerbées et essoufflées.
Chapitre 3 La lumière de la nuit
Chaque soir, le coucher du soleil s’inclinait devant le néant, ce rideau noir qui surgissait comme le lointain chevalier masqué, annonciateur des fables nocturnes des mille et une nuits et chassant d’un coup de cap et d’épée les créations journalières de la nature et de sa lumière. A travers le clair obscur de cette encre apocalyptique, je m’éclipsais à bord d’escales furtives, rêvant d’échappée belle épiques et romantiques. La chandelle timide que j’allumais dans ses ténèbres pour me guider, qu’elle soit silencieuse et chaste dans une adoration divine ou brûlante et sensuelle dans une adoration charnelle, se consumait dans sa cire ou était victime de mon souffle, dès l’emprise de Morphée sur mon corps brisé. La nuit, cette période du temps où les plus hystériques exhibaient leurs seins et leurs fesses en goûtant l’alcool à flot jusqu’au lever du jour. La nuit, là où les plus fous adoraient le diable sans aucune pudeur. La nuit, là où le plus nostalgique des poètes exécutait sa prose libre et exaltée. Au cœur de cette parenthèse apaisante et jouissive, mon esprit divaguait des rêves érotiques et des pulsions volcaniques, jamais avoués en public, pour ne pas éventer les bonnes mœurs hypocrites, mais parfois révélés à demi mot dans la chambre nuptiale que cet homme avait côtoyé pendant de longues années de pratiques de missionnaire, auprès de celle qui s’offusquait souvent par l’audace de ses fantasmes éhontés. Mais qui pouvait aussi recevoir parfois son offre charnelle comme une invitation nouvelle au luxe, calme et volupté, tant désiré au sein de cette locomotive qui s’enfumait au bout de son filtre comme une vieille cigarette écœurante et s’enfuyait comme un oiseau, hors de contrôle. Au rythme de sa vitesse effrénée et de son allure infatigable, elle pouvait être effrontée, capricieuse ou hystérique, aux aléas d’une astrologie lunatique qui déraillait quelque fois de son parcours ou croisait le regard bouleversant d’un chef de gare abasourdi.
Chapitre 4 Le voyage solitaire
Priant toujours que, sur ma route, un brave guerrier au grand cœur apparut et me dépêtra de mon hostilité refroidissante d’avant guerre et de mon cynisme ironique et farouche, j’observais subrepticement la nuit avec attrait, voulant m’y imprégner de toutes mes forces.
La nuit, son ciel noir, son espace infini et ses myriades d’étoiles comme des millions de cœurs à saisir, au centre duquel trône la lune, un soleil de poche qui éclairait ces navigateurs solitaires de son phare lumineux et mythique, à la portée de ceux qui lisaient son signal lumineux et discret en découvrant son sens, dévoilé implicitement.
Ainsi, tel un voyageur dans son propre pèlerinage, je suis montée à bord de cette barque qui a pénétré dans un tunnel engouffrant, dans l’ombre de la lumière, sans daigner ni la contempler ni l’atteindre. Pareille à un zombie au milieu de ces confrères, les yeux au ciel, et le pied dans la tombe, Je guettais la résurrection de ma chaire et de son alliance sexuelle, en tâtonnant, envers et contre ma volonté, derrière mon ombre impénétrable et timorée, en souffrant mon abstinence à perte et mon jeûne privatif, telle un athée, aguerri dans sa supplique terrienne et larmoyante…
A défaut d’une poussière asphyxiante et aveuglante de la Terre possédée par ces évangélistes ou autres dangereux témoins de Jéhovah, vers quel saint aurais-je pu me vouer ?
Chapitre 5 Et ce petit oiseau qui roucoule…
Si j’avais été un oiseau, je n’aurais jamais cessé de voler et d’admirer la beauté de ce qui se trouvait en bas, mais plus aucun regret de ne pa

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