Valentine s love 2
91 pages
Français

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Description

Valentine, 46 ans soumise insoumise d'un jeune amant qui lui fait un cadeau empoisonné, se retrouve dans les bras du bel Angel.


Que choisira-t-elle ? Passion ou raison ? Lequel est prêt à jouer sur le même tableau que Valentine ?


Et si tout ça n'était qu'un rêve ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 juillet 2020
Nombre de lectures 2
EAN13 9782819105992
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Valérie Dejean

VALENTINE’S LOVE 2
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2019 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
« Le regard est le langage du cœur,
parfois les mots sont inutiles quand un regard dit tout. »
Table des matières
Table des matières
Table des matières
PROLOGUE
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PROLOGUE
— Angel…
— Oui ! Bingo ! Tu as gagné. C’est bien moi. Tu es à moi maintenant et je te donne des ordres ! C’est bien ça ?! C’est ce que tu veux, Valentine ?
Sa voix, toujours étouffée par le foulard serré sur mes yeux et mes oreilles, semble tendue. Je sens le ressentiment dans ses propos.
— Je ne comprends pas, Angel. Je…
Je discerne la tension et mon angoisse monte en flèche. Anthony, s’il te plaît. Je ne pensais pas t’avoir laissé un si mauvais souvenir.
— Mon frère m’a donné des instructions en plus de m’avoir fait cadeau de toi. Si j’ai suivi, tu es son… son objet et il fait ce qu’il veut de toi ! C’est bien ça ?
— Pas exactement ! Enfin, presque. On joue… on jouait à des jeux d’adultes…
— C’est bien ce que j’avais compris. Aujourd’hui, tu vas t’amuser avec moi ! C’est bien ce que tu souhaites depuis le début ? demande-t-il, crispé.
— Angel, où est Anthony ?
— Tu aimerais savoir ? crie-t-il, soudain, montrant son ressentiment.
— Bien sûr ! dis-je.
— Je croyais que c’est moi qui t’intéressais. Tu m’as envoyé des signaux que je n’ai visiblement pas bien observés ou mal interprétés ! Et franchement, quand je vois le tableau… c’est relativement dommage, tout ce temps perdu.
Je le sens tout près de moi. Il se colle dans mon dos, ses mains tiennent mes bras attachés. Sa bouche est près de mon oreille. Il se frotte contre moi, se voulant provocant, indécent.
— Angel, détache-moi, s’il te plaît…
— Pour quoi faire ? On est bien comme ça ! Je veux jouer moi aussi !
Sa voix dure continue de marteler les mots.
— Angel, s’il te plaît. Je n’ai pas envie de jouer. Pas de cette manière.
— Comment alors ?! me demande-t-il.
— Je l’ignore ! Mais pas comme ça… Détache-moi ! le supplié-je.
Je tire sur mes liens, sachant d’avance que c’est inutile.
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— « Avant de l’attacher, déshabille-la délicatement, toujours en douceur. Valentine aime la tendresse ! Attache-la à l’anneau ensuite et caresse-la. Demande-lui de te répéter – Tu es le Maître, tu commandes, j’obéis… – si nécessaire, lui donner une tape sur les fesses, elle adore ça ! » Je continue ?!
— Non !
Mon Dieu, mais qu’est-ce qui lui a pris. Pitié… Au secours !
— Je veux Anthony ! hurlé-je, fâchée.
— Pas possible ! Il t’a donnée à moi ! Je continue à lire ?
— NON !
— Sûre ? Parce que c’est passionnant ! affirme-t-il, ironique.
— S’il te plaît, Angel.
— Oui ! Supplie-moi ! Je sens que je vais aimer ça !
— …
Il enlève mon bandeau, mais me laisse attachée. Ses yeux plongés dans les miens sont noirs de colère. Je ressens une explosion dans mon ventre et mon cœur qui n’a rien à voir avec une éclosion de papillons. Mes entrailles se déchirent en mille lambeaux.
Mon Dieu, Anthony, mais qu’as-tu fait ? Tu m’as parlé du plus beau des cadeaux et je vis mon pire cauchemar, un présent empoisonné. Angel a reculé, il m’observe, pensif et nerveux.
Il cherche ses mots.
Il se rapproche brusquement.
Je sursaute, un peu tendue et effrayée de sa réaction.
— Hum ! Je te fais peur, Valentine ?
— Non. J’ai été surprise. Angel, je t’en supplie, détache-moi.
— Non ! Je n’ai pas fini de jouer ! continue-t-il de crier.
— Moi, je n’ai pas envie de jouer ! renchéris-je.
— Ah bon ? Tu disais quoi tout à l’heure. Voyons… Ça devait donner ceci… Tu es mon maître, tu commandes et j’obéis – susurre-t-il, imitant ma voix . C’est bien ça ?!
— Angel, je t’en prie…
— Je t’ai administré une fessée ! Valentine ! ajoute-t-il, en secouant la tête. Une fessée ! Je n’en ai jamais donné de ma vie, même pas à mes enfants !
— Angel…
— Tu es une malade ! C’est quoi, ces jeux de pervers ? Enfin, c’est hallucinant… J’ai l’impression de faire un cauchemar ! Valentine… Punaise, je n’ai pas pu me tromper à ce point sur toi !
Je ne prononce plus un mot. Moi, je le vis LE cauchemar. Mais c’est inutile d’insister ou d’essayer de me justifier. Il est tellement en colère et il me regarde avec dégoût… Anthony, s’il te plaît, où es-tu ? Il n’a pas pu me laisser aux mains de son frère comme cela. C’est du délire ! Je ne comprends toujours pas.
— Je t’ai caressée et tu n’as même pas senti que ce n’était pas Anthony, me crache-t-il, avec répugnance.
— J’étais censée être avec Anthony. Je suis montée dans SA voiture. À la base, il était au volant, seul sur le parking. J’étais persuadée que c’était lui.
— Non !
— Non ?
— Il n’était pas seul. J’étais à l’arrière en attendant que tu grimpes et j’ai pris sa place ensuite.
— Je ne comprends toujours pas pourquoi.
— Pourquoi, quoi ?
— Pourquoi il a fait ça ? Pourquoi tu es là ? C’était censé être notre dernier rendez-vous. Qu’est-ce qu’il lui est passé par la tête ?...
— Tu es amoureuse de lui ? me demande-t-il, encore plus mauvais.
J’ai l’impression que ça lui arrachera les tripes si je lui réponds positivement… J’ai beaucoup de défauts, mais je ne suis pas méchante. Malgré tout, je ne profite pas de la situation.
— NON ! Angel ! Je joue avec lui, c’est tout !
— Tu joues ?! Mais…
— Oui, il est arrivé à un moment où j’avais besoin de prendre du recul avec toi et de trouver un dérivatif à ma vie qui se noie !
— Pourquoi lui ?! Je…
— Je n’ai pas vraiment choisi ! Bon, pas de chance que ce soit ton frère, mais c’est comme ça, il m’a montré le soleil, là où je ne voyais que de la pluie.
— Je t’avais dit…
— Oui, « pas d’histoire dans le groupe ou avec les danseurs ».
— Ah, tu as retenu ! Dommage que tu n’aies pas suivi le conseil !
— Je fais rarement ce qu’on m’ordonne ! Je désirais juste qu’on s’occupe de moi. Enfin, maintenant…
— Quoi, maintenant ?
— Rien…
— Bon, alors, on va jouer aussi ! C’est bien ce que tu espérais ? Jouer avec moi ?
— Non ! Oui ! Non, Angel ! Je n’ai pas envie de jouer avec toi, pas ici, pas de cette manière !
— C’est regrettable, parce que moi je souhaite m’amuser. Toutes les allusions que tu m’as faites, je ne les ai pas rêvées ? Tous ces mails, où tu me faisais des propositions plus ou moins indécentes. Je les ai imaginées ? insiste-t-il.
— Non…
— Non, quoi ?
— Je ne veux pas jouer, décidé-je simplement.
— Si, Valentine… On va jouer ! À ma façon !
Je baisse la tête, les larmes aux yeux. Il se colle à nouveau dans mon dos. Il me caresse les bras. Ses mains descendent sous mes aisselles, remontent vers mes seins.
— Ça t’excite ? dit-il, en murmurant dans mon oreille.
— …
— Réponds ! crie-t-il.
Je sursaute, je n’aime pas le voir comme ça. Ce n’est pas Angel, pas mon Angel, en tout cas.
C’est un inconnu qui se tient derrière moi, nerveux et furieux.
— Angel, détache-moi.
Il n’en fait rien et continue ses caresses. Il passe près de ma poitrine, remonte sur mes bras et revient sur mes seins qu’il effleure doucement. Mon Dieu, je sens la fontaine s’ouvrir entre mes jambes. Non ! Pas maintenant ! Il descend de plus en plus bas, frôlant ma peau jusqu’au nombril. Glissant ses doigts fins tout autour avant de plonger vers mon sexe en ébullition.
Devant ma réaction, il sourit contre ma joue. Je suis une véritable cascade et mes sentiments amoureux pour lui passent au-dessus de l’humiliation qu’il me fait vivre. Il joue ainsi un moment. Il recule, me laissant frissonnante et insatisfaite. Je le regarde par-dessus mon épaule. Il enlève son tee-shirt. Non ! Pitié, pas torse nu ! Mon ventre se transforme en chutes du Niagara à la vision de ses abdos.
Il se colle à nouveau contre mon dos. Il est tellement proche qu’une feuille de papier ne passerait pas entre nous. Je perçois le moindre centimètre de ses muscles qui me frôle. Sa peau douce, imberbe et sombre me caresse durement.
Bon sang ! C’est une véritable torture ! J’aime tellement le regarder, d’habitude – en toute discrétion, bien sûr – que me l’interdire est une souffrance encore plus grande que d’être à sa merci. Le sentir contre moi est tout aussi un supplice. Ses mains sont maintenant sur mes seins ; il les enveloppe. Elles sont de la même taille ! Décidément, c’est de famille ! Il les serre durement sans tendresse.
— Alors, Valentine ? Mon jeu te plaît ? me demande-t-il sa bouche collée à mon oreille .
— Non !
— Non ? Ah ! Tu mens très mal, Valentine.
Une de ses mains vient de se perdre sur un volcan en fusion. Il continue ses caresses de plus en plus intimes et je ne peux plus le duper. Je suis aussi mouillée qu’une cascade après une pluie diluvienne ! Je me tortille pour essayer de le stopper.
— Tu n’aimes pas ?! C’est bizarre, j’ai l’impression du contraire ! ajoute-t-il, sardonique.
— Détache-moi, Angel.
Des larmes de honte et de chagrin coulent sur mes joues sans qu’il ne s’en rende compte, tellement il est en colère. Je ne peux pas les arrêter, les maîtriser, ce qui me met encore plus mal à l’aise. Mon hypersensibilité prend le dessus et je suis furieuse après moi. Je perds le contrôle et déteste cela, je déteste Anthony, je déteste Angel, je déteste Hugues ! S’il avait tenu ses mains dans ses poches, on n’en serait pas là !
— Allez ! Vas-y ! Explique-moi ! Je ne sais pas comment on

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