#Vengeance

Cambria Hebert, Rose Seget

Description

Cela a commencé avec une animosité inexprimée. La morsure amère de la jalousie. Et maintenant, la haine totale.

C’est lors de mon premier match de football que j’ai ressenti le premier frisson de la haine. Je l’ai regardé droit dans les yeux et j’ai senti que ses tentacules gluants m’atteignaient. Je n’avais jamais rien éprouvé de si froid et de vide auparavant.

L’effet de ce regard s’attarda, comme une promesse non dite, longtemps après qu’il soit parti.

Devenir un couple – devenir l’autre moitié d’une célébrité sur un campus n’a pas été facile. J’avais laissé tomber les murs qui protégeaient mon cœur et il avait vu au-delà de mes lunettes et de mes tendances sujettes aux accidents. Romeo et moi sommes une paire improbable, une #nerd et un sportif. Mais nous y sommes parvenus.

Et nous sommes heureux.

Zach ne veut pas que nous soyons heureux. Il veut que Romeo paie pour l’avoir fait expulser d’Omega et pour la nuit qu’il a passée en prison. Il va utiliser tout ce qu’il peut pour se venger. Y compris moi.

Alors que le temps sur le campus devient froid et que les jours deviennent sombres, la vengeance devient le centre de la vie de quelqu’un et le bonheur pour lequel Romeo et moi travaillons est menacé.

Je ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter que notre amour soit éclipsé par la haine.

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• New Adult
• Fiction

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 17
• EAN13: 9782376762522
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
19 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny
92100 Boulogne-Billancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
#Vengeance
Copyright de l’édition française © 2018 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2015 Cambria Hebert
Titre original : #Hater
© 2015 Cambria Hebert
Traduit de l’anglais par Rose Seget
Relecture française par Valérie Dubar, Jade Baiser, Lorraine Cocquelin
 
Conception graphique : © Tanya pour More Than Words Graphic Design
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-252-2
Première édition française : mars 2018
Première édition : janvier 2015
 
Édité en France métropolitaine
 
 
 
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Note de l’Auteur
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existé, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
#Vengeance
Hashtag ~ Tome 2

Cambria Hebert
 

Chapitre 1

Rimmel
 
Je ne relâche ma poigne de fer sur les accoudoirs de mon fauteuil que lorsque l’avion est complètement arrêté.
Et même à ce moment-là, je ne décrispe mes doigts que lorsque l’espèce de tunnel dans lequel les gens s’engouffrent en sortant de l’appareil est installé. L’air est étouffant à l’intérieur. Cela ne sent pas le renfermé, mais c’est loin d’être frais. Les gens autour de moi s’agitent. Les turbulences ont été particulièrement violentes durant le vol et les pleurs incessants du bébé, dans le fond, ont encore plus agacé les passagers.
Je déteste l’avion.
Mais Seigneur, je suis tellement contente d’être de retour. Je n’aurais jamais pensé regretter autant le Maryland et ses hivers rigoureux. Mais bien évidemment, ce n’est pas la région qui m’a manqué. C’est quelqu’un qui vit ici.
Tout le monde se presse dans la file qui se dirige vers la sortie de ce piège volant et mortel. Je me lève, attendant mon tour et je balance mon sac sur mon épaule. J’enlève le mode avion de mon téléphone et aussitôt, j’envoie un message.
On a atterri. J’arrive.
La réponse de Romeo est immédiate, ce qui me fait sourire.
Je t’attends.
Je jette un petit coup d’œil par le hublot juste derrière moi comme si j’allais le voir, soudain, debout sur le tarmac. L’hôtesse de l’air salue les passagers, le sourire aux lèvres en souhaitant à tout le monde une bonne journée. Nous débarquons tous dans l’allée qui conduit au terminal. Je me dépêche, je meurs d’envie de revoir Romeo.
Je viens de passer deux semaines en Floride, mais j’ai l’impression que je suis partie une éternité. Dans ma précipitation, je cogne une personne encombrée d’une valise-cabine visiblement pleine à craquer et d’un autre sac. Je ne m’arrête même pas, me contentant de marmonner quelques excuses.
Je débouche comme une furie dans le terminal que j’explore fébrilement du regard. Il y a beaucoup de monde et mon regard passe d’une personne à l’autre. Mon ventre se tord un peu quand je ne le trouve pas dans l’espace encombré. Je sais pourtant qu’il ne doit pas avoir le droit de venir jusqu’ici.
Il est certainement près du tourniquet à bagages.
Je lève les yeux à la recherche d’un panneau m’indiquant la bonne direction. Là-bas, une pancarte indique « Bagages » sur la gauche. Mais je n’emprunte pas le chemin recommandé. Mon regard reste fixé sur la personne qui se tient juste sous le panneau.
Il a enfoncé les mains dans les poches de son jean délavé. Cette attitude détendue fait descendre la ceinture du pantalon et met en valeur sa taille étroite parfaitement moulée par un tee-shirt à manche longue. Comme d’habitude, il a enfilé par-dessus sa veste aux couleurs de son université et ses cheveux sont ébouriffés.
Je plante mes yeux dans les siens, bleu saphir. Ses yeux, oh, mon Dieu… Le bleu est si intense… Il agit sur moi comme une sorte de signal d’arrêt d’urgence. Dès que je le vois, tout disparaît autour de moi. Je ne remarque même plus la foule dense autour de nous.
Le vol pénible que je viens d’effectuer n’est plus qu’un lointain souvenir et je repasserais bien deux semaines à me languir de ses caresses juste pour revivre le moment présent.
Ses lèvres s’étirent dans un sourire tendre et il dégage tellement de charme que j’ai la tête qui tourne. Romeo retire les mains de ses poches et se redresse avant de me faire un petit geste d’invitation de la main.
Je me précipite vers lui, mon sac battant mes flancs à chaque foulée. Je me jette dans ses bras en soupirant de satisfaction. Mes jambes viennent se nouer autour de sa taille de leur propre chef. J’enfouis le nez dans son cou et j’inhale profondément son parfum familier.
— Rim, murmure-t-il.
Je m’écarte un peu et ses lèvres s’abattent immédiatement sur les miennes.
Dès que nos bouches entrent en contact, il se fige. Avant que j’aie le temps de lui demander ce qui se passe, il marmonne des jurons incompréhensibles et ses lèvres bougent contre ma peau. Il m’embrasse tendrement, mais passionnément. Il y a tellement de possessivité dans ses baisers, dans la façon dont ses bras m’étreignent. J’en ai le cœur qui s’affole.
J’entrouvre les lèvres pour laisser sa langue venir au-devant de la mienne. Quand il m’effleure, le désir m’enveloppe, chaud, intense.
J’entends quelqu’un qui ricane en nous dépassant et Romeo recule légèrement, laissant ses lèvres effleurer encore les miennes quelques secondes avant de s’éloigner davantage. Il pose son front contre le mien et dit en souriant :
— Tu m’as manqué.
— Toi aussi, chuchoté-je.
Il dépose un dernier baiser sur ma bouche puis me repose sur mes pieds. Je vacille quelques secondes et il rit doucement.
— Allez, viens, on va récupérer ta valise et on rentre. J’ai envie de t’avoir pour moi tout seul.
Mon ventre se crispe, mais mon corps se détend en même temps. Nous traversons le terminal en nous tenant par la main. Il ne me relâche même pas quand il prend ma valise sur le tourniquet. Comme je reviens de Floride, je ne porte qu’un tee-shirt à manches courtes et un pantalon de survêtement. Avant de sortir dans l’air froid du Maryland, j’extrais de mon sac le sweat-shirt qu’il m’a donné le soir de notre premier baiser. Je le porte tout le temps. Une fois que je l’ai enfilé, je me tourne vers lui en souriant.
— Quoi ?
— Tu as emporté ce truc en Floride ?
— Bien sûr. Les soirées sont un peu fraîches là-bas en cette saison.
— Et qu’est-ce que ton père a dit en te voyant porter un sweat-shirt de mec ?
— Pas de n’importe quel mec. Tu es mon copain, répliqué-je en m’emparant de sa main.
— Tu as enfin parlé de nous à ton père ?
— Oui.
Même si cela fait deux mois qu’on sort ensemble, j’ai attendu les vacances de Noël pour l’annoncer à mon père. Je ne savais pas vraiment quelle serait sa réaction si je lui annonçais que j’avais quelqu’un dans ma vie. Il l’a mieux pris que je ne le pensais. Il a même dit qu’il était content pour moi.
— Et ?
— Cela a été bien plus facile que je l’imaginais. Il m’a même dit qu’il était content pour moi.
— Tu croyais que ça le dérangerait ?
Oui, vraiment. Tous les pères ne sont-ils pas bouleversés quand leur petite fille chérie rencontre un homme ? Je hausse les épaules, me sentant un peu idiote.
— Je ne savais pas trop comment il allait le prendre, en fait.
Quand il m’a demandé des précisions à propos du nom marqué dans le dos du sweat-shirt et que je lui ai expliqué qu’il s’agissait d’un surnom, il a eu l’air sceptique et m’a dit qu’il ne savait pas trop quoi penser du fait que sa fille sorte avec un garçon qui portait le nom d’un serial dragueur. Je me suis alors attendue à avoir une discussion compliquée, mais pas du tout. Il a semblé refuser de se lancer dans un sermon et a simplement ajouté que le principal, c’était que je sois heureuse.
— Il a dû voir que j’étais le mec parfait pour toi.
Romeo dépose un petit baiser contre ma tempe et nous nous dirigeons vers l’extérieur. Le vent glacial me coupe le souffle et je m’enfonce un peu plus dans mon sweat-shirt.
— Je me suis garé aussi près que possible, dit Romeo en remarquant ma grimace transie.
Nous rejoignons à grandes enjambées le parking pour arrêts courts où se trouve la Hellcat. Il m’ouvre la porti