Vous oublier... Moi? Jamais!
197 pages
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Description

Immuabilité du temps ou tout simplement Renversant ?


Après son laborieux périple au pays des amazones, Lhémion pouvait prétendre avoir gagné un repos bien mérité. C’était sans compter sur la volonté de sa sœur Shechechet qui souhaitait retrouver son passé. Les voilà repartis à l’époque du Pharaon Ounas, un roi ayant vécu quarante Quatre siècles auparavant.



Suivons-les sur les chemins émouvants de cette aventure où l’histoire se mélange avec les légendes de ces temps anciens, où le rêve est parfois aussi passionnant que la réalité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 novembre 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782368325339
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Vousoublier…
Moi ?Jamais !
LaSAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires deproduction participant à la réalisation de cet ouvragene sauraient être tenus pour responsables de quelque manièreque ce soit, du contenu en général, de la portéedu contenu du texte, ni de la teneur de certains propos enparticulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ilsproduisent à la demande et pour le compte d'un auteur ou d'unéditeur tiers, qui en endosse la pleine et entièreresponsabilité
Jean MariePérinet


Vousoublier…
Moi ?Jamais !
Prologue


Depuisle jour de notre arrivée inopinée sur cette terreinconnue, j’avais l’étrange impression de vivredans un monde on ne peut plus insolite. C’était un mondeoù l’homme n’avait encore jamais mis les piedsavant nous, un monde où la conception habituelle des chosesétait une utopie, un monde irréel avec d’autresconcepts, d’autres paysages, d’autres approches. Bref !C’était un authentique paradis.
Lespréfigurations de l’issue de cette nouvelle expériences’étaient produites fortuitement, juste après nosderniers combats contre les iconoclastes ayant attaqué enmasse le camp des amazones que nous avions eu la charge de défendreavec l’ambition de sauver le maximum de ces guerrièresde la destruction et de préserver au minimum leurs existences.
Ce voyage insolite s’était effectué quelquesjours après notre retour au palais de la grande déesseSekhmet, la maîtresse absolue d’un monde alternéque nous nommions, mes tendres amies et moi, la non-vie. Depuisquelques jours déjà, je cohabitais ici en compagnie demes êtres les plus chers et beaucoup d’autres aussi. Ilsétaient la communauté des survivantes et leur familleissue de cette guerre, définitivement perdue.
Jene me lassais pas de mes découvertes continuelles allant,d’étonnement en stupéfaction, d’émerveillementen fascination, percevant chaque jour quelque chose de nouveau, deplus ahurissant encore, de plus extraordinaire que la veille. Toutesles règles, toutes les obligations qui régissaientantérieurement mon existence, avant ce jour béni desDieux étaient maintenant entièrement obsolètes,très éloignées de tous les modèlesprônés, évangélisés, exhortéeet imposés par les gourous des différentescivilisations terrestres présentes ou passées ayantvécus sur notre vieille planète, s’arrogeant ledroit de nous imposer leurs préceptes rétrogrades.
Lescieux étaient totalement différents ; ilsdonnaient une impression d’irréel. L’environnements’apparentait plus à celui qui devait exister auxorigines des temps, lorsque notre belle planète de références’était finalement assagie après ses innombrablescolères, génératrices des nombreuses mutationsgéologiques. C’était, bien avant l’arrivéede ces iniques destructeurs du genre humain, lorsque ceux-cin’existaient pas encore.
Nousnous étions installées sur un éperon rocheuxdominant une vallée s’étendant devant nous àperte de vue. Elle était traversée par une petiterivière bordée par des arbres au feuillage touffu,serpentant à l’intérieur de prairies verdoyantes.En la contemplant, nous ressentions une douce fraîcheurapaisante nous éloignant très loin de toute contraintemorale ou physique.
La faune de ce nouveau monde était sensiblement identique àcelle que nous connaissions déjà et semblait pacifique.Aucun prédateur, à première vue, n’engendraitson lot de drames quotidiens et la végétationluxuriante nous donnait une impression de totale plénitude.Bref ! L’harmonie régnait en maîtresseabsolue sur cet univers encore préservé des exactionshumaines. Aucune des personnes transférées dans le mêmetemps que nous ne s’en plaignait.
Mérès,ma divine épouse d’origine céleste que je suivaisaveuglément depuis la nuit des temps avec quelques autresjeunes femmes toutes très proches de moi, nous avait conduitesà une époque ancienne, afin de préserver la viedes survivantes d’une guerre inique dont le territoire avaitété envahi par une communauté, d’autresamazones ennemies, dirigée par l’infâme Kara.Cette entité d’origine supérieure, bannie àtout jamais du monde de la lumière, œuvrait du côtéobscur et néfaste. Elle me poursuivait ainsi que Mérèsd’une vindicte immuable comme un chien de chasse aux sensdécuplés, dans le but évident de nous détruire.Elle était motivée par une haine implacable dont nousne connaissions pas l’origine mais dont nous supportions enpermanence les effets destructeurs, partout où nous noustrouvions, que ce soit sur terre ou dans une dimension alternée,à une époque donnée ou à une autre.
Cetteincarnation féminine était ivre de férocité,habitée par une malveillance dont personne ne pourraitimaginer la puissance. Elle s’était attachée ànos pas comme une tigresse en quête d’une proie. J’avaisappris, par inadvertance qu’elle voulait se venger de Sekhmet,notre Déesse primordiale de la dimension de la non-vie.Sekhmet était la mère de Mérès et étaitdevenue ma mère adoptive en remerciement de mon aide enverselles dans des circonstances difficiles. Pour arriver à sesfins, Kara avait incité toute une peuplade antagonique àentrer en guerre contre une ethnie d’amazones et de ce fait,contre nous qui étions venues à leur secours. Elleavait fédéré et persuadé des hordes defemmes, issues de toute la région, particulièrementbelliqueuses, et des barbares masculins tout aussi dangereux. Cenombre incalculable d’individus avait déferlé parvagues successives sur notre village à la manière d’unnuage de sauterelles détruisant tout sur leur passage.Vaincues par le nombre, nous avions été obligéesde reculer pas à pas et de rejoindre dans la précipitationune brèche dans l’espace-temps située plus aunord. Cet épisode d’origine céleste nous avaitpermis de transférer la totalité des villageois ayantsurvécu à cet holocauste dans un monde mystérieuxinconnu de tous ces gens, où régnait Sekhmet, notredéesse incontestée de cet univers étrange.
Ptéléa,la souveraine dont nous avions eu la mission de la préserverd’une mort annoncée, était une jeune femmedynamique et ouverte à toutes les discussions. Elle avait unejeune sœur nommée Corycia qu’elle couvait commeune mère poule. Celle-ci était devenue mon amie et maconfidente avant que je ne découvre qu’elle étaitma jumelle non terrestre mais cela, je ne le savais pas encorelorsque nous nous étions rencontrées la toute premièrefois.
Ellem’avait évité de me rompre les os lorsque moncheval s’était cabré. Notre attirance mutuellecomme l’évolution de nos relations, un peu pluscroissantes chaque jour, avaient contraint Mérès, mamuse des temps anciens et Astéria, ma mère divine àme dévoiler finalement ce secret. J’avais aussi apprisque cette jeune femme était déjà proche de moiaux origines, du temps où les Dieux vivaient sur terre bienavant la guerre impitoyable qui les avaient opposés auxautochtones de l’époque dont les légendes avaienttant parlé en les nommant les géants. Ceux-ci étaientpeut-être plus grand que la norme de cette époque maisavaient sans doute des mœurs similaires à ceux de Karala maudite.
J’avaisété invitée à me rendre sur cettenouvelle terre inconnue accompagnée par Danièle, monépouse terrestre dénommée pour la circonstanceHéra par les instances supérieures et de Likofot,elle-même sa sœur ayant vécu à la mêmeépoque, soit environ trois cent ans avant notre èreselon les croyances chrétiennes. Shéréret, masœur égyptienne venait, elle aussi, de cette mêmepériode, du moins, c’est ce que je pensais encore, neconnaissant pas encore ses attaches avec moi dans d’anciennesvies. Shéréret m’avait suivi au cours de cevoyage, alors que j’étais un homme, sur l’îlede Rhodes avant que celle-ci s’enorgueillisse d’une dessept merveilles du monde. Enfin, nos deux compagnons d’aventureTachka et Tachba, devenus, en fonction de circonstances extrêmes,de magnifiques guerrières dont la sveltesse et la souplesselaissaient pantois les observateurs participaient aussi àl’expédition. Beaucoup d’autres aussi, rescapéesde nos derniers combats homériques contre les amazonesadverses, liées avec les hordes de coupe-jarretincontestablement antipathiques, avaient eu la permission de noussuivre en compagnie de leurs compagnons masculins. Naturellement,Mérès, l’élue de mon cœur etAstéria, la protectrice de ma vie, nous avaient escortéeset après notre transfert, étaient restées avecnous sur cette énigmatique planète.
Lesraisons de ce transbordement important tenaient au fait que dans lemonde de la déesse Sekhmet, aucune entité physique nepouvait survivre très longtemps. Nous étions des unitéscarbones en quête d’évolution mais, comme seulesMérès et Astéria avaient la possibilitéde vivre dans n’importe quel univers, qu’il soit matérielou non, habillées d’un corps physique ou totalementéthéré, nous avions été invitéesà nous rendre sur cette terre inconnue. Tous les rescapés,hommes, femmes et enfants devaient quitter rapidement la sphèrede la non-vie qui ne pouvait qu’être, pour cestransfuges, un havre de paix temporaire.
Lechoix de la situation de notre nouvelle région devant nousaccueillir avait été décidé par Sekhmet,elle-même, après une concertation épique avec safille, l’énigmatique Mérès. Chaquediscussion entre la mère et la fille, sur un sujet personnelme concernant, s’effectuait toujours dans des conditionsparticulièrement orageuses ; chacune de ces deux entitéscélestes défendant farouchement son opinion. Mérèsavait sans nul doute bataillé âprement avec sa mèrepour obtenir ce qu’elle voulait. Il faut reconnaître quema muse était très volontaire ; je pourrais mêmeassurer, sans courir le moindre risque d’être désavouée,qu’elle avait un caractère parfois difficile. Quand onavait approché comme moi, la délicieuse Sekhmet etsurtout après une conversation même anodine avec elle,on repartait rarement avec la tranquillité dans le cœurmais plutôt avec la peur au ventre. Sa fille ne pouvait que luiressembler mais ce clin d’œil sur le caractère dema belle n’était pas fait pour me déplaire. Cen’est pas que j’aime les conflits seulement j’adoraisme mesurer à elle. C’était

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