Wipe Out

Charlie Dark

Description

Dean, la trentaine, désabusé, plaque tout pour un mois : direction Hawaii. Il quitte son petit-ami, ses responsabilités, il a besoin de faire une pause, de savoir où il en est dans sa vie. Il s’installe pour ces vacances inopinées dans un luxueux hôtel de la belle île de Maui. Bien décidé à s’occuper, il suit des cours de surf et fait alors la connaissance du professeur de l’établissement : Kaipo. Ce bel Hawaiien, au sourire aussi doux qu’il possède un regard sombre, attise tout de suite son intérêt.

Entre Kaipo et Dean, l’attirance est rapidement présente, mais il faut du temps au Californien pour se laisser apprivoiser par le surfeur. Il a dû mal à concevoir qu’un homme tel que Kaipo puisse être attiré par lui, mais le feu brûle et la tension augmente.

Que se passera-t-il une fois les vacances terminées ?

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• Littérature
• Fiction
• Gay
• LGBTQ+

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 17 novembre 2022
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782384402809
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Wipe Out
Copyright de l’édition © 2022 Juno Publishing
© 2022 Charlie Dark
Relecture et correction par Sandrine Joubert, Valérie Million
 
Conception graphique : © LJ Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-280-9
Première édition : novembre 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Je dédie ce roman à ma maman qui m’a non seulement prouvé que l’amour dépassait les limites, mais qui m’a surtout démontré que même au plus profond des ténèbres, on pouvait se relever.
Elle est mon héroïne, elle est ma fierté et elle sera à jamais mon exemple.
Maman, je t’aime.
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Je voudrais avant toute personne, remercier ma femme avec qui j’ai exploré Hawaii lors de notre voyage de noces et qui m’a donné envie d’écrire mes histoires là-bas.
Elle avait choisi cette destination après avoir un peu trop regardé des téléréalités qui se déroulaient là-bas, et pour l’anecdote, au début, je trouvais que ce n’était pas un assez bon argument pour m’y rendre, mais en découvrant ces paysages à couper le souffle et cette douceur de vivre qui règne sur ces îles, je me suis trompée et comme souvent, ma femme a eu raison. <3 Je t’aime
Merci à la douce, mais aussi avisée Emilie May qui est une amie auteure dont j’adore le travail et qui a été mon Alpha sur ce roman. Tes précieux conseils m’ont porté dans la bonne direction, merci infiniment.
Merci à mes ami. e. s qui sont là chaque fois et qui me soutiennent, me portent, m’encouragent, m’apportant des gâteaux et des mots adorables pour me donner l’envie de me dépasser. Merci d’être là, merci, Coco, JS, JL, Alex, My et Juju <3 Je vous aime <3 (Vous noterez que j’aime donner des abréviations à mes am.i.es ah ah)
Merci à ma maman, je sais qu’elle ne me lit pas, ce n’est pas une grande lectrice, mais elle m’inspire plus qu’elle se l’imagine et cette histoire parlait de son combat. Celui dans lequel j’ai essayé d’être présente au mieux et duquel elle en est ressortie plus forte, plus incroyable et encore plus merveilleuse à mes yeux. Tu es une battante et je suis fière de toi, tu es mon modèle.
Pour finir en Beauté : merci à Juno, à chacune des étoiles qui constituent cette constellation fabuleuse qu’est cette Maison d’Édition… Oui, ici c’est une vraie maison et je me sens chez moi avec vous les filles <3 Merci d’être toujours présentes, passionnées, drôles, investies, justes et fantastiques !
 
Merci à vous qui m’avez lu, à vous qui avez découvert, peut-être pour la première fois un de mes romans ou qui me suivez depuis longtemps.
Merci du fond du cœur, mes histoires sont les vôtres <3
 

 
 

 

 

 
Prologue
 
 
 
 
Est-ce que l’on peut oublier d’aimer ?
Voilà la question qui avait poussé Dean Hake à reconsidérer sa relation avec Aaron Langher. Relation qui avec le temps avait fini par s’étioler et se déliter dans un quotidien des plus affligeants, oubliant même de faire l’amour durant des semaines.
La passion s’était consumée avec fulgurance, pourtant Dean avait cru avoir trouvé l’amour de sa vie, le grand amour avec Aaron, mais non…
Ce constat l’attristait horriblement.
Il venait de perdre cinq années. Cinq années à miser sur le mauvais cheval, à investir son temps, son argent dans ce qui était à présent un terrible gâchis.
Dean était habitué à faire de la rentabilisation et avec Aaron, il avait juste perdu du capital temps et jeunesse.
L’ennui était si écrasant qu’il soupirait lorsqu’Aaron rentrait le soir chez eux. Quand il le voyait, il n’éprouvait plus rien, il avait l’impression d’avoir oublié l’amour, d’avoir oublié qu’un jour il avait désiré ce bel homme.
Maintenant, Aaron était un trentenaire roux, yeux noisette, rides peu marquées, avec un physique que Dean finissait par trouver quelconque et bourré de manières qui l’horripilaient. Il ne supportait plus sa façon de bouger ses mains et de s’essuyer la bouche de façon exagérée avec une serviette. Il n’en pouvait plus de ses lunettes qui refusaient de tenir sur son nez. Il avait en horreur ses rires qui se coinçaient dans son nez et pire que tout : il ne pouvait plus sentir son odeur.
Pour Dean, le tableau était très simple, mais extrêmement peu reluisant : ils devaient rompre.
Ils devaient admettre à la face du monde que leur couple n’était pas aussi idyllique qu’ils l’avaient laissé penser. Il allait devoir endurer, non seulement cette rupture nécessaire, mais en plus, encaisser les regards de leurs amis en commun, de leur famille. Ils allaient devoir se partager les souvenirs et le mobilier, ainsi que leurs connaissances.
Dean était déjà fatigué, du temps et de l’énergie que tout cela représentait.
Le dire à Aaron serait facile, impossible que son compagnon n’ait pas remarqué le fossé énorme qui s’était creusé entre eux durant ces derniers mois.
Dean pouvait supporter de quitter Aaron, mais pas ce qu’il allait devoir subir par la suite. Les reproches, les regards, les insinuations sournoises.
Cinq ans… et il ne reste que du vent.
Un château de cartes qui s’écroulerait sous ses doigts ne ferait pas plus de dégâts.
Dean prit donc la décision de quitter Aaron le soir même. Il ne prit pas de gants, car ce n’était pas dans son habitude. Il ne pleura pas non plus et même si Aaron eut l’air de vouloir se « battre pour son couple », Dean se montra clair et sans appel.
C’est fini.
Des mots simples qui lui redonnaient enfin une liberté à laquelle il n’avait pas spécialement aspiré.
Dean attrapa sa valise déjà préparée, laissa ses clés sur le comptoir et en guise d’adieu dit simplement :
— Je pars en vacances pendant un mois. Quand je reviens, nous vendrons l’appartement.
Et puis, il quitta ce lieu qu’il avait appelé « maison », sans ressentir l’impression d’abandonner son foyer. Il quitta L.A. également et monta dans un avion, coupant son portable personnel, avec la ferme intention de ne pas le rallumer avant son retour. Il avait envoyé un simple texto à ses proches.
 
J’ai quitté Aaron.
Il va sans doute t’appeler, ou pas.
Je prends quelques jours de congé, j’ai besoin de respirer.
Je t’appelle quand je rentre.
Dean.
 
Simple concis.
Et alors que l’avion décollait, Dean ne regardait pas par le hublot, il était focalisé sur ses pensées.
Il se mit à respirer plus librement, comme si on venait de lui ôter un poids de la poitrine.
Je suis prêt. Prêt pour un nouveau départ.
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
L’hôtel était plein de touristes, mais pas le genre qui osait se promener en tongs et short de bain à l’effigie de Superhéros tendance, non, cette clientèle-là était fortunée et Dean apprécia cela. Il n’avait pas envie de passer ses vacances entouré de mômes braillards, insolents, de parents débordés et de pâtés de sable minant la plage.
Il voulait la paix. Et c’était précisément la raison qui l’avait poussé à lâcher une belle part de son capital retraite dans ce séjour de haut luxe sur l’une des îles les plus touristiques d’Hawaii.
Il n’aspirait qu’à la tranquillité, le repos, le calme, le soleil, la détente et la bonne nourriture. Le tout, seul.
Il avait besoin de se retrouver, de se dire que la vie en solo pouvait être aussi passionnante et riche qu’en duo, même si cette dernière année écoulée avec Aaron ressemblait plus à un simulacre de relation…
La plage était splendide.
Du sable fin blanc à perte de vue et cette eau… cristalline à souhait, chaude, avec de belles vagues.
Dean était au premier jour de ces vacances impromptues et il savait en posant les yeux sur cette baie privatisée qu’il avait fait le bon choix.
Sa hiérarchie en apprenant qu’il posait tous ses jours de congé d’un seul coup n’avait pas franchement apprécié, mais il était l’un des éléments phares de sa boîte, alors, en grinçant des dents, ils avaient accepté. Dean n’en pouvait plus de cette vie devenue presque robotique : travailler, manger dans son bureau, p