N.B. : A ne pas refaire !
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Description

Il s'agit du témoignage de la vie affective de l'auteur.
Joséphine, aujourd'hui âgée de 50 ans, a pris conscience qu'elle ne pourrait désormais plus aimer un homme d'un amour inconditionnel, sans réserve, sans crainte et en totale confiance.
Les expériences qu'elle a vécues et les trahisons qu'elle a subies depuis sa plus tendre enfance, l'ont définitivement placée face à la vraie nature de l'homme : trivial, menteur, tricheur, manipulateur ... Triste constatation !
Certes, tous ne sont pas semblables ; mais alors Joséphine aurait-elle joué de malchance tout au long de sa vie ?
Quoi qu'il en soit, l'auteur n'encourage pas les femmes à détester copieusement la gent masculine, mais elle les incite à la plus grande prudence, au sein d'une société sans foi ni loi !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 décembre 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332665911
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-66589-8

© Edilivre, 2015
Préface
Aucun sujet depuis Freud n’a été autant débattu depuis des années que celui de la sexualité !
Et pourtant, ce ne sont pas les réponses freudiennes qui ont libéré notre esprit de cette entité à la frontière entre le corps et l’esprit, qui fait pleinement partie de notre être.
Les différentes études ou expériences réalisées après Freud sur ce domaine n’ont pas permis de délimiter un “ corpus sexualis ” universel. La libéralisation du sexe comme arme de propagande communiste, de même que la révolution sexuelle post soixante-huit n’ont pas non plus permis de nous libérer des vieux démons religieux liés à l’image du corps.
Cette image diabolisée depuis des millénaires rend la pensée érotique coupable… et l’acte n’en parlons pas… Pourtant le foisonnement des sites de rencontres, des clubs échangistes, des tours sadomasochistes etc… nous pousseraient à croire en une évolution favorable des mœurs. Et pourtant… Comme tous les rapports humains, la sexualité peut se révéler comme un formidable objet de domination, de contrainte, voire de répression et d’humiliation.
Reste-t-il une place pour une sexualité libre de toute interprétation freudienne, de toute culpabilisation ou de tout rapport de force ? Certainement…
Mais pourtant, combien de femmes tombent dans le piège, dans le filet des hommes avec peu de scrupules et qui, depuis la nuit des temps, utilisent le corps de l’autre pour leur unique plaisir, pour satisfaire leur domination masculine, quitte à laisser dans leur sillage une souffrance tant psychique que physique.
L’érotisme est connu des femmes mais finalement peu pratiqué, et cela souvent à cause des hommes. Pourtant, à l’intérieur ou à l’extérieur du couple traditionnel, il permet un épanouissement que vient chasser la violence des frustrations d’antan…
Nous avons encore tant de choses à découvrir, et surtout à vivre pendant cette période si courte que l’on appelle la vie Ch. Douesse
Chapitre I
« La famille est plus importante  que les individus qui la constituent »
Moses Isegawa Romancier ougandais né en 1963 à Cawempe
«  Ouvres-toi davantage aux autres, continue de t’épanouir  » ; «  Multiplie les conquêtes. Tu as tous les atouts en main : tu es mignonne, intelligente, tu as de l’esprit et tu sais faire !  ».
Voilà ce que m’a dit un jour un ami, soucieux de mon bien être…
Comme il avait raison !
Cela devenait urgent pour moi de profiter un peu de ma vie, après être passée sans transition de l’enfance à l’âge adulte, loin d’avoir vécu une vie normale, libre et insouciante, comme auraient dû l’être d’abord ma vie de petite fille, ensuite de ma vie d’adolescente et enfin ma vie de femme adulte.
Privée de ma mère à l’âge de 2 ans suite au divorce de mes parents, contre toute attente j’avais été confiée à mon père qui avait fait de son mieux pour m’élever avec l’aide de ma grand-mère maternelle et de mon oncle, le frère de ma mère, qui était aussi mon parrain.
Ajoutées à ce cercle familial très restreint, quelques personnes proches, qui m’avaient prise régulièrement sous leur aile, tous me témoignant amour, tendresse, attention et protection.
Outre toute l’affection qui m’était prodiguée quotidiennement, tout ce petit monde s’évertuait régulièrement à m’apporter tout le confort ainsi que le bien-être matériel et moral qui lui semblait nécessaire.
C’était à celui ou celle qui m’offrirait la plus jolie petite robe… et pas de robe sans les chaussures assorties… et il ne fallait pas non plus oublier le petit manteau ou la petite veste qui allait bien… Puis, il y avait aussi les jouets… et tout le reste…
Et comme j’étais, paraît-il, une enfant sage et très bien élevée, personne n’hésitait jamais à m’emmener partout : dans les magasins, au cinéma, au théâtre, dans les musées, au restaurant…
J’ai goûté aux escargots et au marcassin à l’âge de 5 ans… j’ai adoré !
J’ai découvert «  Casse-Noisette  » à l’âge de 6 ans… puis «  Tintin et le Temple du Soleil  » dès sa sortie au cinéma en 1969, et de nombreux autres spectacles…
Mon oncle, personnage érudit et raffiné, m’a donné le goût de la littérature, du jazz et de la musique classique, notamment. Et il m’a fait partager sa passion pour l’Espagne : Madrid et son gigantisme, Barcelone et son éclectisme tant ethnique que culturel, l’Andalousie et ses influences mauresques, la sensualité de ses danses, l’âpreté de sa terre brulante, la rusticité de la vie et de ses habitants…
Une vie de conte de fée pour une petite fille ! Jusqu’à l’âge de 8-9 ans…
Puis, mon père a fait une rencontre : une femme de 17 ans sa cadette. A l’époque, elle était en instance de divorce, mère d’un garçon de mon âge et d’une fille de deux ans plus jeune : mon frère et ma sœur !
A partir de là, le cerveau de mon père s’est décroché et s’est niché pour toujours au fond de son pantalon ! Madame a pris les choses en main : renversement complet de la situation !
Une personnalité castratrice, autoritaire à l’excès, qui a instauré un régime totalitaire (et pour cause elle travaillait à l’armée !) : discipline militaire (lever et petit déjeuner à heure fixe, passage à la salle de bains chronométré, de même que le temps imparti pour les trajets reliant la maison à l’école…) ; brimades et punitions sévères (je me souviens que mon frère, qui n’aimait pas les asperges, a été contraint d’en manger une assiette pleine sur les escaliers de la cave et comme il ne pouvait pas les avaler, la séance s’est terminée par un lancer de pantoufle à semelle compensée dans son dos : le choc et la douleur l’ont fait tomber dans les pommes !), privations, restrictions (vêtements d’occasion et dans tous les cas vêtements que nous n’avions pas le droit de choisir, jamais de friandises, de très rares autorisations de nous rendre au cinéma, où nous y étions amenés en voiture et attendus à l’issue de la séance ; et si nous nous attardions à discuter avec une connaissance, un copain ou une copine, nous avions droit à la réprimande, dans le meilleur des cas…) ; les corvées de ménage : nous avions chacun nos tâches attitrées…
J’en passe…
Difficile à croire, mais pourtant c’est la stricte vérité ! Tous les trois subissions son diktat !
Plus question de restaurants, de spectacles divers et variés, d’ouverture sur l’apprentissage et la culture.
Pas non plus d’activités extra-scolaires (on m’interdisait désormais de jouer dans la petite troupe de théâtre de mon école), hormis l’autorisation d’aller la piscine le samedi après-midi, mais simplement pour éviter d’encombrer nos parents. Au moins, cela nous donnait l’occasion de rencontrer d’autres personnes, car nous vivions un peu en autarcie et n’avions jamais d’autorisation de sortie avec des jeunes de notre âge.
Très peu de souvenirs de vacances en famille : je me souviens d’une année où nous avions été placés en colonies pendant que nos parents...

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