Pentacle et Nécromancie

Eliphas Llewy

Description

Nous tenons à rassurer nos lecteurs sur l’objectif de cet ouvrage. Celui-ci, doit être compris comme ne relevant que d’un intérêt purement intellectuel et profondément culturel, dont la curiosité pour les écrits mystérieux et ésotériques d’un homme de la Renaissance Française, reste le moteur essentiel. Si la lecture de cet ouvrage ne demeure pas dangereuse en elle même, s’essayer à l’utilisation des « Recettes » qu’il contient est à proscrire et à rendre tabou. Loin d’être une Ode à la Sorcellerie Démonologique et Pentacluède, ce livre ne doit donc pas pour autan, tomber entre toutes les mains. Jamais personne, ne doit utiliser les pages de cet ouvrage dans un but d’Appel ou de tentative d’utilisation des « Êtres qui attendent derrière la porte ». Dans ce sens, reprenant les paroles du Sorcier Jean Albert Adelgreif, nous ne pouvons que souligner qu’« il vaut mieux ne pas croire aux pouvoirs des Pentacles, plutôt que de s’y abandonner ».

Informations

• Publié par: Les Éditions du Net
• Date de parution: 25 mai 2012
• Nombre de lectures: 23
• EAN13: 9782312003573
• Langue: Français

Extrait

Pentacle et Nécromancie
Eliphas Llewy
Pentacle et Nécromancie
Selon un manuscrit du XVI e siècle du Sieur Mathurin Macé Lescuyer
Grimoire d’Invocation de Muhammad avec l’explication du Grand Pentacle de Salomon





LES ÉDITIONS DU NET
70, quai Dion Bouton 92800 Puteaux
Aux Enfants de la Lune et autres Rêveurs









© Les Éditions du Net, 2012
ISBN : 978-2-312-00357-3
Avertissement
Nous tenons à rassurer nos lecteurs sur l’objectif de cet ouvrage. Celui-ci, doit être compris comme ne relevant que d’un intérêt purement intellectuel et profondément culturel, dont la curiosité pour les écrits mystérieux et ésotériques d’un homme de la Renaissance Française, reste le moteur essentiel.
En aucune manière, notre travail sur l’ouvrage original du Sieur Mathurin Macé Lescuyer, ne doit être confondu avec une tentative de corruption des pensées, qui puiserait sa logique dans des caractères obscènes et des jeux dangereux. Notre travail n’a pas pour but, de remettre au goût du jour un livre de Sorcellerie et un Grimoire d’Invocation. Cet ouvrage n’a pas pour objectif, de porter atteinte aux Religions et aux Croyants, quelle que soit leur Foi. Nous ne nous prononçons ni ne prenons parti, sur les thèmes abordés. Mais, si nous, nous avons réussi à rester neutres, nous mettons cependant en garde nos lecteurs, sur ces thèmes portant foncièrement atteinte à des choses sacrées.
En effet, il est certain que le contenu de cet ouvrage peut facilement s’assimiler à un genre de littérature dangereux, voir malsain. Cette littérature qui a existé depuis l’invention de l’écriture, n’était pas rare au XVIe siècle, époque de rédaction du manuscrit original dont nous faisons l’étude. Nous gardons cependant en conscience, que les parties abordées dans ces pages, représentent des risques réels pour celui ou celle dont la foi n’est pas assez forte ou dont l’esprit troublé serait tenté par la Pratique des Incantations et Appels. Cette faiblesse en effet, serait susceptible de lui nuire gravement. Il faut du recul et la capacité nécessaire à affronter le récit de choses difficiles, inexpliquées et qui doivent rester inexplicables, parfois logiques ou irrationnelles, mais qui restent toujours foncièrement malsaines. Si la lecture de cet ouvrage ne demeure pas dangereuse en elle même, s’essayer à l’utilisation des « Recettes » qu’il contient est à proscrire et à rendre tabou. Loin d’être une Ode à la Sorcellerie Démonologique et Pentacluède, ce livre ne doit donc pas pour autan, tomber entre toutes les mains. Jamais personne, ne doit utiliser les pages de cet ouvrage dans un but d’Appel ou de tentative d’utilisation des « Etres qui attendent derrière la porte ». Dans ce sens, reprenant les paroles du Sorcier Jean Albert Adelgreif, nous ne pouvons que souligner qu’« il vaut mieux ne pas croire aux pouvoirs des Pentacles, plutôt que de s’y abandonner ».
Avant-Propos
C’est en 1996, que Guillaume de B. [1] racheta le domaine de Macé en Loire Atlantique. Ces terres et cette demeure avaient été perdues deux cent ans auparavant, durant la révolution française.
De noblesse de terre, les ancêtres monarchistes de Guillaume de B, véritables seigneurs fonciers d’un vaste domaine, avaient fuit la France après la deuxième bataille de Cholet en octobre 1793. Ayant prit part à la Chouannerie dès les premières heures du soulèvement, la famille qui ne s’appelait pas encore de B., mais Macé Lescuyer, s’établie en Angleterre à I., dans la région de Suffolk. Ruinée en quittant la France, elle refit cependant fortune en prenant part au commerce triangulaire au XVII e siècle avec le Nouveau Monde. Puis, elle travailla à faire fructifier son capital, en participant activement à la construction navale au XVIII e et XIX e siècle, en développant, notamment, des brevets à l’usage des machineries des navires à vapeur.
Il fallut attendre la fin du XX e siècle, pour que la dernière branche de la famille B., ne revienne en France. Ce fut à l’occasion de l’union par mariage de l’héritière, la Baronne E. de M. L. de W., au Conte C. L. de B. Le retour sur les terres de ses ancêtres amena le fils unique issu de cette union, Guillaume de B., à racheter l’ancien domaine de M. et à y faire de grands travaux.

La ferme fortifiée du XIII e siècle, devenue manoir au XIVe, fut reconstruite. Les chemins de passage qui avaient été abandonnés, furent rétablis et la propriété reprit peu à peu de sa splendeur d’antan. Le domaine comptait de nombreuses dépendances, dont certaines, étaient plus anciennes que la partie du manoir datant pourtant du roi Saint Louis [2] . Ces ruines soufrèrent cependant, de l’absence de fond pour être réhabilitées rapidement. Ce ne fut qu’en 2005, que les travaux commencèrent sérieusement, appuyés par une aide de la Commune et de la Région et que la remise en état des derniers bâtiments, commença.
Non loin, de cette dernière partie, des puits oubliés furent remis au jour. Et c’est en découvrant ces derniers, que les Architectes des Œuvres Architecturales Historiques de la Région des Pays de Loire [3] , détachés à la restauration, découvrir que ces fosses étaient en réalité un vaste réseau de souterrains éboulé par les ans. L’espoir d’y faire des découvertes intéressantes, ne se matérialisa cependant qu’en 2007, date à laquelle de nombreuses poteries moyenâgeuses, des tommettes en terre cuite, du carrelage d’une grande finesse, ainsi que des pièces rares d’armes et d’armures furent découverte [4] .
Le plus incroyable restait cependant encore enfoui. Une salle oubliée et en parfaite état, meublée à la mode de la renaissance, fut retrouvée. A l’intérieur de cette pièce cachée, sur un bureau de chêne, un manuscrit parfaitement conservé, protégé sous une épaisse cloche de plomb et datant du XVI e siècle, attendait juste qu’on le retrouve.

Ce sont les mystères que contient ce manuscrit que nous vous proposons dans ces pages.

Afin toutefois, de permettre une meilleure compréhension de ce document unique, nous avons prit la liberté, avec l’accord des propriétaires du Manuscrit, les ayants droit de la famille de B. et le Conservateur de la Grande Bibliothèque des Œuvres Interdites de France, Monsieur Arnault Bourcelier, de le partager en deux parties. Plutôt que de vous le faire découvrir dans sa version brute, au français ancien et difficile, mélange de breton, de latin, et de françois, les citations tirées du manuscrit original, garderont le vocabulaire et la grammaire d’époque, mais seront suivies d’une adaptation en langage actuel.
La première partie, reprendra la biographie générale de l’auteur de ses mémoires, Mathurin Macé Lescuyer, Sieur de la Fontaine, de son époque, de sa naissance au dernier jour de sa vie.
La deuxième partie, répondra à ses découvertes et à sa quête de l’interdit, par le détail des recherches qu’il entreprit afin de dénouer les Arcanes Diaboliques dans lesquelles il va progressivement se perdre. Cette deuxième partie, prend naturellement le nom de l’ouvrage de Sorcellerie qu’il nomme de lui-même, Grimoire d’Incantation de Muhammad.

Introduction
Première page des Mémoires de Mathurin Macé Lescuyer, Sieur de la Fontaine (1529 – 1601) - Paroisse de Saint Pierre, Ancenis, Pays de Nantes, Territoire de Bretagne.
« C’est gran ioy que moy, encor vivant pour le iour d’huy, refpir touiour de mon anima non perdu, alor que nulemen confeffée. I’ai touché la, ou perfonne ne doit toucher. Au plus des grans malheurs, i’ai cherché à tenir en ma maing le pouvoir de Dieu. Metz misericorde que noste feigneur Iesus Chrift, n’a pas pour mon malheur ourdi à ma perte. Que gran pitié il a esprouvé pour me faire eschaper à la terrible fouffrance que le malin inventa pour me perde. Il m’eft néceffaire d’avertir les autres gentes que la voy que i’ai menée ne conduit qu’a la ruine de l’anima & non au vesritable pouvoir. Les enfers font las, à note porte & fi vous ouvrez la lourd cogne, alor vous vous condamné à suivre le malin jufque dans la tombe. I’escry pour donner moyen à toute forte de perfonne de ne pas fuivre fe qui fe dit a l’ombre des fortilesges. »
Traduction : « C’est une grande joie pour moi, d’être encore vivant aujourd’hui, heureux de ne pas avoir perdue mon âme, alors que je ne suis pas confessé. J’ai t