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Description
Petites histoires poétiques, fantastiques et saugrenues qui s'enchaînent à bon rythme dans une petite foulée de mots soulignant l'absurde, ou le rêve, ou encore la poésie de la vie.
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 03 septembre 2013 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782332616418 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-332-61639-5
© Edilivre, 2013
Dédicace
A mes enfants Julien-Pierre et Olivier
Pour Julien-Pierre
Bébé
Quand tu t’émerveilles en babillant de joie et que tu regardes tes petites mains, papillons dociles tournant à ta demande, virevoltant, à droite, à gauche, à ta guise et sous ton regard ébahi de petit homme, qui déjà cherche en silence le fonctionnement de son petit corps dans l’espace, mystère qui t’accapare et te pose déjà si petit, à ta dimension d’homme.
Bébé, comme tu es beau et déjà si grand.
Musique
Au fur et à mesure qu’ils grandissent, la musique change, toujours aussi belle elle va crescendo, puis piano, pianissimo pour reprendre plus marquée… andante.
Quand je retrouve à vos vingt ans et par moments, cette innocence de votre enfance. Votre beau sourire et vos beaux yeux, la joie de vivre, c’est merveilleux. Adultes heureux et pas peureux.
Jamais je ne changerai de disque puisque d’abord ce n’est pas mon choix.
Que la musique de nos enfants puisse toujours vibrer en chacun de nous, et comme l’oiseau, qu’elle continue à nous donner des ailes pour voler.
Juste à l’écouter grandir et vieillir de joie !
Peut-être est-ce l’enfant que nous avons été qui nous permet de traverser l’âge adulte, et d’en apprécier et les joies et les peines avec plus d’intensité.
Evelyne de Gracia
En une seconde
Je t’ai aimé.
Petit homme de ma vie de mère, une seconde m’a suffi pour t’aimer passionnément.
Ton beau visage calme et doux, sourire comblé dans cette frimousse heureuse.
Pyjama jaune poussin pour cet enfant qui dort béat, heureux déjà de la vie qui l’attend.
Il dort du sommeil du juste et ce sommeil, jamais ne le quittera.
Sourire heureux d’être là en ce monde.
Merveille dans la merveille du monde.
La tendresse de Rosa Maldita
Elle a pris racine en moi au moment même où mon fils a poussé son premier cri ! Dans les méandres souterrains de mon cœur, elle a ouvert des serrures cachées dévoilant à mon cœur atrophié des plénitudes en escarboucle.
Comme par miracle, j’ai oublié à ce moment précis toutes les grivèleries dont j’avais pu être la victime innocente. Dentelière utopique que j’étais alors, volant dans un aéronef rempli de contes de fées, c’est en vivant ce moment là que la douce réalité m’a ouvert les yeux à la tendresse infinie du monde. La figure de mon fils souriant aux anges a effacé toutes les doléances que j’aurais pu avoir.
Foin des snobinards qui font monter la moutarde au nez !
Nous n’avons pas de temps à perdre avec eux.
Depuis ce moment, je passe en boucle à chaque instant de ma vie, un microsillon où le rire se partage, où l’amour s’échange dans la tendresse des mots et dans celle très pudique du silence ou le recueillement de la lecture.
Je suis ma route comme l’escargot tranquille dans le silence et aussi dans la joie !
Je m’accorde ce privilège de trouver le monde beau plein de TENDRESSE.
L’ouragan et la brindille
Il était une fois une petite brindille insouciante qui se baladait en forêt le cœur léger. Elle était partie se promener dans la forêt, son sac à dos sur l’épaule de bonne heure le matin et sans trop réfléchir à la météo et au reste. Insouciante et légère elle sautillait. Elle avait déjà marché toute la matinée sans même songer à revenir sur ses pas, quand l’orage se mit à menacer. Le ciel se couvrit et devint noir. Le vent commença à se lever et tous les arbres de la forêt au lieu de chuchoter gentiment dans le soleil du matin, se mirent à hurler des gros mots....