Affres solitaires

Basile Difouo

Description

« ...Enfin je retrouve la jubilation
La cordialité de cette époque aujourd’hui lointaine et proche
La félicité des jours de gloire
L’ivresse de la réussite
Les délices de l’allégresse
Les folies de l’ambiance
Et la cure des nuits de peine

Tout cela sans l’ombre du mal
Sans la hantise chimérique du vautour malveillant
Sans le soupçon du traître des muses
Sans le mugissement des cerbères affolés
Sans la rancune des astres de la vengeance
Et sans la haine des apôtres de la décrépitude...

Ensemble nous étions nous sommes et nous serons
Ensemble, on reprendra ce que nous suspendîmes en hâte
Ensemble nous verrons nos rêves d’avant se réaliser
Ensemble la guerre autour de nous et des nôtres
Se transformera en extase en contemplation et en béatitude
En émerveillement en recueillement et en exaltation

Nous marcherons main dans la main... »

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 24 février 2016
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782334062626
• Langue: Français

Extrait

Couverture
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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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Tél. : [phone] – Fax : [phone]
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Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-06260-2

© Edilivre, 2016
Du même auteur
Du même auteur :
– Ères incertaines (Nouvelles), Edilivre, 2015 ;
– Le jour où… (Roman), Edilivre, 2016 ;
– Terre d’accueil (Roman) en cours d’édition chez Edilivre.
Citation


Un bonheur égoïste s’amoindrit
Tandis qu’un malheur égoïste s’amplifie.
En revanche, un bonheur partagé s’intensifie
Alors que le malheur partagé s’attenue.…
(Épanchements oiseux, p. 41)
Dans ton regard
À un ami bienfaiteur.
J’ai aperçu dans ton œillade pour la première fois
La grande et imposante lueur d’espoir
J’y ai laissé germer ma source de gloire
Je ne voudrais pas quitter ton monde sans te le faire savoir
Sans avoir assez profité de cette ressource naturelle
Je ne voudrais pas m’en passer si je n’épuise sa mine
Toi aussi tu as fait preuve d’extrême compréhension
Toi seul as su assainir le sentier
Qui pour moi aujourd’hui est sans gêne
Tu n’as laissé personne te distraire
Même les plus sceptiques ne t’ont pas ému
Les plus méfiants t’ont laissé indifférent
En effet toi seul as cru vraiment en moi
Comme jamais par le passé personne ne l’avait fait
Tu m’as conquis l’âme et libéré les muses
Mais je n’ai pas su t’honorer
Je suis sûr que tu me saisis
Car tu m’as toujours compris
Au fond de ton regard je perçois encore
Le signe de la miséricorde
Le reflet de la commisération
Le germe de la sympathie
Je t’ai trahi j’avoue mais je me rachèterai rassure-toi
Hier aujourd’hui ou demain
Je te ferai retrouver le sourire d’antan
Condamne-moi si cela te soulage un peu
Acquitte-moi si comme avant ton cœur est doux
Excuse-moi si tu te sens réellement offensé
Je ne t’oublierai jamais
Pour toutes les joies que tu m’as procurées
Je comprends leur méfiance
Mais ta haine me transperce l’âme
Ignorons-les et amorçons le tournant décisif
Tu crois que je te méprise
Ton regard me dit que tu espères encore
Tu te dis que je devrais faire mieux
Mais tu ignores peut-être que je compte miraculer
Seulement pour te voir sourire
Tu admets et confonds désormais les valeurs contraires
Non ! Rien n’a changé je te le dis
Accepte ma rédemption et je te le revaudrai par mille
Ton regard m’a construit mais tu l’ignores peut-être
Ton attentionné clin d’œil m’a fait naître et renaître
Il contient mon labeur et mon repos de maître
Tout ce qui me reste a pris place dans ce siège de l’espoir
Dans ton coup d’œil ma vie a changé
Et au fond de ce regard je voudrais retrouver la quiétude
Et non cette solitude qui semble y gambader majestueusement
Et non ce désarroi qui y chemine sans souci d’abandon.
Victoire(s)
Ô victoire !
Victoire ou victoires,
Aucune différence.
Sursaut d’orgueil ou quête permanente ?
Peut-être l’un et l’autre
Toujours l’invisible inquiétude prend place
Qu’est-ce la victoire ?
Le chant de gloire ?
Ou plutôt les encensements et les éloges ?
Qu’est-ce la victoire ?
Mes jouissances sont internes
Mes joies sont profondes
Mes liesses sont solitaires
Elles ne sont pas patentes
Toutes sont lamentablement latentes
Pires qu’une vaine attente.
Par contre mes peines sont apparentes
Mes chagrins épidermiques
Mon affliction est flagrante
Mes affres sont ostensibles
Ces tourments s’avèrent quelquefois solitaires.
Je ne suis pas en quête de reconnaissance.
La gratitude me rend ivre
Et je hais généralement sa source
Je réprouve son abondance
Je récrimine...