Amour à Sahen
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Amour à Sahen , livre ebook

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Description

Il y a près de 40 ans, l’amour m’apparaissait comme un sentiment schizophrénique qui se plait à porter un double visage : celui des cieux comme un intense bonheur quasi irréel et celui des affres des douleurs des enfers. Si sa flamme brûle et consume pour élever et porter, elle brûle et consume aussi pour enfoncer et annihiler. Et pourtant il a fallu 40 ans pour apprendre et assimiler l’enseignement de l’école de la vie à savoir : l’amour est le seul sentiment qui vaut la peine d’être vécu par l’Homme. Aussi aujourd’hui, je regarde avec un brin amusé, cette griffure enfin acceptée et donc apaisée, ce don de Dieu aux hommes

Informations

Publié par
Date de parution 19 juin 2013
Nombre de lectures 4
EAN13 9782312011363
Langue Français

Extrait

Amour à Sahen

Jean-Claude Mounkala
Amour à Sahen










LES ÉDITIONS DU NET 22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
Du même auteur :
Pour 10 000 FCFA : ta vie , Nouvelle parue dans « Recueil de nouvelles primées dans le cadre du 7 e concours radiophonique de la Meilleure Nouvelle de Langue Française, ACCT, Collection Monde Noir Poche, Paris, 1984.
Sans Visage , « Poème chanté sur des airs de musique » ; Les éditions La Bruyère, Paris, 2011.
Confidences à ma Mer, Les éditions Nadzïâ, Saint-Maixant, 2012, France, (Poésie).
Sous l’arbre de sagesse Les éditions Nadzïâ, Saint-Maixant, 2012, France, (Poésie).

À paraitre :
L’Attente , un recueil de 6 nouvelles.









© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-01126-4
Avant-Propos
Le privilège de l’homme : c’est la possibilité qui lui est offerte de jeter un regard plus loin dans le passé et de le poser aux origines d’une vie, comme un instant fortuit, assis sur un gazon dans une cour de lycée un matin, porté par une phrase : « J.C. tu me fais peur. Je ne suis pas un rêve. Je ne suis qu’une femme » qui avait scellé l’immense, le déchirant et l’irréductible quiproquo, sonnant l’hallali d’une vie.
Cette phrase, beaucoup n’ont jamais su la voir, ni senti qu’elle portait en elle la griffure originelle dans laquelle s’engouffrerait la vague qui apporte, emporte et taille le lit qui recevra la vie ?
C’est ce que représente ce recueil constitué par un extrait de quatre des cinq livres de : « Amour à Sahen ». Nous avons changé l’ordre initial en le faisant débuter par des extraits du livre « Poèmes de nuit », épilogue d’un amour qui n’a pas réussi à prendre corps dans une vie partagée, donc assumée. Le premier poème a été écrit en 1973 et le dernier, en décembre 1978.
Nous avons fait le choix de publier ces poèmes tels qu’ils étaient écrits en 1978, résistant à la tentation d’une réécriture par le regard de l’adulte que je suis devenu.
Poèmes de nuit
A MERTUME
À ouvrir son cœur aux passions
On ne recueille que douleur et mélancolie.
Je refermerai mon cœur
À l’appel de la flamme égarée
Sourd à ses prières
Insensible à ses souffrances.
Je ne laisserai, ni la goutte de rosée
Sur la verte palme, perler sur mon cœur
Ni le regard implorant de la biche aux abois
Engourdir mon âme
Et pierre je serais devenue au milieu des pierres.

Extrait de « Amour à Sahen -II-
Poèmes de nuit »; B/ville, 4 novembre1976.
S OLITUDE
Les ténèbres venaient de disparaitre
Quand j’ai cueilli une goutte de rosée
Ce jour, sur la basse herbe
Et dans ma main rugueuse
Je l’ai recueillie.

Elle scintillait ronde et fraiche
Je ne cessais d’admirer
Son innocente insouciance.

Au creux de ma main, elle s’était blottie
Riant de mon admiration
Le bonheur en moi était grand.

Elle était toute d’argent et légère
J’étais aussi léger
Tant j’étais heureux.

Le soleil dans l’azur poursuivait son ascension
Et la goutte dans ma main, toujours de luire
Elle brûlait, le Soleil brûlait
D’impatience, d’émotion
Je ne le sais.
L’astre rougeoyait sur ma tête
J’ai porté mes pas à l’ombre
Quand, soudain, une morsure a couru sur ma paume
Elle était tombée.

J’ai regardé le Soleil
J’ai regardé ma main brulée
Non, elle n’était plus là
Non plus sur la terre où elle avait chu
Elle était montée vers le Soleil, son maître.

Ma main solitaire m’est devenue si lourde
Et mon cœur, si gros.
Oui, elle avait disparu
Elle ne me laissait qu’un souvenir.

J’ai vu le Soleil s’étendre sur son lit
J’ai vu les ténèbres envahir la chambre nuptiale
Et l’armée des fauves aux aguets.
Demain, à l’aube, je cueillerai une goutte nouvelle
Je la serrerai contre mon âme !
Mais mon Dieu, que c’est douloureux
De les voir toujours vers les cieux s’élever !

Extrait de « Amour à Sahen -II-
Poèmes de nuit » ; B/ville, le 31 décembre 1976.
A MERTUME I
Ciel morne
Ci

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