Amour qui pleure, Amour qui chante !
106 pages
Français

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Amour qui pleure, Amour qui chante ! , livre ebook

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Description

L’amour se confond avec la beauté. Mais il est loin d’être un océan tranquille. Bonheur et Malheur, Allégresse et Tristesse, Chants et Larmes le colorent et l’animent !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 juillet 2013
Nombre de lectures 5
EAN13 9782332553072
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright




Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-55305-8

© Edilivre, 2013
Dédicace

A ma très chère regrettée maman qui,
à Tétiana a passé le flambeau,
Je dédie
1. Souvenirs
Dans le fond obscur de mes pensées
Souvenirs défilent, combinés et cadencés
Ces jours où toi et moi marchions sur la plage
Ce lieu ô sacré de notre pèlerinage
Me revient cette nuit maudite qui bouleversa ma vie
Paisible et comblée, hélas prend un autre virage !
Celui à cent quatre-vingts degrés frôlant la folie !
J’en garderai à jamais le témoignage
Calme et insoupçonnée, la mer annonçait un message
Que nous ne parvenions pas à décrypter
En d’autres occasions, serait un mauvais présage
Ce moment d’extases ne pouvait que l’escamoter
L’amour m’aveuglant, je n’ai pas su lire entre les lignes
Déchiffrer les battements irréguliers de mon cœur :
« Peine perdue, en amour l’on perd ou l’on gagne »
Refrain en duo avec cette eau insistante repris en chœur
Quel serait mon sort dans ce dilemme ?
Arborerai-je in fine la mine d’un gagnant ?
M’habillerai-je d’un costume blême ?
Déjà mon visage arbore la funeste allure d’un perdant
Mes yeux, tout miséreux, n’arrivaient pas à croire
Que c’était toi, immobile et insensible, qui étais écrasée
La veille du jour où nous pensions voguer sur la Loire
Voilà que la fatalité advint, ma vie, toute nue, brisée
Les deux souvenirs ancrés en moi, inoubliables
L’un romantique, notre voyage, symbole du bonheur
Tutoyant l’âge d’or de notre amour inusable
L’autre macabre et noir, cette nuit de malheur
Pourquoi le ciel ne m’a-t-il pas été clément ?
Volant celle qui était dans ma vie une rose
Dont la mort brutale plonge mon être dans le tourment
Une belle aventure était ma vie, qui finit morose
Aujourd’hui mes roses d’amour se muent en fleurs
Qui t’accompagnent en bière, mon cœur orphelin
Et inconsolable, n’en revient pas, que des pleurs
Notre bel amour ne méritait pas une aussi triste fin !
2. Je vous aime
Accompagner jour après jour vos pas,
Rire avec vous sous le manguier
Vous prendre dans mes affectionnés bras
Vous soigner pour que de rien vous ne manquiez
Des jours, des mois, des années, le moral au trépas
Ma force restée près de vous dans le bourbier
Où à coup sûr vous auriez perdu Papa
Ma vie, vous en demeurez le pilier
Quoique sauvage elle passera, la tempête
Le ciel se libérera de cette nébuleuse
Et le temps chassera la brebis galeuse
En larmes je fonds regrettant d’être parti à la sauvette
Sans vous témoigner ma passion pieuse
A vous trois, socle où ma force repose, victorieuse
3. Poésie vivante
Sous des yeux possessifs et jaloux
Des lèvres serviables, toujours disposées
Des dents d’une blancheur classique, idéalisées
Luit un visage coiffé d’un sourire apprivoisé
A me donner une sévère faim de loup
Une démarche seigneuriale méritant sainte prosternation
Une présence aussi remarquée, digne de vénération,
Tout ce qui vit s’en délecte en béate contemplation
Un corps méticuleusement doux
Des mains sensuelles desquelles ruisselle tendresse
Une voix mélodieuse qui lance dans l’enchantée ivresse
Qui se vêt du bonheur, toujours complice
A l’occasion des instants mémorables et fous
Où les hommes ne comprennent autre parole
Que celle de l’amour radieux qui m’enrôle
Dans ta vie pour une fête exquise, toute folle
Beauté grandeur nature, illuminé bijou
Aucun autre nom ne t’ira mieux que poésie vivante !
Sans conteste, la plus réussie des architectures vivantes !
Sans défaut aucun, tu es la potion qui m’envoûte !
Allure hybride, tel un poème se déploie sans tabou
Beauté enrichie d’un sourire qui rime
Pièce irrépréhensible qu’est ton corps
Qui allie sensualité, douceur, charme
Maintenant son rythme tel un vers sans verrou
Libre ou non, tes gestes le fondent en poétique
Duquel parfums de venus s’exhalent de tes pores
Encens qui matérialise notre romance si lyrique
4. Jusques à quand ?
Né sous la coupe de l’outrancière dictature
J’y ai baigné jusqu’à maturité avancée
La chère liberté confisquée, bannie de la société
L’opacité ténébreuse l’enveloppait telle une couverture
Aucun droit, que des devoirs
Tous au bénéfice exclusif du guide
Qui, dévoyé, dans ses poches plaça tout pouvoir
Honneur vaniteux qui au temps ne résiste
La peur, sceau dans tous les esprits marqué
Oppression tous azimuts l’y inculquait
L’iniquité atrocement entaillait nos entrailles
Erigeait en mode de gestion l’éhonté népotisme
Aux confins poussiéreux de la désespérance
Le pays exsangue, les espoirs volés, ma dignité humiliée
Etouffés à outrance, hélas, il faut applaudir !
Celui pour dieu s’était pris, en rebut
Qu’il sortit par la petite porte
Jeté dans les gravats de l’histoire
A bras ouvert accueilli le héros
Démocrate il s’était déclaré, despote il était
Vite les voix se sont tues
L’affreuse histoire s’est reproduite
Liberté, justice sont-elles de lointains rêves ?
Prisonnières par la volonté d’un seul homme
Geôlier de tous les desiderata populaires
Injustice infernale, je respire paroles et pensées liées
Déception immense dans cette contrée pleuvait
Le système ne me reconnaît pas la qualité d’acteur
Droits bafoués, suis réduit à celle de spectateur
Diriger, c’est aussi tendre l’oreille
Opprimer, brimer, museler ne suffisent pas
Un jour en renégat ils partiront
Car le temps les balaiera,
A l’exil et à l’indignité, auxquels je suis contraint
Il les soumettra
Tandis que le peuple restera à jamais roi.
5. Sève enivrant
Dans les décombres de l’ardeur affectée,
Soleil caressant perce sentiments attristés
Univers perdu opulent en émoi
Aux bénéfices de tes faveurs, je forme un pourvoi
Duel des titans, s’opposent raison et sentiments
Le cœur qui vit tout ne ment
Souffre que esclave de tes charmes je sois
Que dans mes pensées ne règne que tes lois
La coupe de baisers sur tes lèvres
Mielleuses que je bois m’enivre
Elles gravent des sillons indélébiles dans mon esprit
Des sentiments si forts que la raison se plie
Philtre enivrant, sève de l’amour, j’ai bu
Sans en mesurer les effets, je ne m’appartiens plus
Mes convictions, pures soient-elles, m’ont abandonné
Au pic du bonheur je me laisse en randonnée.
6. Mélopée d’un cœur désolé
Je ne rêve que d’un moment
Dans mes bras te prendre, t’enlacer
Comme jamais auparavant
A n’en point finir t’embrasser
Sous une chute d’eau caressante et douce
Aspirer la senteur sauvage
Que ton adorable corps laisse échapper
Se confondant à la nature de laquelle émane ta beauté
Qui m’a captivé et embrigadé sans prier
Mon cœur irrésistible n’a fait que suivre
Ton sourire luminescent empreint de sublimité
Parure dont tu es vêtue à juste titre
La verdure exulte, car par ton allure princière elle vit
Tu n’es rien d’autre que ma plus belle rencontre
Celle que mon cœur n’a cesse de réclamer
Car, tailladé par un cortège austère de souffrance
Il te cherche dans ses fades nuits et jours
En vain il a essayé de ne plus t’aimer
Ma main dans les airs cherche la tienne, suspendue
Mon cœur ivre de toi au secours crie
Tangue et chavire tel un navire en perdition
Mortifiées, mes pleurs anxiogènes t’implorent
Mes souffrances inexprimables te supplient
N’entends-tu donc pas mes plaintes mortifères ?
Emanant d’un cœur désolé et aux abois
Dont le seul péché est de t’avoir croisée un jour
J’en appelle à l’univers,
Qu’il chasse loin de moi le revers
Et m’apporte l’heur qui me ramène ma bien-aimée

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