Au chant du cygne

Monique-Marie Ihry

Description

«L'amour est éphémère


et la rose va fanant,


la rose avec le temps


comme les cendres au vent


s'envole frivole


et s'efface à jamais...»

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 11 juin 2015
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782332941657
• Langue: Français

Extrait

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ISBN numérique : 978-2-332-94163-3

© Edilivre, 2015
Du même auteur
Du même auteur :
Recueils de poésie
– Rendez-vous manqués , IchraQ Éditions, Tunis, 2011
– Le cœur d’Ana , Éditions Mille-Poètes en Méditerranée, Narbonne, 2013
– Délices , Éditions Mille-Poètes en Méditerranée, Narbonne 2013
– Cueillir les roses de l’oubli, Éditions Mille-Poètes en Méditerranée, Narbonne, 2014
– Au chant de l’automne, Éditions Mille-Poètes en Méditerranée, Narbonne, 2015
Romans
– Mythomania sur le Net , Éditions Edilivre, Saint-Denis, 2013
– Bellucio , Les Éditions du Net, Suresnes, 2014
– Les vieux maudits ou La dictature du Hérisson , Éditions Edilivre, Saint-Denis, 2014
Ouvrage paru sur l’auteure
– Figures poétiques du monde, Tome I, La poète Monique-Marie IHRY , Mohamed Salah Ben Amor, Tunis, 2014
Citation

[… ]
Les amours créent leur nid dans un arbre à éclore
Sur une branche frêle à l’abri de l’Autan,
La branche vacille mais le cœur combattant
S’arrime à l’espérance, et ce à chaque aurore… 1
1 . Extrait du poème « Ne plus penser », Monique-Marie Ihry, novembre 2014.
Partie 1 Ainsi va la vie
Que reste-t-il ?
Sur les sentiers de la vie menant au bois des promesses fleurissent, de-ci, de-là, des souvenirs heureux.
Une marguerite au cœur or se balançant gaiement au sommet de sa tige me rappelle une de mes anciennes robes de bal à la corolle immaculée. Un peu plus loin, une rose de l’aurore offre son charme délicat à la grâce du jour ; sa parure flamboyante évoque ces bouquets velours au parfum envoûtant offerts jadis par l’être de ma vie. Et puis il y a ces bleuets au ton clair, cette invitation subtile à plonger dans l’azur du regard de l’être aimé, ce lac frais et pur, cette source limpide, fontaine souveraine sur la place d’un village insouciant où nous avions coutume de nous ressourcer naguère, entre deux étapes bohèmes…
Le vent caresse ma chevelure. J’imagine ces douces mains sur ma nuque en attente et ferme mon regard sur ces mirages tendres aux baisers désormais fanés.
Que reste-il de cet amour sinon ces vaines évocations sur le sentier mélancolique d’une vie orpheline, si loin de lui…
M’en mourir
Il m’est de courts moments d’infini désespoir
Où l’automne fleurit dès le printemps venu,
Les arbres aussitôt se revêtent de noir
Et mon bel horizon se complaît triste et nu.
Que ne donnerai-je pour un baiser de lui
Pourquoi ne vient-il pas frôler ma nuque tendre
Me porter dans ses bras sur les flots de la nuit
Jusqu’aux jardins bénis de la rive du Tendre ?
Quand le soir est venu et que s’éteint le jour,
Sur mon cœur esseulé loin de son blond sourire
Je sens éclore en moi des épines d’amour
Qui me déchirent l’âme au point de m’en mourir.
Rêve bleu
Je l’aimais si fort…
C’était,
c’était comme dans un rêve
quand l’oiseau bleu
dépose sur le seuil de notre nid
une douce plume
pour écrire nos rêves à deux.
C’était un rêve...