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Description
"Aux vents voluptueux d'une plume caresse,
Une âme s'est offerte au gré de ses humeurs,
Puisant du fond des yeux, l'amour ou la détresse,
Les choses de la vie aux lettres de son coeur.
Sensible à ses passions, tendrement elle s'anime
Des essences désir aux effluves divins,
Du rêve enrubanné à la caresse intime,
Du sensuel abandon à l'univers câlin.
Ces mots, lame de fond des océans promesses
Combattent morsures et outrages du temps,
Enveloppant la page en écume tendresse.[...]"
Ce recueil poétique n'a d'autre ambition que de vous offrir les ressentis de mon âme, les rimes de ma conscience.
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 05 mai 2014 |
Nombre de lectures | 1 |
EAN13 | 9782332670328 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-332-67030-4
© Edilivre, 2014
Citation
La sensibilité d’une œuvre n’est autre que la correspondance de l’âme de l’auteur avec cette partie de lui-même qui ne joue d’aucun artifice.
Noéllie Casa
Concerto souvenir
Il est un concerto d’Aranjuez qui m’entraîne
Au jardin luxuriant, aux couleurs de nous deux,
Au parfum magnolia, aux doux sons qui s’égrainent
Dans l’air, tendre musique, aux accords mélodieux.
Je buvais à l’amour et j’avais dix-sept ans,
L’ardeur de la jeunesse inondant ma peau nue,
Effleurée de baisers tendres et innocents
Offerts à une fleur aux charmes ingénus.
Nous étions amoureux de la douceur bohème,
Sous des ciels lumineux frissonnant du désir,
De nos tendres émois en myriades je t’aime,
D’étreintes éperdues sculptant notre avenir.
J’ai trois fois dix-sept ans, tu dors dans les étoiles,
Mais notre concerto ne cesse de bercer
Les vides du silence en notes qui dévoilent,
Les souffles souvenirs du rêve assassiné.
Appel au souvenir
Mon cœur se noie parfois dans ce vaste océan,
Où nos amours vibraient sous la douce caresse
De languissants courants jouant de nos faiblesses,
Enveloppant nos corps d’un vertige enivrant.
Sous des ciels bleus et clairs, l’insatiable désir
Soufflait des mots tendres à la douce musique,
Emportant nos esprits dans la vague extatique
De ce doux élixir, précurseur du plaisir.
Connaîtrai-je à nouveau cette aube étincelante,
Qui venait réveiller nos amours endormies,
Déposant sur nos yeux ses lueurs vacillantes.
Ô temps, pourrai-je encor voir reculer les heures
Au paradis brûlant de ces moments exquis,
Aux rêves d’autrefois où nos esprits demeurent.
Comme Emma
Est-elle cette héroïne au cœur inassouvi,
Provoquant son destin, jetée dans la tourmente,
Mourant dans un soupir, une vague atonie,
Le corps se consumant d’ardeurs incandescentes.
Elle songe à une terre aux étendues immenses,
Assoupie sous des cieux, ivres et scintillants,
Au voyage intrépide agitant la cadence
Des houles de passion aux écueils vacillants.
Seule dans une tour, elle comble ses fadeurs ;
Dans un temple secret, erre et se réfugie,
Baignant une âme avide, aux parfums harmonie.
Comme Emma Bovary, est-elle la captive,
Rêvant vie trépidante, enlisée dans l’ennui,
Cherchant avec ferveur, le prince de ses nuits.
Invitation au bonheur
Issu du souvenir de très lointains rivages,
Évoquer le bonheur, c’est renaître avec toi ;
Respirer les parfums sous des ciels sans nuage,
Et me venir blottir doucement dans tes bras.
Venir boire au bonheur sans aucune rature ;
Revoir la sauvageonne aux longs cheveux de feu ;
Retrouver le pilote au regard clair azur ;
Ces infinis moments. Dieu qu’on était heureux !
Je ne sais évoquer le bonheur sans tes mains,
Leur caresse légère, une onde de plaisir,
Le jeu des interdits, ce bouquet de parfums,
Ton souffle sur ma peau et mourir de faiblir.
Mes bonheurs désormais ne sont que des images :
La rose étincelante aux pétales vermeils,
L’odeur du chèvrefeuille et tous ces grains de sable
Qui s’en venaient sculpter nos magiques soleils.
La lumière, et la nuit. Ô bonheur fugitif !
Une partie s’endort à l’empire céleste,
Tu m’en offres parfois un bouquet évasif,
Un doux rêve éphémère aux fragments de tendresse.
Et le temps suit son cours, j’ai aimé sans bonheur,
Mais je sais que demain, j’irai te retrouver…
Toi le jeune officier qui emporta mon cœur,
Un beau soir de l’été, sur l’asphalte mouillé.
Abri d’infortune
J’allais dans des sentiers, compagnons d’infortune,
N’ayant pour seul abri que des ciels étoilés,
Pour ami que le vent qui soufflait dans les dunes,
Mais la nuit que d’amours magiques je rêvais !
Loin du monde et du bruit, la nuit et le silence,
Rassemblaient leurs archers aux confins de l’azur,
Et mes yeux s’exaltaient des halos de nuances
Des cheveux de Vénus dans l’infini obscur.
Et je me fiançais aux plus belles étoiles ;
Mon âme dévorait les mystiques présents,
Que l’immense univers cachait dessous les voiles
Des paupières perdues, aux nues du firmament.
...