Ballades pour simples gens
62 pages
Français

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Ballades pour simples gens , livre ebook

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Description

« Qui a la chance un jour de dire son passé, Avec le sentiment que sa vie fut manquée, Sans complaisance aucune, en toute lucidité, Retrouve des non-dits qui furent meurtriers. Quand des mots essentiels furent totalement absents, D'un discours maternel carentiel et souffrant, Il paraît impossible pour un jeune enfant, D'accéder à la place qui, de plein droit, l'attend. » Entremêlant sentiments, souvenirs et sujets de société, Jean-Marie Devick livre un nouveau recueil à la fois sincère, personnel et tranché. Sur un ton engagé, la plume du poète donne vie à une galerie de portraits riche et diverse.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 octobre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342056860
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Ballades pour simples gens
Jean-Marie Devick
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Ballades pour simples gens

Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
 
 
Retrouvez l’auteur sur son site Internet :
http://jean-marie-devick.societedesecrivains.com
Amour… Amitié…
 
« Djoumouloud » (néologisme de « Jean-Marie »)
Ami, tu es beau, jeune et tu me survivras,
Ton sourire, un soleil qui ne s’éteindra pas,
Tu es né sous une bonne étoile, je le sais,
Te rencontrer : bonheur que je sais savourer.
 
Tu es né musulman, tolérant et très droit,
Je m’en fous, pour moi, c’est l’homme seul que je vois,
Tu as une belle âme, à ne pas en douter,
Une chose respectable, je peux en témoigner.
 
Tu m’as fait par estime un délicieux cadeau,
L’apéro « Djoumouloud… », vraiment, vraiment, c’est trop,
Pourtant, je le savoure à chaque fois comme il faut,
Quand je le goûte, je pense à mon ami, bravo.
 
Tu vis avec cette fille, une compagne de choix,
Tu es amoureux d’elle, ferme ta gueule, ça se voit,
Vous vous êtes rencontrés dans un sacré bistro,
« Le Rabelais… », pas de doute, en travaillant, c’est beau.
 
Tu as dans la vingtaine, tout l’avenir devant toi,
Tu ne resteras pas « serveur… », j’en suis heureux pour toi,
Encore tant d’années qu’il te faut décliner,
Pour réussir ta vie, c’est un pari gagné.
 
 
Guitariste
Poète guitariste, tes notes me font vibrer,
Tu éveilles l’émoi en artiste inspiré,
Tes mélodies géniales toujours retravaillées,
Mettent le feu à mon âme d’auditeur passionné.
 
Tu enseignes la guitare à bien d’autres que moi,
J’ai eu le privilège d’être initié par toi,
Jouer de cet instrument, un rêve déjà ancien,
Qui peut se réaliser grâce à toi, vieux copain.
 
Un don sans la technique n’est qu’une sale manie,
Brassens avait raison, tu es d’accord avec lui,
Tu es doué, c’est certain, mais ta virtuosité,
Ne doit rien au hasard, tout aux « travaux forcés… ».
 
Je n’ai pas oublié que ta proposition,
D’oser prendre la plume pour écrire une chanson,
Fut pour moi un déclic, une révélation,
J’ai su que l’écriture serait une passion.
 
Je te sais exigeant, travailleur forcené,
Ta fougue naturelle, ta sensibilité,
Exprimées joliment quand tu as le feu sacré,
Une guitare à la main, rien ne peut t’arriver.
 
J’aime beaucoup tes riffs, ta créativité,
Ta technique affûtée a de quoi m’inspirer,
Oui, tu es un artiste et, de plus, confirmé,
Je suis heureux, ami, de t’avoir rencontré.
 
 
Libanaise
Elle est née Libanaise et jusqu’au bout des ongles,
Belle comme une émeraude, on dirait une Joconde,
Sa beauté n’a d’égale que son pouvoir de séduction,
Ceux qui restent insensibles, ce sont vraiment des cons.
 
Comme tout un chacun, elle a une fêlure,
Son désir d’être mère, il y a longtemps que ça dure,
Elle a de la patience, elle a de la volonté,
Trouver un homme qu’elle aime, ça va lui arriver.
 
En attendant, elle trime, prend son mal en patience,
Travailler comme serveuse, c’est loin d’être Byzance,
Ses qualifications, elle ne peut les exploiter,
Faute d’un employeur qui se serait manifesté.
 
Elle croit en son étoile et elle n’a pas tort,
Un jour prochain, ses rêves se recouvriront d’or,
Elle le mérite bien, car elle a cravaché,
Être heureuse, tout le mal que je peux lui souhaiter.
 
 
Ma potine
Dans ma tendre jeunesse, faute d’avoir croisé,
Sur ma route une fleur nommée Féminité,
Malheureux comme les pierres, je ne suis pas resté,
Je l’ai cherchée encore...

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