C’est dans le vers
156 pages
Français

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C’est dans le vers , livre ebook

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Description

C’est dans le Vers est une œuvre essentiellement poétique qui témoigne de la situation de Khalil, un jeune adulte en quête du sens de la vie et à la poursuite de ses rêves. Pour cela, il passera par une introspection profonde et se questionnera sur ses relations avec l’extérieur par de multiples procédés... plus ou moins originaux.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 janvier 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414494835
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-49482-8

© Edilivre, 2021
Première phase : vie(s) – entrez dans ce monde


AVEC UN « V » MAJUSCULE
Partie lucide
Sonné
Sonné, sonné, sonné, je ne fais que zoner
Ce Guillaume Apollinaire adorait son Paris
Paris n’a pas changé, à peu près cent années
Mars deux mille dix-huit, la zone est bien pourrie
Zoner dans Paname, des millions de personnes
Un pic de pollution, dioxyde et carbone
Printemps mais j’ai très froid, mon ventre qui résonne
Ces gens n’ont pas le temps, leur galaxy huit sonnent
Sonnet d’alexandrins, vois-tu le jeu de mots ?
Raconter peu sa vie est peut-être de trop.
Deux jours sans bon repas, arrive un gars bien chouette
Il me donne à manger, à boire et une couette
Il écrira pour moi quelques lignes car j’aime
La littérature et dévorer des poèmes.
Lone
Je suis Seul
Ou plutôt sans accueil
Absence de repères
Incompris
*Encore un comprimé*
Seul
Dans ma classe, chambre et bulle
Accompagné de quelques alter égos
Qui, dans ma tête, font écho.
Brillantissime
Mes insultes calment ma colère
Je parais très polaire
Des désirs sur mon passé
J’aimerais le plier, le repasser
Pour m’en passer
Sur mon passé, j’aimerais bien pisser
Vulgaire et respectueux, je stagne sur une pente
Pétillant et aussi doux comme un diabolo menthe
Bordel de merde j’aime, oh que j’aime écrire
Je n’ai pas d’excuses, injure avec plaisirs
Je ne sais plus d’où vient cette colère
Ces insultes passant entre mes molaires
J’ai déjà sommeil, déjà fatigué
Sur mon futur, j’aimerais me reposer.
Fatigue, mon amour
Elle vient de tuer Morphée car jalousie
Je passe mes nuits avec Insomnie, sa cousine
Je la fréquente depuis tant d’années
À l’aimer, je suis condamné
Oh fatigue ! Reste avec moi la nuit
Même si je te trompe avec l’insomnie
Faire-elle-moi-pied en cours de maths
Concentrer-vouloir-moi mais je ne veux pas qu’elle parte
Elle m’envoie des messages mignons au réveil
Puis me chuchote ses pensées dans mes oreilles
Eh Fatigue ! Reste avec moi la nuit, oui
Même si je te trompe avec l’insomnie
Je sais qu’elle n’est pas bonne pour moi, à terme
Ses griffures lors de nos disputes me donnent des cernes
Grâce à elle que j’écris ces poèmes
Je prometterai de quitter l’insomnie
Elle n’en vaut pas la peine.
Alter Égos
Pas si Lone que cela
Ils sont nombreux
En moi ceux-là
L’enfantin par exemple, aime les câlins
L’autre blagueur a un humour pas très malin
Mais le colérique demeure le plus fort d’entre eux
Il prend parfois mon contrôle
Rentrant, et rendant ce grand grincheux
Le vers d’en haut est dur comme son attitude
Ce caractère est souvent le reflet que vous voyez
Chaque jour, il prend de plus en plus d’amplitude
Il crie en moi, je l’entends aboyer
Pourquoi est-il si vulgaire, froid et cassé ?
Lui et son pote triste me cassent la tête
Vous l’avez deviné, dans mon crâne c’est la fête
Ces alter-égos, j’aimerais les évincer…
A-K
Lunettes, grande taille, couleur ébène
Sa situation me procure beaucoup de peine
Charbonner du matin au soir
Soleil qui l’assombrit
Travailler, ça ne paye pas tant que ça
Mon frère ne vaut pas ce prix
C’est le premier espoir, aîné aimé de la famille
Il est diabétique, parfois sa santé vacille
Je sais que pour lui, ce n’est pas facile
Pas encore marié, il a bientôt trente-quatre ans
De cela, maman lui fait la morale
Mes oncles et tantes en guise de chorale
Avec des propos quelques fois blessants
Mon grand frère, je l’aime, je l’aimerai encore
Mon frère c’est le plus beau, plus grand et le plus fort
Grâce au Tout Puissant, il ira mieux bientôt
Ce poème est, pour l’instant, mon unique cadeau.
Insomnie
Oh arrête !
Deux heures trente-sept
Des maux de tête
Elle est encore venue, nuire à mon repos
Cela se répète, ma tête est une fête
Et l’insomnie, apporte les cadeaux
C’est elle mon amante, elle paraît très charmante
La fatigue se plaint, mais devient moins importante
Insomnie tu es vilaine, tu joue avec mon corps
Essayer de te larguer est devenu un sport.
Foutez-moi la paix, la fatigue et toi
Mais le rêve d’hiberner reste toujours un espoir…
Joie
Un jour je serai heureux
Et aussi moins peureux
Je serai un homme bien pour eux
Ma vie sera moins pénible
Mes souvenirs moins terribles
J’aurai fini mon périple
Quand je serai heureux
J’ouvrirai enfin mon cœur
Ses clés contiennent ma peur
Mes torts et mes erreurs
Quand je serai heureux
Toujours en manque d’argent
D’amour et de parent
Ma vie sera marrante
Quand je serai heureux
Mais je garde le sourire
Ce cœur aime pourrir
J’arriverai à le fleurir
Quand je serai heureux
Je remplacerai cette greffe
Je vivrai ce rêve
Mais avant tout, sourire aux lèvres
Quand j’écris
Je suis heureux.
Sans bruit
« Même issue » ou « Kin la belle »
Ce rappeur entend ton appel
L’occident ferme les yeux
Sédar me les a ouvert
L’Afrique prie vers les cieux
Le lion immortel est en colère
Je n’y suis allé que deux fois
Mais j’ai pu voir qu’elle a souffert
J’ai confiance en elle, j’ai la foi
Même si meurtres
et génocides deviennent banals
Mon Afrique garde la banane
Mon Afrique va se relever
Puis reprendre la monnaie de son pétrole
Menottes détachées et chaînes arrachées
Et enfin,
Rapatrier ses frères éloignés créoles.
Daron, volume 1
Trois cent soixante-cinq jours, depuis hier
Le jour où la mort ôta la vie de mon cher…
Chair oui, puisque j’ai la moitié de la tienne
Promis de ne pas
Pleurer depuis ce temps
Tu reviendras un jour
Je le sais
Mais je ne sais pas quand
Pleurer de l’intérieur, essayer de noyer ma peine
Soixante-sept ans, ton âge me semblait court
L’amour d’un père ouais, maintenant ton fils découvre l’amour
Khalil, tu m’as nommé
********, c’est à mon tour.
Partie externe
Automne
L’automne est là, jolie saison
Printemps, été : pas trop mon goût
Fin de semaine à la maison
Un coupe vent au ras du cou
Le rhume fait sa rentrée tôt
Tant de raisins sur mon plateau
Beaux tapis jaunes et marrons
Comme cet aliment bien rond
Je hais cette « belle » saison
Enrhumé, froid, c’est la prison
Changement d’heure, ça me les casse
Plus le droit de manger des glaces
Donc j’avoue : été reviens-moi
En Novembre pire des mois
Hiver j’attends des surprises
Ou qu’un amour se concrétise…
I-IMMORTEL


Partie lucide
Nuit de Kondèn Diara
Monsieur Salvador nous a menti
Le lion n’a jamais été mort
Hier soir, dans la jungle, il a rugi
Je l’ai entendu, son cri était fort
Les hommes seront insomniaques
Le lion les endormira
à coups de claques
Le village sera désormais instable
Rages et carnages très remarquables
Venez aussi les gazelles
Tous les animaux sont invités
Oh Lion, je sais que tu excelles
L’animal et son peuple
Vont montrer leur supériorité.
C’est la fête
C’est la fête
Le crépuscule dans une poignée d’heures
C’est la fête
Le tam tam au rythme de nos cœurs
C’est la fête
L’immortel ressent des vibrations
C’est la fête
L’instrument procure des émotions
C’est la fête
Les Insensibles peuvent même le ressentir
C’est la fête
On danse, on ne peut plus se contenir
C’est la fête
La dureté de nos mains
La douceur de ce vin
Le verre se plaint,
Le verre se dé-plein
En place et embrouillé
Sur un tabouret oblique
Le goût du sangoummé
Me fait penser à l’Afrique.
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