Ceci est mon sang
158 pages
Français

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Description

« Tacite sépulcre/Albâtre silence/Qu’arbore/La nuit blanche/Qu’abhorre/Le jour noir/De la mort/Bruit/Dans le sang/Qui s’en va. »
Le recueil de poèmes fait entendre la voix singulière d’une âme exaltée. L’écriture s’impose au poète comme le seul moyen d’exorciser ses peurs et de briser le silence qui entoure certains pans de son histoire personnelle. Son imaginaire littéraire est nourri de mythologie antique, ce qui donne à ses textes une portée intemporelle et universelle. Avec un élan lyrique passionné, il transcende son hypersensibilité pour créer une oeuvre hantée par la présence du divin. Là où finit la poésie, commence la prière...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 avril 2022
Nombre de lectures 2
EAN13 9782342149975
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Si la vie avait un corps,
l’amitié en serait le sang
et l’amour l’âme.
Copyright













Cet ouvrage a été édité par la Société des Écrivains,
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 84 74 10 20 – Fax : 01 41 684 594
www.societedesecrivains.com
client@societedesecrivains.com

Tous droits réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-342-14994-4

© Société des Écrivains, 2022
Volupté des voluptés,
Désir charnel,
Je sens en moi les impétueux bouillonnements
De mes pulsions amoureuses.
Ma bouche lascive, dans
La chair voluptueuse de tes lèvres en feu,
A envie de mordre, passionnément.
Pour s’abreuver de ce philtre
De passions enchanteresses qui,
Comme le vin l’ivrogne, m’enivre
Toujours.
Tes cheveux, mer noire et ondoyante,
Sur ma peau virile,
Se posent comme un linceul enchanté.
La rondeur de tes appas de nymphe,
Sensuels et pleins de jus,
Emprisonne ce corps corruptible que je porte
Dans les enfers brûlants et allègres du bonheur
Que me procure ta douce chair.
Vil corps,
Langoureuse passion.
Je suis une âme damnée
Mon cœur torpide et languide,
À la bourrasque d’une passion,
S’est flétri
Je suis claustré au fond du cachot de son être
Et elle, devant mes amours perdues,
Comme Cerbère aux Enfers,
S’érige geôlière
Je sens au fond de moi
Les vagues d’un océan d’acrimonie
Submerger ma raison,
Mais qui, à peine formées,
Se heurtent au rocher inébranlable
D’un amour impossible
Je suis Sisyphe
Qui, du haut de la montagne de son expiation,
Roule la pierre de sa perdition
Qui l’écrase et retombe à chaque fois
Fatale destinée
Qui m’emprisonne
Je suis un être à jamais perdu
Sur qui s’est posé le sceptre de l’anathème
D’une dilection inassouvie.
À elle
Ce matin, la divine Aurore n’a point montré son visage
Aux beaux cheveux de feu et aux yeux dorés.
La nuit, toute en mystères, de son noir augure, a coloré
Mon cœur tristement alangui par les sinistres reflets de son visage
Dans le miroir brisé d’une âme amoureuse.
La lune, les étoiles, l’univers tout entier
Du chagrin sort d’un si petit cœur ont pris pitié.
Mon âme, faible et infatuée, voudrait être heureuse,
Mais le charme d’une déesse la retient prisonnière
Ce n’est pas d’encre dont j’ai besoin pour lui dédier mes vers,
C’est de l’amour d’une fée dont je voudrais m’abreuver
Vilain orgueil auquel mon âme est sujette
Je l’aime, mais je voudrais qu’elle me déteste,
Car je veux, mais je ne puis lui dire la flamme
Qui me détruit en mon âme.
Sublime étoile, soleil d’un amour,
Majestueuse et divine, illumine mon jour
De l’éternel éclat d’une flamme qui m’embrase.
Je n’ai point de phrase
Pour te chanter ma passion, mais à ma lyre,
Je substitue mon cœur,
Qui à jamais te désire
Pour faire ton bonheur.
La lumière de ton visage
Éclaire la nuit de mon âme.
Je ne sais si je fantasme,
Mais de toi, je n’ai que l’image.
Je brûle et je croule sous le joug d’une passion
Avec toi, je voudrais vivre cette dilection
Et à jamais immortaliser en moi
Une flamme que j’ai voulue tant de fois.
Adieu
Aujourd’hui, le soleil a cessé de briller
L’éclat du jour s’est fané dans les ténèbres
La nuit m’emprisonne
Et je crois qu’en cette lugubre romance,
Je ne pourrais plus, au tréfonds de moi,
Entendre le chant divin de mes amours
Tout s’enténèbre, et je deviens faible,
Et tu t’endors aux confins de la Terre
Vers cette voie sublime qu’est l’Amour
Tout est plein de rêves, et dans les prairies
Albâtres de l’Éternité, ton corps
Vogue à l’infini, séraphique et majestueux,
Vers ce bonheur éternel
Que jamais tu ne perdras.
En un soir de voluptés,
J’ai connu une belle et douce fleur
Qui, sous la bise humide,
Riait comme un ange, et
Pleurait comme un feu
Ma fleur, douce fleur !
De mes impénitentes amours.
Être sublime,
Adorable femme,
En ton sein moelleux
Comme un édredon enchanté,
Neuf lunes durant,
Tu m’as porté
Dans tes chaudes entrailles
Câlines et douillettes
Ta chair,
Forteresse mythique,
M’a étreint longuement
Dans ses arcanes enchanteurs
Mon corps, jadis informe
En ton sang,
Divin élixir,
S’est matérialisé peu à peu et
A pris vie
Et ton ventre,
Tel un tambour divin,
Résonnait
De mes coups impétueux
Être sublime,
Adorable femme,
Chair de ma chair,
C’est toi qui m’as fait.
Noir empyrée de mes innocentes amours
Qu’illumine son visage albâtre
Comme le Soleil, le jour,
Elle vit en moi pour une éternité
Et les douillettes caresses de l’éclat cérulé de son regard
Réveillent au tréfonds de mon cœur fondu
Les passions ardentes d’un amour tacite
Que je veux pour moi seul
Égoïsme qui me perdra
Orgueil qui me détruira
Au fond de mon amoureuse conscience,
Je la veux aimée
De moi,
Pour moi,
D’un amour tout en passion,
Tout en fiction, car
Jamais je ne pourrais lui avouer
Que je l’aime.
Désir d’Amour
Désir de Vie
Sur ta peau, languis,
Se sont posés mes
Doux regards concupiscents
En ton front de feu
Se sont fanées
Les fleurs de mon orgueil.
Ta beauté, divine foudre,
Me transperce
De sublimes éclairs
Qui toujours
Attiseront
Ma flamme.
Lumière sémillante,
De tes rayons enchantés,
Irradie mon cœur flétri.
Lumière sémillante,
Implacable douleur qui
Me pourfend les entrailles
Vers tes cieux sibyllins,
Implacable douleur,
Mon amour s’en est allé
Aux délices de ta douce chaleur,
Goûter goulûment
Lumière sémillante,
Implacable douleur,
Mon amour s’en est allé.
Haïkaï
...

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