Chants de Sylphide Vol 2 - Suivi de - Sourdine (Nouvelle)
34 pages
Français

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Chants de Sylphide Vol 2 - Suivi de - Sourdine (Nouvelle) , livre ebook

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Description

Comme dans Chants de Sylphide - Vol 1, certains poèmes de Chants de Sylphide - Vol 2 traitent de l'art, de l'amour, de la vie et de la nature, mais la plupart ont essentiellement pour thème la société et l'actualité. Les poèmes trouvent leur point d'ancrage dans la nouvelle « Sourdine » placée à la fin du recueil. Ce texte décrit le chaos et l'anarchie qui règnent dans une société fictive, où sévissent la crise et les conflits sociaux de tous ordres. Nous suivons les évolutions de cette société à travers les pensées de Liz, une religieuse, qui vit à l'écart du monde, en sourdine si l'on peut dire, puisqu'elle est dans un état comateux car elle a été l'une des victimes d'un attentat.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 avril 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334102056
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-10203-2

© Edilivre, 2016
À mon âme amie
“La boule à zéro” m’a mis les ados à dos,
Les zèbres, les grands zébus et même les zigotos…
Tout ce qu’il faut pour perdre son credo ? Non ! Trop c’est trop !
*
Au placard ! Être mise à mal…
Pourtant, à personne, je n’ai rien fait de mal.
Et malheur à qui m’accuserait d’un quelconque scandale.
*
J’ai mis mon âme à nu,
Jour et nuit sans défense, j’ai parlé de bévues
Que sous la pression des zouaves je me croyais coupable… Je ne savais même plus…
*
Je pensais bien faire en confessant des fautes
Au passé, au présent, au futur, pleurant, criant, hurlant à perdre glotte,
Implorant le ciel que pareilles erreurs n’arrivent pas aux potes.
*
J’ai mis mon cœur à nu
Et j’ai tout raconté : amours, conquêtes, fantasmes et puis… vins de grand cru.
J’ai dit la vérité. Ce que j’ai dévoilé tout le monde l’a su.
*
J’ai mis mon âme à nu, mais ils ne m’ont pas crue.
En voulant leur prouver que je ne fus point infâme, immonde ou quelque peu tordue,
J’ai mis mon cœur à nu. Mes chers amis, adieu, demain je serai tondue !
Témoignage : Art et Liberté
Tu m’es témoin, ô ma tendre muse,
Que ceux qui se moquent, s’amusent,
Se gaussent des œuvres de certains
Artistes, la plume chargée du venin
Mortel de dissensions manichéennes,
N’arrivent pas aux sphères élyséennes.
L’art n’est que diversité et multiplicité.
Sans cesse créé, réinventé, transformé,
Il naît et se nourrit d’une liberté absolue.
Et c’est par cette même liberté que l’art évolue
À travers les siècles et sous tous les horizons,
Exprimant invariablement de mille façons
La beauté unique, authentique, de la création
Du peintre ou du poète qui offre modèles et leçons.
Bahati
Enveloppée dans ton saluva,
Tu dors sur la plage d’Acoua.
Sous les balanciers des barques,
Personne ne te remarque.
Allongée là sur le rivage
Que tu rejoignis à la nage,
Quelle chance ! De Shingazidja,
Emmitouflée dans ton saluva !
Bambo-Lo
Je pleure Bambo, mon ancêtre, ma souche,
Nègre aux yeux globuleux, à la large bouche,
Le brave Bambo que la beauté avait oublié,
Que sa mère indigente avait abandonné,
Que son père avait ignoré. Pauvre Bambo,
À peine plus cher qu’un vieux bourricot.
Bambo que le monde dénigrait,
Bambo que toute la terre rejetait
Parce que trop noir, trop laid,
Trop bête, trop gentil, trop niais.
Je regrette ce Bambo
Qui un jour inventa une musique,
Un refrain en langue magique
Qui calmait les enfants
Et égayait leurs parents :
Bambolo
« Bambolo bibo
Bambolo bilibi li bo
Zimbolo
Zimbolo
Zimbolo et boloco.
Bidim bo ! bidim bo !
Bidim bo !
Bo ! bo ! Bo ! »
Bambo qui ne possédait ni trompette ni saxo
Pour le rendre aussi célèbre que Satchmo.
Lui, le coupable, l’accusé de tous les vices
Et du moindre larcin commis à Saint-Louis,
Avait réussi à triompher des mille dangers
De la vindicte populaire et de ses préjugés.
Au fond des plantations, on allait le chercher
Non pas pour le faire pendre par cette société
Secrète à qui, par miracle, il avait échappé,
Mais pour qu’il chante, saute et danse !
Au cours de ses pantomimes de superbe clown,
Ses grosses lèvres résonnaient tel un trombone,
Ses yeux énormes roulaient comme des billes.
Il mourut riche : la foule lui remplissait sa sébile
Ce parfum-là
Chaud, épicé,
Riche,
Au mois de mai,
En plein midi.
Frais, caressant,
Délicatement fruité,
Par les matins frileux
De novembre.
Somptueux à souhait,
Ardent,
Sophistiqué à...

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