Chutes mortelles
68 pages
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Chutes mortelles , livre ebook

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Description

Les chutes mortelles que voici sont des révoltes inconvenantes qui conviennent à l'esprit libre, des cris asociaux qui parlent de la société, des mots inhumains qui interpellent l'homme, des appels infinis qui sombrent dans la mort. Elles sont semblables aux lumières jaillissant çà et là dans la campagne, lorsque descend la nuit. Autant dire qu'elles n'ont pas de liens entre elles, hormis leur puissance d'éclairage et leurs fins douloureuses. Ces cinquante sonnets sont donc sans suite logique, mais ont une suite, brillante comme le feu. Un tel feu brûle déjà, et brûlera au grand jour... si les amoureux de la poésie en décident.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 septembre 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332636188
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-63616-4

© Edilivre, 2015
Préface
Le poète aime les mots, non la vie. Ce qu’il veut, c’est le son. Ce qu’il cherche, c’est le sens. Quand il marie les deux, il a tout. Son bonheur n’est donc pas la couleur d’un paysage ou le chant des oiseaux : c’est la découverte de la phrase parfaite qui l’attend dans le monde des idées. Ne pas la trouver l’obsède et le rend supérieur à lui-même. Cette supériorité fait l’excellence de son travail.
Autant dire que le poète travaille, et qu’il « travaille » au sens étymologique du terme. Mais cette « souffrance » est ascendante : elle grandit et fait grandir ; elle grandit par la beauté qu’elle met au jour, et fait grandir ceux qui peuvent la saisir.
Il reste que la clé de cette beauté n’appartient à personne, pas même à l’auteur – qui se heurte au secret de ses propres images.
Ecrire un poème, c’est savoir qu’on va dire, non « ce » qu’on va dire. Après la plume, on est tout retourné : c’est un amour qui scintille, une plaie qui s’ouvre, un soleil qui s’invente, un aveu d’ego ! C’est beau d’écrire, parce que c’est difficile. Toute poésie est beauté facile d’une beauté difficile. L’ultime beauté est le plus difficile.
Pourtant, le génie du poète n’est pas dans cette performance-là : il est dans la poésie qui l’habite et dont il est le garant. Le poète est poète par essence : on naît poète ! Le reste est affaire d’empirie, d’intuition, d’obstination et de confiance en soi.
Avant-propos
« Un sonnet sans défauts vaut seul un long poème » (BOILEAU, Art poétique ).
« On pourrait s’étonner que les pensées profondes se trouvent dans les écrits des poètes plutôt que des philosophes. La raison en est que les poètes écrivent par les moyens de l’enthousiasme et de la force de l’imagination : il y a en nous des semences de science, comme dans le silex, que les philosophes tirent au jour par les moyens de la raison et que les poètes, par les moyens de l’imagination, font jaillir et mieux briller » (DESCARTES, Cogitationes privatae ).
Avertissement
Prendre tout, ne rendre rien : c’est ce que fait la mort.
Au lecteur
Ces poèmes sont sincères et tourmentés. Puissiez-vous les aimer comme je les aime !
Dédicace
A Daniel CHETIF, Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres, dont les conseils et les encouragements m’ont permis d’écrire le présent recueil.
Chutes mortelles
1933
Le vent véhiculait de viles ordonnances,
Et le ciel, incrédule, observait la teneur
De l’orage à venir, tandis que le meneur
S’abandonnait au jeu des sales soutenances.
La foule entérinait de folles maintenances,
Et criait son amour, comme un enfant mineur
Avalant les propos de quelque sermonneur,
Dans l’espoir de laver d’intimes dissonances.
Et la schlague prit place et la Terre pâlit :
Bottes et bras tendus bâtirent le grand lit
D’un « empire de paix » pour les hommes du monde.
...

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