Clair-obscur
54 pages
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Clair-obscur , livre ebook

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Description

L’amour pour le poète est indicible ivresse, Un parfum grisant, des mots nimbés de tendresse ; Et même si des nuages flottent sur l’encre noire, Même si son cœur parfois est miséreux d’espoir, De sa Lyre immortelle, il épanche ses suaves accords Sur des cœurs égarés, avides de ses vers d’or.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782363157188
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0005€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Clair-Obscur
Fleurs de l âme

Philippe Laplace

2017
Cet ebook a été réalisé avec IGGY FACTORY. Pour plus d'informations rendez-vous sur le site : www.iggybook.com
Table des matières

Au revoir
Fidèle amie
Errance
La forêt
La nuit
Insomnie
Pomérium
Un livre
À ma fille...
Kanentelos
Nuit de décembre
Sachez que je vous aime
Voler
Douceur de vivre
La mort du silence
Oh! Divines créatures...
Lumière
L’éveil
Crépuscule d’un sourire
L’école
Noël
Le temps de vivre
Il est un monde
Sous un vent nocturne...
L’albatros
Le chant du coq
La paix du ciel
La proie
Un oiseau...
Bel automne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
                        L’amour pour le poète est indicible ivresse,
                        Un parfum grisant, des mots nimbés de tendresse ;
                        Et même si des nuages flottent sur l’encre noire,
                        Même si son cœur parfois est miséreux d’espoir,
                        De sa Lyre immortelle, il épanche ses suaves accords
                        Sur des cœurs égarés, avides de ses vers d’or.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Fleurs de l’âme
Au revoir
 

 
Une aube pâle s’est levée, humide et attristée,
Nimbée d’un brouillard confus né d’une vie achevée.
Le ciel et la terre mêlés dans un silence peiné,
Contemple un jour blême pointé sur tes yeux fermés.
 
Finalement, tu es parti vers ces terres éloignées,
De cette nuit apeurée, finalement tu t’es échappé.
 
Le vent paresseux berce comme un enfant les champs de blé,
Et de son aile éthérée, emporte ton dernier jour passé ;
Il murmure à la campagne, aux oiseaux, au ciel printanier
Que tu es parti et qu’en ce jour il n’est rien à regretter.
 
Mais mon cœur tremble au souvenir de cette lancinante journée,
Mon cœur se serre de ne plus pouvoir à jamais te parler.
 
Et je pense à ce jour où près de toi à nouveau je marcherais,
À ce jour ineffable où près de toi mes larmes je sécherais;
Mais ce n’est pas aujourd’hui, pas maintenant, pas encore
Car la ronde des saisons a des heures maintes fois à éclore.
 
La vie continue indifférente à la douleur et infinie,
Car le temps qui s’écoule ici-bas n’a point d’amis.
 
Malgré moi, je te laisse apaisé en ce monde de mystère,
Retrouver libérer tes amis, tes frères et tes pères.
Je ne te dis pas adieu même si je n’entends plus tes pas,
Dans ce silence affligé, je te dis simplement au revoir papa.  
 
Fidèle amie
 

 
La vie quelquefois réserve de bien douces surprises
Un coucher de soleil, un visage sous la brise ;
Parfois, c’est une rencontre digne des plus beaux jours,
Une âme pure et honnête qui vous offre son amour.
 
L’amitié revêt bien des aurores sur l’onde d’une vie,
Des âmes si précieuses dont parfois le cœur faiblit.
Mais il en est une qui jamais ne s’offense ni trahit,
Un chien est ce cœur fidèle comme l’étoile à la nuit.
 
À genoux sur l’herbe tendre qu’un soleil poétise,
Une sombre boule de poil devant moi s’est assise ;
Dans l’instant d’un regard nos vies étaient unies :
« C’est moi ton amie, je le serais toute ma vie. »
 
Il n’est de jours qui se fanent sans heures de fête
Elle est une source de joie qui jamais ne s’arrête ;
Gardienne de mes lieux et tendresse en offrande
Il est une âme noble dans ce regard en amande.
 
Magnifique berger allemand dont elle a le panache,
Beauté noire et feu qui jamais ne renonce à la tâche ;
Elle épanche sur mes heures intelligence et loyauté,
Elle court les papillons aux heures chaudes de l’été.
 
Nul besoin de chaîne pour courir mes chemins,
Toujours désireuse de plaire, elle connaît mes demains ;
Lorsque l’âme en détresse révèle ses humaines douleurs,
Elle s’assoit, écoute, sa présence réchauffe le cœur.
 
Fidèle amie dans la vie, jusqu’aux secrets des cieux,
Sa poitrine profonde protège un cœur généreux,
Ses pattes m’offrent des fleurs de boue quand il pleut,
Elle est un clair soleil dans des temps nuageux.
 
Errance
 

 
Je traîne mes pas sur l’herbe sauvage,
Où les fleurs vernales dans le vert pâturage,
S’éveillent sous la fraîche rosée du matin,
Une aube pure qui doucement la nuit éteint.
Mes narines gonflées aspirent l’inconnu
Que mes yeux émerveillés dénudent émus.
Je vague dans cette brume légère,
Écartant mollement les humides fougères.
La fragile lumière aurorale rassérène mes rêves.
Les voiles du matin sous la brise qui se lève,
Se gonflent d’une belle journée de printemps,
Qui sonne comme l’adieu d’un hiver inclément.
Par delà les brumes qui nimbent la thébaïde,
Je sens frémir le parfum sauvage et humide
D’une solitude agreste, dont la chaste nudité
Se dévoile, humble, aux premiers rayons de clarté.
Je sens les ailes éthérées d’un doux zéphyr
Qui m’enlace sereinement, j’esquisse un sourire.
La nature est délicieuse à cette heure matinale,
Mais le temps fuit si vite vers des heures automnales ;
Déjà, mes yeux se perdent dans la symphonie orangée
D’un soleil mourant sur d’orgueilleuses cimes enneigées.

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