Collection du Caillou vert et bleu

Roch St-Onge

Description

Collection du caillou vert et bleu, c’est l’écriture d’une vie bien remplie, soit plus de 40 ans avec des joies de tous les instants, de grandes peines, une femme extraordinaire, Jacqueline, qui est ma complice et mon amour depuis 45 ans. Et une fille, Mélissa, qui va de réussite en réussite toujours plus haut, mon deuxième amour. Sans oublier des amis superbes, des amitiés pour écrire mes envies, mes passions, ma vie tout simplement.

Sujets

• Poésie

Informations

• Publié par: Distribulivre
• Date de parution: 20 novembre 2019
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782897552749
• Langue: Français

Extrait

Collection
du Caillou vert et bleu
 
 
 
Roch St-Onge,
Poète de la vie
 
 
 
 
Petit garçon devenu grand…
 
C ependant, il est quelquefois à se demander si Roch le sait.
Rieur et joueur de tours comme pas un, Roch trouve des moyens pour rire et jouer des tours comme lui seul les fait.
Mais dans les faits, Roch a toujours voulu aider bien plus que rire. Il m’a permis d’entreprendre ma carrière dans la vente. Lui-même y a passé sa vie professionnelle et nul ne peut passer autant d’années comme représentant en assurances sans d’abord penser à aider, aider ses clients, ses amis, sa famille et des personnes qu’il connaît à peine.
Bien plus que rieur, Roch est un tendre, sensible et c’est ce qui lui a permis de garder ses amis et de faire de ses clients des amis.
Je ne suis donc nul surpris que Roch ait décidé de pousser à fond son désir d’écrire, d’exprimer ses rires, sa tendresse, ses désirs d’aider, sa vision et ses plans.
Grand, oui le petit garçon a grandi et il le sait. Il écrit aujourd’hui pour notre plaisir et nous permet de découvrir la richesse de cet homme tendre et rieur.
 
Merci mon ami,
 
Laurent
 
 
Caillou Vert et Bleu
 
Viens de l’univers
Petit grain tout vert
Au soleil tu t’illumines
Te voir tu as bonne mine
Je t’ai trouvé en montagne
Hé tu deviens bleu, je gagne
Je te retourne et te tourne
D’où viens-tu, étrange malaise
J’étais tout près de la falaise
En me promenant avec mon chien
Toi tu te pointais sur un monticule de terre
On t’a ramassé, pour quoi faire ?
Tout à coup notre imagination
Entends tous ces sons
Des êtres imaginatifs, ils ne sont pas chétifs
D’une autre dimension
Tout joyeux et heureux
Ce caillou vert et bleu.
 
 
 
 
 
Chapitre 1
 
 
Terre, Terre, Terre…
 
 
Après avoir vogué par les monts et les rives
Tout ça a fait que je t’écris
Toi tu sais la valeur de mon bateau
Faut-il en faire un radeau
La richesse qu’il procure c’est ma mélodie
Un rien peut obstruer ma vie
Le bonheur c’est souvent de partir vers de nouvelles rives
Le malheur c’est que je ne puisse vivre
Me sentir prisonnier sur cette terre
Rester sur cette rue sans jamais trouver l’artère
Essayer de découvrir un cocon
Tout pour ne pas te couvrir de papillons
Enfin on voit un point à l’horizon
Un espoir renaît, on ne vit que pour la chair
Pour moi c’est la terre, oui la terre,
 
 
 
Vie de chien…
 
 
Toujours rester près de sa cabane
Pour attendre sa Jeanne
Tu refais les mêmes pas
En attendant de faire le grand pas…
Mourir d’attendre qui
Quelques fois on en rit
De quoi nulle ne le sait
Pourtant tu sais, je t’aimais
On ne peut jamais partir
Pour aller où
Même ma chaîne ne sait plus qui retenir
On n’en connaît jamais le bout
Une chose enlève la monotonie
Quand les maîtres parlent de la vie
Au moins le prochain
Aimera peut-être ta vie de chien.
 
 
 
L’artiste…
 
 
Heureux ou malheureux comme un troubadour
Tu essaies de nous faire rire avec tes tours
Chante, danse, tu donnes tous les sons
Avec un rien tu fais une chanson…
Tes mains sont celles du sculpteur
De tes œuvres qui donnent tant de bonheur
Pinceaux et plumeaux pour toutes les couleurs
Ses yeux ont une touche de lueur
Pourtant le méconnu
Toi, tu es reconnu souvent et seulement dans le futur
L’artiste de l’écriture
Nostalgique ou cynique
Oui toi seul es unique.
 
 
 
 
Homme en guenille
 
 
Homme perdu dans ta vie
Tu erres de ville en ville, c’est ta maladie
Aucun foyer d’attache
Seul de solitude tout se rattache
Ton rire me met de l’eau dans les yeux
Tes bonheurs tes jeux se font avec les gueux
Clochard de métier même le dimanche
Perdu souvent dans tes nuits blanches
Essayer d’avoir un peu d’espoirs
Dans tes moments noirs
Ténèbres d’orage, ta vie est remplie de nuages
Tout ça fut des hommes en guenilles
Moi j’aime ces cœurs qui brillent.
 
 
 
 
Agace-Pissette
 
 
J’en suis entouré et je n’ai qu’à regarder
Ces femmes qui font tout pour se donner
Êtres misérables, qui brisent les cœurs
Tantôt avec un, tantôt avec d’autres
Femmes sans cœur
Que je suis content de ne pas être vôtre
L’important pour vous, vos conquêtes
Faut-il vraiment être bête
Une chance que l’homme comprend vos jeux
Qui impressionnent peu
Qui me font rire juste à regarder
Qui me font dire rien n’est changé
Dans mon temps c’était la recette
Pauvre agace-pissette
Vous ne serez jamais en diète.
 
 
Hôpital…
 
 
Lieu d’attente interminable
Souvent pour des résultats presque banals
Gens blasés par ces chiennes blanches
Qui passent souvent des nuits blanches
Être du système
Qui pense sans doute au devoir
Malade aussi de leur thème
On oublie d’aller les voir
Attente d’une mort
Quelques-uns en perdent le nord
Lieu de réjouissances
Quand on nous annonce une naissance
Ici dans cet hôpital
Il ne se fait pas que du mal.
 
 
 
 
 
 
 
Chapitre 2
 
 
Pauvreté du Noël
 
 
Un cri d’amour que tu ne reconnais plus
Un regard, une pensée, un sourire qui t’a déplu
On tourne souvent la tête
Faut-il être si bête
Pour se croire le nombril du monde
Pourquoi ne pas faire partager notre ronde
Mépris du regard, croire qu’ils viennent d’un autre monde sans soleil
Eux, oui pour eux combien as-tu dépensé
Pour qu’ils deviennent merveilles
Sont-ils laissés dans la poussière ou dans la merde
As-tu oublié de leur dire, on est pareille
Fait de sang, d’os et de grandes peurs
Il faut penser à eux qu’une heure
Dans le temps on savait s’aimer
On ne disait jamais le mot charité
Comprendre que dans un moment de l’année
De regarder autour de soi, qui est roi
Essayé qu’une fois, ne pas penser qu’à soi
Chanceux vous aurez de quoi vous remplir la panse
Un Noël pour tous, même les pauvres eux ils y pensent.
 
 
À poil…
 
 
Comme c’est bon de se sentir nu
Tous ces poils que tu n’as jamais vus
Se sentir comme l’enfant nouveau-né
Cette sensation que tu m’as donnée
Regarde ma peau qui frémit
Sous le regard du soleil qui gémit
Cette chaleur me rend unique
On se sent si bien à poil
Coucher sous les étoiles.
 
 
 
Famille
 
 
Te sens-tu bien parmi nous
On a des gens de tous les goûts
Des hommes, des femmes avec des idées farfelues
Quoi du jamais vu
Famille de plaisir, famille de rires
Famille de réunion, famille d’union
Vraiment on se sent bien dans cette famille
Tous les êtres fourmillent.
 
 
 
 
 
Bientôt
 
 
Tournant dans ma vie
Donnant à mes rêves
Maintenant tout me sourit
Longtemps fût de merveille
Bientôt fin du cauchemar
Un nouveau rêve me réveille
Attachant comme un calmar
Te sentir si proche
J’ai le goût de la folie
Rire de l’infini
Sauter, courir, et te dire à bientôt
Commencera sa vie ce frérot.
 
 
 
 
 
Araignée
 
 
Drôle de bestiole
Qui se contente de bricoles
L’insecte de géométrie
Tout ça, c’est sa vie
Coudre tissé pour toi c’est très beau
Tu vis même dans ta pire condition
S’il le faut
Pourtant tu fais peur même au lion
On dit que tu n’as pas de cœur
Même si j’ai peur de toi bibitte
Je t’&