D’hier présent lendemain

Alexis Henri

Description

Voyage intérieur vers l’inconnu, attrapé par les liens du temps qui passe.
Questions et dialogues souvent sans réponses où la raison joue avec les sentiments.

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 21 juillet 2017
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414070657
• Langue: Français

Extrait

Couverture
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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-07063-3

© Edilivre, 2017
Prologue
Vers inconscients
Sans ordre ni réflexion
Désir de quelque chose exprimer
Désirs d’éclater
Des moments indescriptibles
Seul il y a de la confusion,
Des lamentations, de remords, des incertitudes.
Vers inconscients
Sans début, sans fin
Sans progression, sans déroulement
Tout n’est qu’instabilité
Des mots qui circulent
Des sensations qui soupirent
Âme qui chante, aube qui avance
Crépuscule qui épouvante.
Une certaine musique… Que se passe-t-il ?
Je ne sais quoi penser
Comment ordonner ce chaos qui est en moi ?
Par où commencer ?
Si je ne connais ni le commencement ni le fin !
Tout me déconcerte quand même.
Je démarre une idée… mais celle-ci se coupe !
Je ne réussis pas à obtenir une continuité
Même pas un instant en moi n’est prolongé
Tout à chaque pas de moi s’écarte
Je tourne ma tête, je regarde tout autour
Rien ne bouge, rien ne change,
Rien de nouveau ne se passe
Tout est pareil.
Vers inconscients
Ne sont plus que ça, rien d’autre
Vers inconscients
Et moi, la vérité je ne trouve pas.
Pro épilogue
Vois-tu au-delà de la frontière de tes yeux sensibles
Plus loin de la forêt des sens tangibles
L’horizon de l’invisible qui devient devant toi insensible ?
Le trouble univers caché dans les pensées insensées
Le néant s’écroule dans un abîme sidéral
Mondes incongrus le bout plus ne se tient
Les fils entrelacés des Nornes maîtresses du temps
Tissant jour à jour le destin arrivent à leur fin
Urd ramène de retour au destin
L’attente sans jour du temps qui s’est enfui
Verdandi dit d’un ton retentissant
Il n’y a plus de place dans cet endroit moisi sans vie
Et Skuld sagement sans tarder dira il n’y aura plus
Ce qu’un jour tu as cru bouleverserait l’infini,
Il adviendra ce qu’il adviendra d’un seul fracas !
Et la chute inéluctable des divins idéaux sera !
Fidélité… nullité ! Simple habitude lassitude dégoût
Excuses et inappétences
Recoller les morceaux qu’en éclat tu n’as jamais vu partir…
Le fleuve est en feu !
Des vapeurs montent furieux et rapides vers les hauteurs
Et enivrent mes sensations et mes pensées… où vont-ils ?
Fuient le froid, la chaleur, le néant, l’univers.
Besoin d’énergie pour exister
Une plante a beau avoir du soleil, lui-même la tuera
D’un feu impitoyable écrasant… si elle manque la source d’eau
Parfois lent mais rapide elle se consume dans son coin
Elle peut être inondée par des flots et alors elle étouffera
Et si de la terre il n’y a plus d’aliment
D’inanition aux cendres reviendra
Sans un grand élan, un vrai souffle de vie
Qui unit l’un à l’autre rien ne ravivera de l’ennui,
Pas de doute, elle s’éteindra sans dire au revoir.
Lendemain I
C’est quoi l’amour ?
Un étranger qui frappe à la porte
Un vent chaud et froid
Un surpris regard
Une voix à mi-voix
Un nœud dans la gorge
Une palpitation du cœur
Des yeux ronds bien ouverts
Brillant intensément.
Des sourcils qui bougent
Pas souvent discrètement.
Quelques rides sur le front
Un regard timide
Doux, esquive aussi parfois.
Quelques lignes d’expression,
Quelques cheveux blancs
Sagesse, calme, sécurité.
Un sourire un geste complice
Qui disent plus que les actions
Des rires qui résonnent
Et reviennent jour à jour comme un écho
Un silence qui dit bien plus que tous les mots
Une simple caresse
Une peau qui frémit
Une onde magnétique qui attire deux corps
Provoquant une friction
Une totale connexion
Des atomes inséparables
Formant un seul corps.
Une brise légère devient un cyclone
Ouragan dévastateur et unificateur.
Une simple flamme fond toute matière
Et monte jusqu’au plus haut
Et telle un volcan finit en énorme éruption
Un simple gémissement du fond des entrailles
Un apaisé chuchotement.
Une larme furtive
Pour garder l’émotion.
Est-ce tout cela l’amour… ?
Ça je ne le sais pas mais il y a encore beaucoup
Plus à vivre et à voir !
Lendemain II
Tous les matins du monde
Sont sans retour
Ce qui est déjà parti
Ne revient plus.
Ce qui est perdu
A jamais a disparu
Efforçons nous de voir
La lumière de chaque matin
Et de vivre chaque instant passionnément
Cultivant d’abord l’esprit,
Notre propre art de faire
Et laissant de côté les futilités
De la société et de la vie
Qui nous rôdent autour
Et qui nous consument souvent
Jusqu’à la moelle et l’esprit.
Lendemain III
La vida es un lago perezoso
Que se desarrolla lentamente
Cuyos nudos difíciles de desentrañar
Buscan impacientemente
Un espacio de libertad
Llega un momento en que
Se comienzan a desanudar
Y así, a soltar los hilos
Que tan apretados y
Tan conflictivos han sido
Y comienzas a entender
Lo que eran sin explicación
Lendemain IV
Passions, ardeurs, sentiments
Flânent sinueusement autour
Envahissant tous nos sens
Consumant nos désirs furieux
Plus vite que la foudre
Que la flèche de cupidon
On ne voit qu’un éclat de lumière
Avant un regard furibond
On hume un parfum radieux
Avant une odeur putréfiée
On touche le feu sans brûler
Avant des cendres surgelées
On entend des arpèges de joie
Avant le silence du néant.
Lendemain V
Bouton de rose de Toussaint
Tu es toujours là
Tu as vieilli pour le printemps
Mais tu ne meurs point.
Lendemain VI
La vie ce n’est pas quelque chose qu’on achète
Que l’on utilise à sa guise
Et que l’on jette
C’est un don précieux
Que l’on nous prête
Et on nous le prend quand moins,
Quand moins on l’attend.
Lendemain VII
Et si tu n’existais pas dit la chanson
Si tu n’existais plus
Pourquoi encore j’existerais
Ça donnerait quoi si je n’existe plus
Je serais un mauvais souvenir
Un souvenir raté
Un souvenir désagréable
Mais ça durerait combien de temps ?
Les jours qui suffiront
Pour tout oublier et tourner la page
Et passer à un horizon plus radieux.
Lendemain VIII
Comment Dieu tu as pu créer l’être humain
Et le laisser en toute liberté
Pour faire quoi que ce soit de ce monde là ?
Et détruire ce que tu avais déjà fait
D’un si parfait air.
Lendemain IX
La vie c’est comme ça
Chacun ses préoccupations
Ses inquiétudes, priorités
Personne n’a rien à foutre de moi
Qu’est-ce...