Dans le tourbillon de mes pensées

Sandrine Comte

Description

J’écris des mots pour dire mes maux,
Pour m’décharger de tout ce trop.
Mes joies, mes peines, mes déceptions ;
Des mots passions, mes illusions.

J’écris pour dire ce que je ressens,
Pas une artiste pour autant.
J’exprime juste mes sentiments,
J’écris ma vie au fil du temps.

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 31 octobre 2017
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414139071
• Langue: Français

Extrait

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ISBN numérique : 978-2-414-13905-7

© Edilivre, 2017
Chapitre 1 J’écris…
J’écris des mots, j’écris mes maux
J’écris des mots pour dire mes maux,
Pour m’décharger de tout ce trop,
Mes joies, mes peines, mes déceptions
Des mots passions, mes illusions
J’écris des mots, des mots d’amour,
Des mots ringards, des beaux discours
Des mots porteurs, pleins de promesses
Des maux montrant toutes mes faiblesses
J’écris des mots qui servent à tout
J’écris des maux qui ne servent à rien
Des mots qui chantent, me mettent à nu
Des mots polis et des mots crus
J’écris des mots qui n’tiennent pas debout
J’écris mes maux au fil du temps
Des mots pour dire ce que je ressens
Des maux pour dire mes sentiments
J’écris des mots, j’en perds haleine
Pour me vider de toute cette haine
Des mots colères, des mots moqueurs
Des mots méchants, des maux pour s’plaindre
J’écris des mots qui ne font pas peur,
J’écris des maux qui sont à craindre
Des éclats de vers, des éclats de rimes
Des maux r’sentis et qui s’expriment
J’écris des mots pleins de tendresse
Des mots qui crient, des maux qui blessent
Des mots cruels qui ne parlent qu’à toi
Des maux regrets qui ne parlent qu’à soi
J’écris mes mots, j’écris mes rêves
J’écris mes maux, j’écris une trêve
Des mots secrets, des maux cachés
Des mots tabous et des maux fous
J’écris mes maux, des mots pour rire
Des maux délires qu’on froissera
Des mots papiers qu’on jettera
Avec le temps perdent leurs essences
Ils ont acquis un autre sens.
Emotive poésie
Que c’est bénéfique de s’évader dans l’écriture
Le meilleur moyen pour soigner tes blessures,
Faire jaillir tes souffrances, ces maux qui te tourmentent,
Vouloir crier sa haine, pour soulager sa peine brulante
Parfois cela suffit, l’écriture soulage
Parfois cela attise, l’écriture enfonce davantage
Il ne faut pas oublier, on tient le stylo de notre âme
Telle une séance chez le psy, tranchant comme une lame
Dans un capharnaüm mental, les mots se remuent et se posent,
Sans retenue, s’érigent, dissèquent ton cœur par petites doses
Laissant ressortir ce que tu penses, ce que tu ressens
Sur cette page ils s’expriment, y laissant tout tes sentiments.
La langue trop nouée, tu te sens envahie de te confier
Rejetant tes pensées qui te hantent ou tes idées,
Chaque impression qui t’envahit et qui te pourchasse.
Et tout doucement tu sembles faire une partie de chasse,
De ta plume, tu passes et ressasses les instants de ta vie,
Elle te menace, te condamne, demande d’avouer l’extrême
Tu ne retiens ni la vérité, ni le moindre de tes cris
Elle t’ouvre les portes de l’enfer, tu n’en sortiras pas indemne
Elle te propulse, t’enivre, entame une guerre des nerfs
Les mots ont un puissant pouvoir et deviennent tortionnaires
Bouleversée, tu déposes ce stylo, t’as pris peur, c’est dément
Et tu essaies d’oublier ces instants aux élans si troublants !
Chapitre 2 … mes amours
Tu aurais pu me le dire
Je le vois dans tes yeux, mon amour, alors cesse cette comédie stérile
Tes gestes n’étaient plus aussi tendres, ton regard de plus en plus fuyant
Toi qui d’habitude au petit soin pour moi, toujours si prévenant,
Tu as préféré partir au bout du monde pour éviter une scène futile
Tu aurais pu au moins me faire un signe, me dire « au revoir »
Pour que je sache qu’entre nous, il n’y aurait plus jamais d’histoire
Même si je le savais, je le sentais, c’était la fin n’est-ce pas ?
Ne me laisse pas dans cet état, libère-moi et dit le moi…
Les raisons de ton départ, j’aurais préféré l’entendre de ta voix
Quitte à rentrer dans une grosse colère ou une grosse dispute
Qu’on s’entraîne ensemble, qu’on reste uni, dans cette chute
Mettre des mots, aussi blessants soient-ils, sur ce chemin de croix
Tu aurais pu me le dire, avant de partir sans même te retourner
Cela ne pouvait pas être pire que des propos grossiers
On était marié pour le meilleur et, logiquement, pour le pire
Tu n’as plus supporté l’usure qui est venu nous engloutir
Je n’ai jamais plus entendu un « tu me manques » ou un autre « je t’aime »
Je ne savais jamais à quel moment tu avais décidé que tu reviennes
Des questions sans intérêt, des réponses encore plus vagues
Tu hésites, attend le bon moment, tout comme moi tu sens la fin.
Je ne te manque pas, non, tu n’as pas le temps
Pour moi tu n’as plus que de l’affection, c’est tout ce que j’entends
Fin des belles illusions, et moi toujours j’attends
Tu as bien des raisons, mais c’est la fin d’un autre temps
Je ne sais plus à quel moment je n’ai plus été ta femme parfaite
Tu me voulais pour la vie à tes côtés, je te mettais le cœur en fête
Que par un simple email, et la bouche en cœur, tu me rejettes
Une excuse bidon, un coup bas, un simple coup de tête
Je veux bien comprendre que peu à peu tu te détaches
« La flamme qui éclairait nos chemins s’est soudainement éteinte »
Ce ne fût pas chose facile à écrire, mais comment être aussi lâche
On aura connu bien des dédales, mais celle-ci nous fut fatale
Toutes les histoires d’amour ont une fin un peu louche
Mais même violemment, j’aurais préféré l’entendre de ta bouche
Après ton départ, il me restait l’espoir, il me restait la lumière
Mais ton silence fait plus de mal qu’une blessure dans ma chair.
J’en ai connu des ruptures, ce n’était pourtant pas ma première,
Mais en ce qui te concerne le plus dur, c’était surtout la manière.
Je pensais mon cœur préparé, pourtant la douleur n’en est pas moins vive
Tout comme cette attente interminable dans le doute et l’incertitude, à la dérive
L’usure
Le mariage doit combattre un monstre que tout dévore
Au départ, des rêves plein la tête, c’est la grande aventure
La vie en décide autrement et le retour à la réalité est une cassure,
L’histoire prend un autre tournant, un foutu destin qui a jeté son sort.
L’insidieuse routine a posé ses bagages, s’installe et fait tout vaciller
Le présent se banalise, devient monotone, vide et sans importance
Le piège du temps qui file fixe l’ennui, en sombrant dans l’indifférence
Laissant place à la nostalgie des bons moments, des liens se sont brisés
Le silence entre nous s’est immiscé, on devient froid et distant
La complicité se consume, l’agonie des tendres et sincères sentiments,
On regarde impuissant ce funeste spectacle, tout en se résignant
On s’isole dans une impasse de non-dits, les mots doux sont inexistants
On refuse de faire face à la réalité, essayer de réparer nos erreurs
On s’aime par habitude, embourbé, malgré nous, à la séparation de nos cœurs,
On ne se comprend plus, on feint l’ignorance, on fait « comme si »
Avec la disparition de la reconnaissance, on s’exclut, on se fuit
Tout est teinté de lassitude, il est temps de se séparer pour un...