Dans les yeux d'AgneS

Anne Stutzmann

Description

Que peut-on appeler la maturité ? Une capacité à prendre du recul face à la difficulté, à l’épreuve et au doute… un acquis sans aucun remord à se protéger encore plus, renforcer sa carapace et à vite s’y loger dès que le besoin en est nécessaire pour soi, pour continuer à être soi-même mieux envers et avec les autres.

Informations

• Publié par: Les Éditions du Net
• Date de parution: 24 octobre 2018
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782312063409
• Langue: Français

Extrait

Dans les yeux d’AgneS
Anne Stutzmann
Dans les yeux d’AgneS
Que voit-on à travers le miroir de la maturité ?
2007-2017
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2018
ISBN : 978-2-312-06340-9
Avant - propos
Que peut-on appeler la maturité ? Une capacité à prendre du recul face à la difficulté, à l’épreuve et au doute… un acquis sans aucun remord à se protéger encore plus, renforcer sa carapace et à vite s’y loger dès que le besoin en est nécessaire pour soi, pour continuer à être soi-même mieux envers et avec les autres.
Et qui mieux que les yeux pour exprimer tout ceci, le regard dit tout, les mots ne font qu’appuyer ce qu’il exprime tout bas.
Bonne lecture à travers vos yeux…
D ÉDALE
Quelqu’un s’est écrié : Vous avez dit cauchemar ?
Cette Présence me pousse à Tourner la page comme un Ange vagabond en pleins Doutes .
De là je plonge en profonde Méditation , et attendant vainement la réalisation de ce Souhait des espoirs , je l’inscris dans ma vie pour des Décennies .
V OUS AVEZ DIT C AUCHEMAR ?
Que ta voix me donne la frousse
Quand ton visage éclabousse
Le sommeil de mes nuits tourmentées
Seul souvenir de regards tuméfiés
Que ta voix parait d’argile
Quand tu m’assommes volubile
Et t’épanches sur la vie méfiance
De ces femmes en souffrance
Que ta voix souffle le givre
Quand tu freines ton corps ivre
De coups et de haine insoumis
A la seule loi d’être incompris
Que tes mots crient silence
Quand d’une main d’aisance
Tu frappes ce corps en détresse
Et de joie à terre tu me laisses
Mais d’un « pop » le rêve éclate
En un jet de réalité écarlate
Pour n’avoir aucune trace
Du désespoir qui s’efface
2007/2008
P RÉSENCE
Une chaleur
Une douceur
Un regard
Par hasard
Une main
Un défi
Tendrement
Vers l’enfant
Pourtant que je suis encor’
Pour elle en ma vie d’alors
Pour lui que j’aime si fort
De toutes les larmes de mon corps
Un seul être réconfortant
Un silence si plein de temps
De souvenirs et d’avenir
Et une seule phrase à dire
Je t’aime
Mai 2008
T OURNER LA PAGE
Effacer la dernière larme
S’armer pour cette vie de labeur
Oublier ce passé de malheur
Contrer encor’ la solitude amère
D’une femme passagère
S’efforçant de bonne guerre
De ne plus croire par habitude
Souffrir en vers sans attitude
Ecrire une vie plus belle
Traduire une pluie de l’âme
En des milliers de rires
En des milliards de vies
Un nombre incalculable
De bonheur inéluctable
Une simple vie qui mérite
Sans état d’âme ni blâme
Le fier espoir d’être aimé
Le précieux souffle de paix
Le calme de l’esprit
Une page noircie de graphite
Un pan d’existence qui s’effrite
Une plume vive et fragile
Courant sur le parchemin
S’envolant loin du cri sourd
De mon passé si lourd
23 /09/08
A NGE VAGABOND
Deux âmes se promènent
Lien séparé de jumelles
Ayant peur qu’elles ne s’emmêlent
Regardant leurs reflets sans haine
Elles se croisent autant qu’elles ne s’évitent
S’observent d’un coup d’œil absent
Comme si leurs regards transparents
Se rapprochaient autant qu’elles ne se quittent
Il a suffi d’un sourire funambule
Passant son chemin indolent
D’un coup de pouce innocent
Brisa l’infime brume de leur bulle
Innocence délivrance
Face à l’ennui de l’enfance
Face inconnue de l’avenir
Aller vers la vie à en mourir
23/09/08
D OUTES
Une douce nuit d’été
Sous une ronde lune bleutée
Deux cœurs se trouvent enamourés
De voir leurs désirs soudain émoustillés
Timides regards et lèvres closes
Par peur de leurs contacts n’éclosent
La folie frémissante qui suppose
Une nuit infinie que rien n’oppose
16/10/08
M ÉDITATION
Des larmes d’envies
Survivent sans drames
Des pleurs d’avance
Devancent sans peur
Succombe de patiente
S’incombe de défiance
D’amour se dévore
Encore sous le sort
D’espoir se nourrisse
Las le soir dépérisse
D’envie de larmes
De survie des armes
De ces bras sans heurt
S’offrant la douceur
Où le silence de ta voix
Pleine d’espérance vibrera
17/11/08
S OUHAIT DES E SPOIRS
Je rêve d’une nuit à deux
Dont le chant s’élèverait en adieu
Où les corps s’uniront sans feu
Qui avait réunis sans dieu
Je songe à un baiser sans fin
Dont le goût s’évapore au matin
Aussi doux et fiévreux qu’une main
Parcourant le corps de satin
J’ouvre enfin les yeux sur une vie de joie
De partage d’amour et d’envie
Où le désir est roi ton plaisir à moi
Où prendre ta main est parler de vie
Où aimer est défier l’évidence
A la malchance et à la déviance
De ceux qui veulent le meilleur
Gagnant le plus simple des bonheurs
29/01/09
D ÉCENNIES
Dix ans c’est un verre translucide prêt à se remplir de rêves et de joie, d’amitié et de partage où la vie se livre à livre ouvert
Où les paroles se boivent comme le plus doux des miels et les vérités coulent à flot comme de l’eau claire
Vingt ans c’est comme un verre de vin, on ne saura jamais si il est à moitié plein ou à moitié vide
On est toujours partagé entre le fait de le remplir à nouveau pour être ivre de vie ou de le vider d’un trait pour la brûler par les deux bouts
Trente ans c’est le verre de l’amitié, à la fois riche et sincère comme un parfum enivrant et enraciné au plus profond de notre cœur
Un pacte fort et sacré de la plus précieuse des vérités celle d’une vie partagée
Un acte d’engagement dont le seul profit est le cœur fragile et fidèle de l’ami
Quarante ans c’est le verre de la maturité, à la fois riche et corsé d’expérience et de sérénité, la moitié de l’éternité
Un livre raturé, corrigé et travaillé pour ne plus s’oublier dans son âme et dans ses mots pour laisser plus libre court à sa vie et à sa liberté
Aux pensées en libre cours