Du cœur à la plume, de mes mots à mes maux

Cirielle Rose D.

Description

Laissez vous emporter dans l’univers de l’auteure où vers libres, haïku et rubaï s’entremêlent pour vous emmener avec tendresse, dérision et humour sur des chemins de traverse.

Sujets

• Poetry

Informations

• Publié par: Les Éditions du Net
• Date de parution: 01 décembre 2021
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782312087498
• Langue: Français

Extrait

Du cœur à la plume, de mes mots à mes maux
Cirielle Rose D.
Du cœur à la plume, de mes mots à mes maux
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2021
ISBN : 978-2-312-08749-8
Préface
Écrire pour émouvoir, faire comprendre le fond des âmes
qu’elles soient pures ou noires
Écrire les peines, les joies la souffrance, le désespoir
Partager émotions sentiments forts ou dérisoires
Écrire pour communiquer, dire que nous ne sommes pas seuls dans le noir
Pour que les mots exprimés puissent aider, consoler et nous guider vers la lumière
Que l’on trouvera toujours quelque part
Écrire, écrire encore écrire un des plus beaux arts.
L’amour c’est comme le vin on l’aime ou pas
On le boit ou on le boit pas
Cela procure du plaisir mais cela fait aussi rougir
Ça excite les papilles et accentue les envies
Cela te fait sentir bien et noie ton chagrin
Il t’entraîne dans une danse folle
Où tout tourne tout s’affole
Il est force il est douceur il te réchauffe le cœur
Dans sa robe de velours il te fait ses plus beaux discours
Finis ton verre vis ton rêve et bois-le jusqu’à la lie
Parce que l’amour et le vin sont source de vie
Je veux vivre comme un oiseau
qui déploie ses ailes et s’envole
Comme le vent qui s’infiltre partout
et fait bruisser les feuilles
Comme un chant qui commence
par un murmure et monte doucement
Haut très haut et redescend au sol
Je veux vivre comme un voilier qui glisse dans les vagues gonfler mes voiles et avancer sans obstacle
Comme la lave du volcan qui monte en haut du cratère
puis s’écoule lentement
Sur ces flancs escarpés et meurt en refroidissant
pour rester figée au fil des ans
Personnes sans pudeur sans foi ni loi
Sans aucune chaleur et trop sûres de soi
Grands menteurs qui soufflent le chaud et le froid
Spectateurs du mal qu’ils font
mais qui s’en fichent de toi
Êtres pervers qui profitent de ceux qui les croient
Comment faire confiance
quand ils te regardent dans les yeux
Et qu’ils te disent : je n’aime que toi
Un trop lourd fardeau à porter sur mon dos
À force d’être entre l’enclume et le marteau
Besoin de calme besoin de repos
Un peu de douceur pour sauver ma peau
J’ai mon sens de l’humour un peu gentil un peu corrosif
Un peu positif ou négatif tendre ou incisif
Mais je ne laisse jamais indifférent
J’ai mon sens de l’humour qui peut être jouissif
ou piquer au vif
Vous n’aimez pas mon sens de l’humour ?
Ce n’est pas important
Je me moque gentiment des ignorants et des barbants
Et vous salue les intelligents
Amour à moi comment te dire mon amour pour toi ?
Tu es pour moi je suis pour toi
Tu es ma vie tu es ma loi
Que seraient les jours et les nuits sans toi ?
Tu es mon cœur tu es ma voix
Je ne respire pas sans toi
Amour à moi comment te dire mon amour pour toi ?
Je suis ta reine tu es mon roi
Comme un ouragan tu es arrivé
Tu as tout pris tout volé
Mon cœur mon âme tu as arraché
Ma vie mon sang je t’ai donné
Mais malgré tout pour toi ce n’était pas assez
Tu es reparti sans te retourner
Me laissant seule et dévastée
Connais-tu vraiment le sens du verbe aimer ?
Laisse-moi en douter
Avec un clic tu te dis
je t’efface je me débarrasse
Mais au fond de toi tu sais que l’amour s’entasse
Alors clic clic clic
appuie sur la touche efface
Mais le jour où tu voudrais revenir
c’est moi qui te dirais : je t’efface
J’ai le mal d’amour j’ai le mal de toi
Tu m’as fait passer de vie à trépas
Me manque ta présence et ta voix
J’ai le mal d’amour j’ai le mal de toi
Me manque la douceur de tes bras
Et ton regard posé sur moi
J’ai le mal d’amour j’ai le mal de toi
Me manque tes paroles si douces pour moi
Tu n’es plus là mais au fond de moi
Reste l’amour que j’ai eu pour toi
Dans la cour des grands tu as voulu jouer
Sur le rouge et le noir en même temps
tu as voulu misé
Trop sur la corde tu as tiré
Dommage mais cette fois c’est « game over » bébé
Sensuel amoureux doux salé
Sucré filial tendre amical paternel appuyé
Mouillé maternel sauvage marquant fuyant intéressé
Troublant amer coléreux mystérieux
Il peut être de mille façons
mais n’oubliez pas de le donner
De le prendre à chaque départ et chaque arrivée
Parce qu’on ne sait pas si cela sera le dernier
Un pas en avant un pas en arrière
Deux pas en avant trois en arrière
Profite de cette danse c’est la dernière
Parfois les mots montent comme un cri
Parfois ils restent bloqués dans la gorge
Parfois en couleurs ou en nuances de gris
Parfois ils résonnent comme dans une grotte
Parfois ils sont silencieux et font mal
comme quand on vous trahit
Parfois ils agacent tellement
que l’on voudrait qu’ils sortent
Parfois ils sont apaisants
comme l’orage et la pluie
Parfois ils sont cruels et tranchants
comme une lame
Mais on ne peut les rattraper une fois sortis
Me laisser aller ne plus penser
Au-delà de la terre pouvoir voler
Me laisser aller à toi seul penser
Au fond de la mer pouvoir plonger
Dans le silence hurler
Dans le noir regarder
Me laisser aller et toi seul trouver
Je me sens vide je me sens mal
Cela aurait dû être un jour normal
Mon cœur bat vite mon âme a mal
Je suis blessée comme un animal
Ma tête tourne mon corps a mal
Je suis tombée dans un piège infernal
On est le rouge on est le noir
Potion magique potion amère
Sentiments forts ou dérisoires
Chanson douce ou musique noire
Froid comme la glace ou douceur du soir
Je suis le rouge tu es le noir
Amour je t’ai regardé dormir
si proche si loin tu étais
Tu souris tu soupires du regard je te touchais
Tu entrouvres les lèvres je t’entends gémir
Tu te retournes te découvres tu me fais frémir
Je te regarde encore je te mange des yeux
Pendant que tu rêves peut-être de nous deux
Amour je t’ai regardé dormir
l’image de dur que tu affiches parfois
Disparaît quand tu es près de moi
Dors mon cœur souris soupire
Je suis à côté de toi
Vers d’autres cieux d’autres rivages
Je vais m’en aller
Pour d’autres yeux d’autres visages
Pour pouvoir t’oublier