Éclats de vers
148 pages
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Éclats de vers , livre ebook

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Description

Un voyage dans l'espace-temps : celui de la poésie née d'un passé peuplé de souvenirs guidés par la passion se perpétuant dans le présent et celui de tendres sentiments familiaux et de voyages de découverte. Mais c'est aussi celui du confinement dans une chambre d'hôpital pour une opération à cœur ouvert, où les périodes de douleurs physiques coexistent avec des situations ubuesques, cocasses et protocolaires générées par le personnel hospitalier, et décrites avec humour. Quand l'amour dans la diversité côtoie l'humour dans l'adversité...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 avril 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332875532
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-87551-8

© Edilivre, 2015
Du même auteur

Du même auteur :


En effleurant la Pensée au gré du Temps. Paru aux éditions EDI LIVRE en 2013.
Dédicace


A tous ceux que j’aime et à ceux que j’aurais pu aimer si nos chemins s’étaient croisés.
Poésies
1 La rose et l’écrin
Puisque ce fut ta main
Qui se tendit vers elle
Et l’éclat de ton teint
Lui parlant de soleil,
Un regard la prévint
Qu’ici s’ouvre le ciel…
Tu fis don aux pétales
Sans odeur mais en vie,
Rouges, noirs mais si pâles,
D’un sourire, et, ravis,
Semblèrent s’animer,
Vivre, aimer, respirer.
Le bouton et la rose
Suspendus dans le vent,
Longtemps dans cette pose,
Éblouis, éprouvant
Cette joie ineffable
Impalpable, irréelle,
Imagée, virtuelle
Comme un château de sable
De croiser ton chemin…
… En ce jour car demain
N’est fait que de chimères,
De tristesses amères
Où pétrifiées, exsangues,
Les roses s’éteignent et tanguent ;
En perdant leur encens
Si loin de ta présence,
Elles se morfondent ainsi,
Ma vie, mon âme aussi !
Éprouvant le chagrin
D’être de toi si loin,
Épris par cet élan
Invincible du Temps,
Près d’une source pure
Dont le cours est si clair
Et dont l’onde aime plaire,
La rose, le bouton purent
Se poser en douceur
Sur l’écrin de ton cœur,
Toi, leur si tendre sœur.
C’est ainsi qu’une rose
Flétrie, sur qui se pose
Le parfum en osmose,
S’éveille, vit, croît, aime, ose
Et se métamorphose.
2 Je crois
Je crois en ces doux rêves
Éclairant ces trois nuits
Et les peuplant sans trêve,
Ces trois jours aussi…
Tu étais près de moi
Et naissait mon émoi.
Je crois aux heures brèves
Qui très vite s’enfuient,
Au jour qui se lève,
Au soleil, à la nuit,
Car j’écoutais ta voix
Et ton cœur à la fois.
Je crois au fil des heures
Qui dans le Temps me plonge
Vers l’image d’un leurre,
Aux fantômes des songes,
Mais je sentais si bien
Ton visage en mes mains.
Je crois aux rires, aux pleurs
Qui m’égaient, qui me rongent
Et vivent ou bien se meurent,
Aux rêves où je replonge,
Et je voyais tes yeux
Étonnés ou joyeux.
Je crois frémir encore,
Tes mains dans mes cheveux,
Ton sourire, l’aurore,
N’est-ce qu’un rêve, un vœu ?
Je goûtais le silence,
Seul devant ta présence.
Je crois en ce mirage
Qui me fit chavirer
Au milieu des nuages
Mais n’ai-je que rêver ?
Car j’ai tant ressenti
La clarté de tes ris.
Dois-je croire en ces jours
Fuyant devant le Temps
Qui nous épie toujours
Et se venge et s’étend ?
Mais ces heures trépassées
N’auraient pas existé ?
Ou fus-je visité
Par une douce fée
M’offrant ce privilège ;
je ne le sais, que sais-je ?
Ton image, ta présence,
Une illusion, démence ?
Les « je t’aime », les « toujours »
Prononcés tour à tour,
Rêvés auprès de toi,
Ainsi ne seraient pas ?
Je ne sais plus, je ne sais pas,
J’ai reconnu ton pas,
Partagé ton repas
Quelque part, là-bas.
Je ne sais pas, je ne sais plus,
J’ai vu ou bien j’ai cru ;
Dans tes yeux j’ai revu
L’éclat, lueur émue.
Dis-moi si je m’égare,
Étais-je près d’une gare
Sur les flancs d’un mont vert
Sous un ciel découvert ?
Dis-moi, où étions-nous,
Etais-tu, ai-je été,
Tous deux au rendez-vous
Du printemps, de l’été ?
J’ai cru,
Je ne sais plus,
Alors dis-moi encore
Pour savoir peut-être
Si tout cela était enfin la Vérité.
Dis-moi, as-tu rêvé
Comme j’ai cru le faire ?
3 Entre
Entre ce matin, l’Aube
Et ce noir crépuscule,
Entre ces deux instants
Où tu fus en mes bras
Et celui où je ne regarde plus qu’un tableau noir.
Peut-il d’ailleurs avoir une autre couleur ce tableau ?
Triste tableau,
Plus de chandelle rouge
Éblouissante dans le cœur de la forêt,
Éclatante dans le mien !
Entre Hier et Demain.
Entre ces instants où mon cœur
Bat plus vite
Et où je tiens ta main
Et maintenant… plus rien !
Le souvenir d’hier
Que je revis en cet instant
Alors que tu me sers
Dans un plateau de ciel
Face aux étoiles
Face aux nuages
Face à ce train qui siffle…
Face
A cette forêt
Qui nous prête
Qui nous donne
Qui se donne
Ses splendeurs, ses senteurs
Et nous regarde dans les yeux,
Fait jaillir la lumière,
Entre deux branches qui se croisent,
Entre deux cils de… Tia ?
Entre nous, Paris qui pleure,
Paris qui crie
Pour ne pas mourir d’asphyxie.
Ton bureau et le mien,
Tu prends le courrier
Et moi, je fais le tien
Celui que bientôt tu liras.
Entre un croissant croustillant
Et tes doigts que je mords
En même temps,
Et ce croissant de lune
En nous croisant l’autre matin…
Mais le Temps n’a plus le temps
De nous laisser encore le temps
De prolonger ces doux instants
Entre Chaville qui s’endort
Lorsque tu souffles la bougie
Et que je te regarde dormir ;
Entre l’instant où je pars
Vers où tu ne vas pas
Et où tu t’évapores
Dans le hoquet du train,
Vers le haut quai de gare
Vers où je ne vais pas,
Et cet instant où je t’attends,
Où tu m’attends… peut-être.
Les jours s’estompent
Le temps coule
Les heures meurent
Et les minutes…
Comptent les secondes
Pour qu’enfin,
Entre nous, tu me dises…
« Entre. »
4 Sans
Un téléphone sans fil me reliant à toi
Près d’un repas sans celle que j’aime sous mon toit,
Une nuit sans raison, une année sans saison,
Un jour sans, se levant et hantant la maison.
Et mon regard s’embue
Et ma vie est sans but
Flèche sans cible
Mon cœur sensible
Au sentiment
Que je ressens
Bat sans logis
Rouge sang, git.
Une table sans tasse effleurée de tes lèvres
Où j’aime que se pose la vaisselle de Sèvres,
Des retours sans cesse vers un autre horizon
Que j’aimerais juger sans rime ni raison.
Et mon être en déroute
Est bien triste sans doute.
Doux vent sans bise
Ma vie s’enlise
Tu es ma Dame
De cœur et d’âme ;
Alors sans leurre,
Sans toi, je pleure.
5 Qu’as-tu à ?
Qu’as-tu à, Katia
Quand tu es près de moi
Le regard ébloui,
Perdu dans cet oubli
De la mer et du ciel
Sur la terre d’Israël
Perdue dans l’océan,
A l’éternel élan.
Qu’as-tu à me troubler
Et me faire rêver ?
Tu as longé la plage
Petite Katie sage,
Le regard étonné
Par cette nuit d’été
Sur la terre promise,
Cette terre conquise
Gagnée au prix du sang
Et au défi du temps.
Qu’as-tu dit, ma Katie
Lorsque ta main je pris
Les cheveux dans le vent
Libres et sans contrainte,
Écoutant la complainte
De la mer en tourment ;
Le sable était désert,
Et la mouette dans les airs
Lançait au firmament
Son éternel chant.
Qu’as-tu dit, rien peut-être
Mais mon âme est en fête.
Et dans ce goût de sel,
Petite Katie belle,
Ondine ou bien sirène
Des vagues et des rochers,
Là, tu te fis sécher.
Ce soir de lune pleine
Sur ces pierres vestiges.
Étreint par le vertige,
Je crus en cet instant
Étreindre le printemps.
6 Au delà des mers
Israël et son ciel,
Nous, offerts au soleil…
Alors sur cette page,
Ébauchées, ces images
Éclatantes me portent,
Galilée, mer Morte.
Israël est si loin
Et nous, main dans la main.
Ses lumières et ses Mages
S’éloignent et ses plages
S’effacent ainsi que l’août,
Israël loin de nous ?
Israël, ton désert
Et nous, tu nous enserres ;
Ses palmiers sans cage,
Ses chants, sa foi si sage
Redisent encore, revivent,
Haifa et puis Harziv.
Israël, ton âme
Ton doux souffle nous tanne,
Tes jets d’eau qui pétillent
Malgré cent, malgré mille
Qui veulent ton trépas
Et Matsada et toi.
Israël, ton cœur
Et nous, des jours, des heures ;
Ton allant continu
Sans limite nous plut.
Oasis reverdi,
Souviens-toi, En-guédi !
Israël, Orient,
Bercé dans l’Océan,
Ta terre, ton cœur, ton âme
Éternels, tes mânes…
Te donnent ta richesse
De lumière, sans cesse.
Katia, souriante
Dans la tiédeur du soir
Ou bien dans la tourmente
S’accrochant à l’espoir,
Tu laisses au fond de moi
Un sentiment de foi.
Israël, souvenirs,
Je veux les retenir ;
Qu’ils soient aussi les tiens.
Doux et tendres ces liens
Sur le sable restent tels,
Toi et Hof Hadekel.
7 Renaissance
Insensibles au temps, scintillant de couleurs,
Passés auprès de toi, les instants de bonheur
Refusaient de mourir mais périrent, je pense
Ne sachant pas encore le poids de ton absence.
Les appels à la vie, le temps qui se resserre
Inexorablement, jugèrent nécessaire
Que je t’approche encore, retrouvant la quiétude,
Pour que ce rêve fou devienne certitude…
Épousant dans l’espace une parfaite ellipse,
Vingt-huit jours, vingt-huit mois, vingt-huit ans, longue éclipse
Les mille réminiscences car rien ne les éreinte,
Nous guidèrent sûrement dans l’obscur labyrinthe,
Nostalgiques, sans oubli, songeant aux kibboutzim,
À tous nos souvenirs, à nous que rien n’abîme,
Nous décelèrent alors, puis se sont dépêchées
D’alléger nos liens à ce monde attachés ;
Dénouant les entraves nous fixant à la faune,
Nous relièrent à distance par un fil, téléphone.
Ces instants ravivés retrouveront leur sens,
Vécus dans l’espérance et de manière intense,
Avec les...

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