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Description
« Par là, un ruisseau, Au-dessus du ruisseau, Un pont, Sur le pont, Tes yeux, Tes yeux qui regardent l’eau, Tes yeux si beaux, Qui font que pour toi, Je me jetterais à l’eau. » Avec simplicité et mélodie, F. Fort livre ses poèmes au gré de ses pensées, de ses paysages, de ses morceaux de vie. Il est « un peu cette histoire qui se promène dans la rue », laissant vagabonder sa poésie au fil des pages, partageant avec le lecteur des moments complices. Un recueil de poésie de bonne facture évoquant aussi bien la beauté de l’instant présent que les vertus du souvenir ; c’est frais et musical, à lire n’importe quand et n’importe où.
Sujets
Informations
Publié par | Société des écrivains |
Date de parution | 22 mai 2012 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782748373851 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Écrins de vie
Frédéric Fort
Société des écrivains
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Écrins de vie
À mes gens de vie,
Entre terre et mer.
La vie est un écrin de soie,
qui en soi est une beauté de souvenirs
inégalables que l’on aime conter et raconter
chaque jour passé et ceux à venir.
Frédéric Fort
La ballade
C’est la ballade de ton cœur,
Au bord de l’eau,
Tu as l’air d’un pétale de rose,
Avec ton drôle de léger chapeau,
Une larme est un ruisseau de beauté,
Les minutes sont des châtiments espacés,
Qui se lancent à ta poursuite,
De peur que tes murmures ne s’ébruitent,
Les étoiles s’endorment,
Dans ton joli berceau,
C’est la ballade de ton cœur,
De ton cœur au bord de l’eau.
Second plan
Un soleil en base arrière,
Et le flot
Touche le fond de sa mémoire,
Une mémoire entrouverte,
Par une poussée,
Une montée
De fièvre notoire,
Une balance,
En allégeance,
Pèse le pour et le contre,
La scène applaudit ses acteurs,
En rencontre,
Et les étoiles
Brandissent heureuses,
Leurs membres de mantes religieuses,
Un nuage essouffle le tout,
Un nuage en base arrière,
Et comme par magie,
C’est un nouveau jour qui arrive,
Comme par plaisir,
Sur fond de rive,
Comme par désir,
Comme par plaisir.
Attente printanière
Retombe au matin,
Sur les regards incertains,
La fêlure fraîche du printemps,
Humide et froid,
Attendant,
De bon aloi,
Les jours meilleurs,
Oui et encore,
Retombe au matin,
Sous les dernières pluies en vain,
Sous une parure d’or,
La fêlure suave du printemps,
Attendant,
Le cœur au vent,
Les jours de bonheur,
Le bonheur qui te pense,
Lorsque tu te promènes en chantant.
Honneurs
Temps des fleurs du vent,
Tu observais timide et charmant,
Un iris brisé,
Tu as soufflé un air d’enterrement,
Et les coquelicots, les pavots, les amours fanés,
Les roses, les lilas, les orchidées,
Sont venus en ronde,
Chanter une messe d’herbe folle.
Blanc tapis
Paroles contre jours,
Baisers contre lèvres,
Mains contre genoux,
Amours des blancs jours,
Ce matin il neige encore,
Sur les bordures de l’aube.
Beautés
C’est beau de lire,
Ça rend riche de mots,
C’est beau d’écrire,
C’est riche de lettres,
C’est beau de dessiner,
Ça met la vie en couleur,
C’est beau d’aimer,
Ça a de la valeur,
C’est de toute beauté.
Le pasteur
Le pasteur,
Chaque dimanche,
Avec une soutane élimée aux manches,
Souvent ailleurs,
Titubait,
Un peu sourd,
Chantant la messe,
D’un cœur encourageant.
Le pasteur,
Légèrement labeur,
Sommeillait,
Durant les fêtes du samedi,
Étant prêt pour des dix et des demis,
Mais un jour,
Il nous racontera
Que s’il nous avait mariés,
Il serait tombé
À genoux,
Priant,
Que jamais,
Il n’avait vu un amour aussi puissant,
Aussi grand,
Que Dieu devant l’astuce de ses caprices.
Secret de chaton
Le petit chat,
Qui aime la vie,
Mais qui a peur,
Regarde sans rien comprendre,
Une fleur dans...