Effeuillages d'âmes

Tsimtsoum

Description

« Je suis arrivé en ce monde sans trop en être conscient, Le ‘‘là de l'être'' d'une mort en puissance touchant au firmament ! L'expérience sensible d'une vie ouvrant sur mes cinq sens, L'égo brisa mon Être sur la naissance de ma conscience... Le toucher de l'autre ramena mon âme dans le présent, Réalité fourbue de la culture et d'une morale aliénante. Encore une fois le présent m'échappe ainsi que toute ma réalité. Touche-moi encore pour que je retombe sur mes pieds... » Oscillant entre un lyrisme réaliste et cosmique, le poète Tsimtsoum vogue entre ciel et terre. Ce rêveur passionné tente de retrouver une sérénité perdue grâce à l'écriture poétique. Il se ressource auprès des sagesses ancestrales, dans lesquelles il puise son inspiration créatrice. Prônant un art de vivre en harmonie avec la nature et les éléments, il vit proche du dépouillement, à l'écoute de ses sensations. Sa quête d'idéal tend à déployer une énergie vitale pour mieux savourer l'instant présent. Ses textes engagés sonnent comme un appel à la vigilance et à la réflexion, dans un monde souvent cruel où règne la violence, afin de ne pas se laisser berner par de trompeuses chimères.

Sujets

• Poetry
• Engagement
• Lyrisme
• Sagesse
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 23 décembre 2016
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782342059441
• Langue: Français

Extrait

Effeuillages d'âmes
Tsimtsoum
Société des écrivains

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Effeuillages d'âmes

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À Guy et Simone et à tous ceux et celles qui regardent au ciel pour voir l’autre en face de soi…
Pontife
Je te lance un pont, seras-tu l’autre rive ?
Nous sommes en amont d’une montée pour survivre,
Enfants délaissés d’une nature oubliée…
Adultes dépassés d’une culture effrénée…
L’Autre est en moi et du moi dans l’Autre…
Pauvreté d’un amour dépourvu de contrôle.
Se faire pauvre pour le pauvre, une puissance inconnue,
L’invisible en puissance d’une époque révolue.
Où es-tu ? Qui es-tu ? Je baisse les bras…
Saurais-je t’accueillir dans ce branle-bas de combat ?
La rivière m’appelle sous ce pont jeté,
L’espérance me rappelle que l’eau du sort en est jetée !
Tsimtsoum, septembre 2015 (Texte protégé)
 
 
Nomadisme sédentaire
Ma tête est ailleurs dans un tout autre, mon corps est ici enraciné…
L’impression temporelle d’aller quelque part est omniprésente,
Une illusion mentale harassante d’un vouloir partir obstiné,
Mes racines me poussent vers le ciel comme une fusée sur sa rampe.
Amas matériel terrestre, sédentarisme d’un réduit de poussière
Grabat spirituel céleste qui nous oblige à voyager léger…
L’art est la science faite chair d’une poésie qui touche à l’univers,
Ce dernier passe par le chas d’une aiguille, ce qui me laisse bouche bée…
Le nomade en moi se sédentarise avec les années qui passent,
Le sédentaire en soi se rapproche du feu et de son foyer,
Une existence qui brise en deux mon corps qui se concasse,
Le chemin de quête du nomade qui s’arrête ici pour camper.
Comme poussières d’étoile et extraterrestre, rien de nouveau sous le soleil,
Comme poussières retournées en poussières, le vent va toujours me pousser.
Le pur esprit prend mon nomade vers le pays des merveilles,
Le dur récit rappelle à mon corps que « c’est dans terre » qu’il va terminer…
Tsimtsoum, septembre 2016 (Texte protégé)
 
 
Quatre éléments ou Surf’n’turf et vol-au-vent flambé
Je suis né sur la terre, mais je viens du ciel
D’une culture agraire, des labours de lait et de miel,
Ma mère Gaïa qui m’a nourri de son sein aride,
Un sol que je foule à tâtons en étant fier et avide.
L’eau c’est la vie, disait mon père quand je ne voulais me baigner.
Je suis maintenant dans l’océan, nous finissons par nous mouiller,
Humilité humide d’un sens de l’existence à fignoler.
Au seuil de la mort, une serviette sera là pour enfin m’essuyer.
Ce qui m’anime est un mystère qui m’amène à respirer
Anima , spiritus , pneuma , un vent d’esprit rentre dans mon nez,
Un vent autonome qui m’emmène là où je ne vais pas,
Paradoxe en soi d’une voile d’un branle-bas de combat.
J’ai un feu au fond de moi que je...