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Description
« Espérance morte les pétales des fleurs Ont crié en coulant en rivières de sang Rouge comme ses roses et la Plainte s’entend Dans ces plaines d’herbes sèches où la couleur saigne. Depuis ce jour les fantômes accourent et se plaignent — Nous sommes en mal de fleurs... Nous sommes en mal de fleurs... »
Sujets
Informations
Publié par | Société des écrivains |
Date de parution | 06 février 2013 |
Nombre de lectures | 1 |
EAN13 | 9782748392524 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0034€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
En mal de fleurs
Benjamin Jichlinski
Société des écrivains
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
En mal de fleurs
En hommage à Stéphane Marcaccini
À mes amis m’ayant soutenu,
À mes ennemis m’ayant inspiré…
À ma famille toujours présente.
« P’tit Frère,
Où que tu sois, je t’imagine, ému, mais avec TON sourire radieux,devant cette reconnaissance de ton talent, même tardive.Je suis fière de toi.Je t’aime… pour toujours"
Mon fils…Ce que tu avais tant espéré arrive et ou que tu sois, tu le voisMon cœur de maman savais, qu’un jour on te reconnaitrait.
Dans mon cœur tu vis, je t’aime pour la vie… »
L’Histoire
Un verdoyant jardin entourait son Palais.
Les oiseaux heureux semblaient toucher le soleil,
Sous le regard assoupit d’un laiteux dôme.
Sans oublier la beauté blonde, bleus, vermeil
Espérance court légère comme une plume
D’un brillant sourire, regardant son royaume
— Elle attend son prince, qui ne viendra jamais.
Rêve fut un grand roi, père d’Espérance
Sa femme, Liberté, est morte très vite
D’une maladie ne laissant pas de chance
Alitée et souffrante, la mort fut sa fuite.
Depuis il ne garda qu’un tout petit château
Ses fidèles suivirent et fondèrent un village.
Il légua le reste à Espérance, volage
Qui poursuit les oiseaux et murmure aux cours d’eau.
Ils s’enfuient lorsqu’un messager arrive et
D’une voix pleine d’amertume et de regrets
Annonce qu’Illusion court comme la brume
Il conquit à tour de mains, et Rêve est tombé
Là où tout était luxe calme et volupté...
Illusion fils d’Idéal est tyrannique
Il a sous ses ordres une armée de pantins
Prêts à tout pour éviter sa mère Panique
Qui a toujours sur son fils un regard malsain.
Illusion est fou et a soif de victoires
Il en entendît parler de ce royaume...
Gouverné par une femme aux blanches paumes,
Que garde une armée faible et dérisoire.
Tout fut très vite détruit jusqu’aux fondations.
Espérance pleurant, courut dans son jardin
Et réussit dans une ultime convulsion
À se trancher la gorge de ses propres mains.
Espérance morte les pétales des fleurs
Ont crié en coulant en rivières de sang
Rouge comme ses roses et la Plainte s’entend
Dans ces plaines d’herbes sèches où la couleur saigne.
Depuis ce jour les fantômes accourent et se plaignent
— Nous sommes en mal de fleurs... Nous sommes en mal de fleurs...
Humanité
Il était une fois
Dans une Rome empirique et flamboyante,
Où tout n’était que luxe, faste et victoires,
De biens petits hommes, néfastes et sans gloire,
Ouvrirent une brèche qui devint béante.
L’Histoire ne garda que le nommé Jésus,
Qui se contentait de multiplier le pain
Et de transformer eau et sang en très bon vin.
Sorte d’illuminé fin et niais barbu.
Un dénommé Paul de Tarse : patient freudien
Commença, à lui seul, la ruine du monde.
Sa...