Entrailles célestes
100 pages
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Entrailles célestes , livre ebook

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Description

Combien serez-vous à lire ce bouquin ? Une certitude, vous ne ferez pas foule. Peu importe. La poésie est une activité délaissée par le règne de la quantité qui gère circulation des autoroutes médiatiques. Tant mieux. Préférons le chemin de traverse ou celui des écoliers. L’air y est plus libre et les découvertes, plus buissonnantes. Prenez-vous en main et marchez.

Ne dites pas « c’est compliqué ». La poésie est simple comme bonjour. Comme un jour qui se lève et dont il ne faut rien attendre d’autre que l’imprévu. Marchez sans boussole. Ne vous demandez pas « mais qu’est-ce qu’il a voulu dire par là ? » La poésie ne veut rien dire. Elle dit.

Entrailles célestes évoque le trajet de l’homme à la rencontre de son autre partie, la femme. On aurait pu faire l’inverse, en prenant le trajet de la femme à la rencontre de son autre partie, l’homme. Lorsque les deux parties seront réunies, alors le vrai, le grand voyage pourra commencer. Mais avant la fusion dans l’étoile, que de pièges, d’efforts, d’aventures, de mésaventures, de paysages...

En fouillant dans ces Entrailles célestes, vous inventerez – au sens où celui qui tombe sur un trésor devient en langage juridique, un « inventeur » –, vous inventerez, disais-je, un éclat d’esprit surgissant des tripes animales, qui sait ? En continuant votre marche en sous-sol, peut-être découvrirez-vous la lumière que cachent les ténèbres. Si c’était votre double que vous devinez dans ce clair-obscur ?

Et pour terminer, envisageons « 99 définitions de l’indéfinissable ». Vous avez certainement les vôtres...

Bonne route.

PS. : un grand merci au cinéaste alchimiste et veilleur des souterrains célestes Georges Combe. C’est lui, l’inventeur du titre.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 juin 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332898371
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-89835-7

© Edilivre, 2015
Avant-propos
 
Par BERNARD THOMAS-ROUDEIX
 
Confronté par son activité de journaliste aux évènements tragiques de son temps et dont le «trop-plein déborde» ainsi qu'il le signifie dans un précédant recueil intitulé «Circonstances» (Editions SamiZdat), Jean- Noël Cuénod n'est pas homme à se confiner dans un rôle de simple témoin dressant son rapport sur les convulsions de ce monde. Le constat indigné interrogeant les moyens d'agir, mais ne dépassant jamais une certaine hauteur d'homme, ne conduit, aussi estimable soit-il, qu'à des résolutions faisant peu de cas d'une autre dimension essentielle. Jean-Noël Cuénod, poète, n'envisage sûrement pas de s'installer dans le confort d'une telle insuffisance. Il sait qu'il doit, pour donner sa pleine mesure, réinvestir des domaines livrés au dédain, harceler des terres laissées en friches.
 
«L'homme qui s'épointe dans la prémonition, qui déboise son silence intérieur et le répartit en théâtres, ce second c'est le faiseur de pain», écrivait René Char.
Lui seul peut nous permettre de rejoindre la source et pétrir la vérité du questionnement.
 
Si le poète vit et se nourrit d'une communion en lien étroit avec les hommes «buvant le vin des hommes», au-delà de la solidarité partagée avec eux, il reste néanmoins seul pour accomplir «le grand combat contre l'ange». Entre le poète saisi par son poème, et l'humanité dont il fait lui-même partie, subsistera toujours l'écart d'une intuition et d'une lucidité douloureuse, d'un destin qui doit se réaliser dans l'inévitable tâtonnement d'une marche en aveugle.
Au dessus du chaos terrestre, comme hors du temps s'ouvrent les entrailles célestes où brillent ces étoiles ignorées des hommes peu disposés à réajuster leur regard. C'est pourtant cet espace que le poète nous désigne comme lieu de naissance de toute création et de réconciliation et vers lequel il semble indispensable d'orienter notre attention. Aujourd'hui, peut-être avec plus d'urgence qu'à n'importe quelle époque découvrant la nécessité qui nous presse dans le recouvrement de notre propre intégrité.
 
«Entrailles célestes» c'est l'errance nostalgique d'une quête désespérée à la recherche de l'indispensable part féminine «Il te manque l'autre l'essentiel...»
Errance de l'homme un jour tenté par la séparation «Homme par désir je suis devenu» et qui s'est éloigné de cette unité et unicité désormais perdue de l' «Androgyne premier».
En proie à la détresse, armé de son seul silence, porté par sa seule musique intérieure, le poète homme affronte le mugissement d'un monde fasciné par le quantitatif, régi par la loi des nombres, la folie multitude qui s'éparpille hors de l'Un au lieu de s'y rejoindre.
 
En appeler à la restitution de cet état perdu, gage d'équilibre et de paix, c'est se heurter à une incompréhension ou une indifférence obstinée, alors que « les regards de la horde se perdent dans les fougères. » Seul répond l'éclair lacérant des lames de la discorde dans la haine et l'avidité des conquêtes guerrières. L'anéantissement se poursuit dans la permanence de ce mal du mâle dominant, occupé par son obsessionnel désir de pouvoir et de suprématie. C'est le sacrifice programmé de l’esprit du féminin.
 
Mais l'homme comprend-t-il que par ce déni, il n'est plus que l'ombre de lui-même ? Irrémédiablement démuni de tout repère, il va, déplorable, dans le désert dévasté d'un passé révolu dépossédé de la capacité même de se reconstruire.
«Mais où sont-ils donc passés les hommes?» A travers le paysage glacé de l'hiver d'une humanité qui a démissionné, décomposée et saisie par le gel, « le voyage doit s'accomplir».
Pris dans le cataclysme de cette ruine de l'âme, le poète doit oeuvrer et suivre sa route «charpente établie... prendre le vent et naviguer à l'estime». Se construire au hasard de ses intuitions, de ses pressentiments, malgré les hésitations d'une recherche qui s'effectue dans la nuit, suivant les méandres inconstants d'un parcours accidenté qui se perd dans...

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