Expirations
82 pages
Français

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Expirations , livre ebook

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Description

EXPIRATIONS permet de découvrir un
recueil de textes contemporains, reflets
de notre société. Ceux-ci, rythmés et
variés, sont tantôt sarcastiques ou plus
lourds en échos à l'actualité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 juillet 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334157476
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-15745-2

© Edilivre, 2016
Si
Si je pouvais, dans mes rêves, je t’inviterais
Pour y vivre l’éphémère,
Là où le ciel rassemble l’éternel,
Là où l’air élimine les poussières,
Là où le bruit se cultive en mélodie.
Si je pouvais, dans mes rêves, tu habiterais
Pour y vivre l’imaginaire,
Là où le temps s’oppose aux ans,
Là où la mer façonne la terre,
Là où le monde n’est pas immonde.
Si je pouvais, dans mes rêves, j’inventerais
Pour y vivre l’extraordinaire,
Là où l’amour te ferait la cour,
Là où la guerre ne serait pas prospère,
Là où l’avenir se conjuguerait en plaisirs.
Si je pouvais, dans mes rêves, on s’imaginerait
Pour y vivre centenaires,
Là où la jeunesse n’aurait pas de vieillesse,
Là où la terre aurait raison de l’enfer,
Là où la vie se fredonnerait en poésies.
Si je pouvais dans mes rêves, on vagabonderait
Pour y vivre sans misère,
Là où le vent murmurerait le temps,
Là où les cimetières resteraient sous terre,
Là où chaque jour célèbrerait l’amour.
Si je pouvais dans mes rêves, on s’aimerait
Pour y vivre le spectaculaire,
Là où le feu brûlerait les chimères,
Là où l’eau scintillerait de mille échos,
Là où le bonheur aurait chassé les malheurs.
La langue
Elle peut être patois et vous mettre en émoi,
Elle peut vous séduire mais aussi vous détruire,
Elle peut être bien pendue mais très mal entendue.
Elle peut dire la loi et vous mettre hors la loi,
Elle peut vous nuire mais aussi vous réjouir
Elle peut être inattendue mais sans aucun dû.
Elle peut être sans foi ni loi et être de bois,
Elle peut vous alanguir mais aussi vous réduire
Elle peut être attendue mais peine perdue.
Elle est souvent à toi tout en étant à moi,
Mais si pour la séduire, il faut la fuir,
Souvent vipère, la langue court éperdue !
Nuit défaite
Lendemain de fête, brouillard dans la tête,
Mine défaite, gare aux alouettes.
Jambes en coton, lâcher de rouges ballons,
Fini les flonflons et tous les fins cotillons.
Rubans fanés, cadeaux emmêlés, bouche bée,
Papier déchiré, traits tirés et yeux cernés,
Corps amoindri, les sens tournent au ralenti.
Triste fin, il faut encore tuer la nuit !
Retour au monde réel, fête terminée,
Les paillettes et strass se sont évaporés.
L’aube frissonne, rudes lueurs du soleil
Pour signifier l’heure du malvenu réveil.
Esprit flottant sur une langue de sable
Ombres et maux de tête épouvantables,
Barre au front, jusqu’aux oreilles qui sifflent
S’y ajoutent les derniers sons qui persiflent.
Goût désagréable, rien n’est épargné…
Remettre corps en marche, d’avance pas gagné !
Innocents d’une nuit
Terrible vendredi noir,
Terrifiante tuerie d’un soir,
Ils étaient venus supporter leur pays,
Ils ont croisé les habits de la folie.
Ils étaient venus écouter la musique,
Ils ont été massacrés, nuit tragique.
Ils étaient venus prendre un verre,
Ils ont été abattus, folie meurtrière.
Ils étaient venus des mots échanger,
Ils se sont tus, par les balles criblées.
Ils étaient venus dîner, s’amuser,
Ils se sont effondrés, assassinés.
Ils étaient venus partager leur soirée,
Leurs plaisirs raconter, leurs soucis oublier,
Ils ne sont pas repartis, défigurés à vie,
En remplissant de leur sang les rues de Paris,
Innocents d’une guerre, désormais sans fin,
Dans un monde où l’on meurt pour rien.
Rien ne va plus !
Les poules vont bientôt avoir des dents.
En attendant, elles frétillent des reins,
Mais attention aux cocottes sans argent
Car prêtes à tout pour préserver leur fin.
Si vous en connaissez une démunie,
Préparez votre argent, proposez-lui un cygne
Ne la plumez pas, confinez-la dans un abri,
Et mettez-la hors de portée des signes.
Quant aux vilains petits canards,
Avant qu’il ne soit trop tard,
Passez-les au grill,
Sur un lit qui sublime les filles.
Quoiqu’il en soit, amante à la menthe,
Attention à la cane, éloignez-vous du coq,
Méfiez-vous que la poule ne vous mente,
Car leurs dents respirent le sourire en toc.
Transports à gogo
Métros pas rigolos
Transport des prolos
Rien ne vaut le boulot
Face aux yoyos
D’un monde maso.
Bus sans tonus
Transport des gus
Rien ne vaut un rictus
Face à l’afflux
D’un monde plein d’abus.
Autos super turbo
Transport des machos
Rien ne vaut l’incognito
Face au fiasco
D’un monde pas réglo.
Taxis...

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