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Description
La recette :
La vie est une drôle de cuisine. À ceux qui sont passés à travers les mailles et se trouvent installés dans la durée, si vous leur demandez la recette, ils vous la donneront, juste pour faire l’intéressant, jouer au devin philosophe improvisé.
Mais de sésame, le plus souvent, il n’y en a pas. Seulement des rencontres que l’on baptise chance ou malchance, une suite de hasards plus ou moins bien gérés dont on habille le passé et que l’on coltine selon le tempérament, jusqu’à notre point d’horizon où le manège se déglingue, avec ou sans révérence. Je pense à toi, Villon.
« Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre ! »
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 30 mai 2017 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782414082346 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-414-08232-2
© Edilivre, 2017
Du même auteur aux éditions Edilivre
Du même auteur aux éditions Edilivre :
Images dérobées (2012)
Soixante et quelques paroles éteintes (2013)
La fée du logis (2014)
Portrait de Gabriel sous les étoiles (2014)
Les tiroirs à vent (2015)
C’était juste pour dire (2015)
Chansons des routes (2016)
Les grands mots se mangent pas en salade (2016)
Exergue
… qui sait si le meilleur sort n’est pas d’être la cendre dont on fait l’oubli ?
Jorge Luis Borges (À un poète mineur de l’anthologie) 1
1. Titre original : Obra Poética Œuvre poétique 1925-1965
Mise en vers français par IBARRA (collection Poésie/Gallimard n° 196, 1985)
Fragments d’un voyage ordinaire
« Moy qui me vante d’embrasser si curieusement les commoditez de la vie, et si particulierement, n’y trouve quand j’y regarde ainsi finement, à peu près que du vent. »… « Il n’est rien de si beau et legitime que de faire bien l’homme et deuëment, ny science si arduë que de bien et naturellement sçavoir vivre cette vie… » écrit Montaigne 2 .
Dans la lignée de Gilgamesh 3 comme de l’Ecclésiaste, rentrer dans le rang et passer sans faire de dégâts, enfin le moins possible.
Sous le soleil, nous en sommes encore loin.
2. Essais LIVRE III (Chapitre XIII. De l’experience ), GF Flammarion 1979
3. L’Épopée de Gilgameš, Le grand homme qui ne voulait pas mourir. Traduit de l’akkadien et présenté par Jean Bottéro, NRF, l’aube des peuples, Gallimard 1992
Les mots sont voyageurs
Au long cours
Pèlerins qui coltinent
La mémoire du monde
Et la tienne
Les mots sont à manier
Avec précaution
Certains mélanges
Détonants peuvent prendre feu
Et laisser des traces
C’est selon
Poème
À consommer sans ménagement
Ne pas mettre hors de portée des enfants
L’abus de poésie
N’a jamais été démontré
Sinon parfois l’ennui
Si
Je les empile ce n’est pas
Que je distille mes mots
Dans l’alambic à tics
Mais
Mon chantier Lego
Que je bricole
Plutôt rigolo
Quand il décolle et s’envole
Si
Ne dégringole
Avec le mot de la fin
Vois là le hic
Il y a des poèmes qui ne seront jamais dits mais ils sont
Les poètes sont de sacrés menteurs
Mais pour peu qu’ils aient du talent
On les croit sur parole
Comme je les envie
Boîte à mots
Boîte à couleurs
Sourire et chagrin
Fleur rime avec pleurs
Chagrin n’avance à rien
Ces mots en bouquet
Je les croyais jolis
Je vous l’avais offert
Vous ne l’avez pas pris
La main que j’ai tendue
Vous n’en avez pas voulu
Tu ne viendras pas dans mon jardin
J’éviterai le tien
Au-delà des mots viendront
Quelques notes un adagio
D’une vie qui s’enfuit
Ou le silence
Quand il n’y aura plus de mot
Pour un oui pour un...