J'ai trouvé l'amour à Paris

Brahim Saci

Description

La poésie est souvent un long et interminable chemin vers soi-même. Plus on écrit de la poésie, plus on se découvre, plus on découvre le monde et les autres. En amplifiant son regard, en acceptant l’absurdité du monde, le poète fait la paix avec lui-même et entame le précieux voyage de l’amour de la vie. Miracle par excellence, la vie est une infinité de possibilités, un territoire de méandres changeants mais toujours enrichissants.
Et quand la vie de l’homme est rendue merveilleuse et magique par l’amour, c’est le plus grand mystère de l’univers. Car cet univers écrase l’homme, de par ses dimensions, de par ces règles impitoyables. Car cet amour arrive à surpasser cet écrasement ; avec l’amour tout devient possible. C’est ce que nous dit, entre autres, dans son quatrième recueil de poésie, Brahim Saci.
J’ai trouvé l’amour à Paris, est un livre qui se laisse parcourir, qui propage sa musique, avec finesse et harmonie. Brahim Saci raconte, poétiquement, d’innombrables expériences, en Normandie, en Bretagne, en Kabylie ; il va au fond des choses avec des mots recherchés qui font voyager.

Informations

• Publié par: Les Éditions du Net
• Date de parution: 14 août 2019
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782312067636
• Langue: Français

Extrait

J’ai trouvé l’amour à Paris
Brahim Saci
J’ai trouvé l’amour à Paris
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
Du même auteur
Fleurs aux épines, Les Éditions du Net , 2016
La Chute - Combler l’absence, Les Éditions du Net , 2017
Romances inassouvies, Les Éditions du Net , 2018
© Les Éditions du Net, 2019
ISBN : 978-2-312-06763-6
« Le bonheur est venu habiter chez moi, et je ne l’ai pas reconnu »
Charles Baudelaire
Le spleen de Paris ( Posthume – 1869 )
Préface
Saisir le meilleur, chaque jour
La poésie est souvent un long et interminable chemin vers soi-même. Plus on écrit de la poésie, plus on se découvre, plus on découvre le monde et les autres. En amplifiant son regard, en acceptant l’absurdité du monde, le poète fait la paix avec lui-même et entame le précieux voyage de l’amour de la vie. Miracle par excellence, la vie est une infinité de possibilités, un territoire de méandres changeants mais toujours enrichissants.
Et quand la vie de l’homme est rendue merveilleuse et magique par l’amour, c’est le plus grand mystère de l’univers. Car cet univers écrase l’homme, de par ses dimensions, de par ces règles impitoyables. Car cet amour arrive à surpasser cet écrasement ; avec l’amour tout devient possible. C’est ce que nous dit, entre autres, dans son quatrième recueil de poésie, Brahim Saci.
J’ai trouvé l’amour à Paris, est un livre qui se laisse parcourir, qui propage sa musique, avec finesse et harmonie. Brahim Saci raconte, poétiquement, d’innombrables expériences, en Normandie, en Bretagne, en Kabylie ; il va au fond des choses avec des mots recherchés qui font voyager. Il y a pourtant dans la poésie de Brahim Saci de la colère, de la déception, des regrets. Mais le poète va plus loin que sa douleur et impose sa sagesse pour nous conseiller de vivre le présent sans attendre autre chose. Vivre le présent est un apprentissage ; c’est aussi le résultat d’un travail sur soi-même surtout dans le monde contemporain où l’individualisme et les pesanteurs plurielles détruisent, dans bien des cas, cette volonté de parler à son âme.
Brahim Saci parle à la femme qu’il a aimée très fort, il se souvient des débuts de cette idylle magnifique, il se remémore ce voyage annulé de la belle femme musicienne qui a trouvé l’amour à Paris . Tant de poètes ont chanté Paris depuis que cette ville des lumières existe. Brahim Saci nous fait découvrir son Paris , les lieux qui accueillent son inspiration tel le bar des marronniers ou encore le café des Rigoles , rue des Pyrénées . Le poète se balade dans cette capitale qu’il a toujours aimée, il se souvient des moments de plénitude vécus avec sa dulcinée, rue Ménilmontant ou ailleurs.
Brahim Saci est à l’écoute des métamorphoses du monde. Ayant toujours aimé la liberté, le poète regarde avec intérêt et bonheur le combat pacifique du peuple algérien contre le régime autoritaire. Brahim Saci a souvent revendiqué la démocratisation de l’Algérie. Un poète est toujours près des aspirations du peuple. La poésie de Brahim Saci est pleine d’humanisme, de quêtes plurielles qui restituent l’essentiel dans un monde où le superflu prend souvent le dessus pour paraphraser René Char.
J’ai trouvé l’amour à Paris est également un livre qui montre tant de mystères de la vie ; des mystères qu’il est vain de vouloir élucider, des mystères qu’il faut juste accepter pour avancer, pour profiter de la vie, pour saisir le meilleur, chaque jour.
Youcef Zirem
J’ AI PRIÉ
J’ai prié le ciel pour qu’il m’apporte l’oubli
Mais le temps ne l’entend pas ainsi
Il tourmente à sa guise qui il veut
Le vrai amour rien ne peut éteindre son feu.
Tu avais le ciel et la mer
Et le paradis sur terre
Le soleil brillait comme notre amour
Pourtant tu as quitté nos beaux jours.
J’ai cru notre bonheur éternel
Dans l’harmonie nous battions des ailes
Mais tu m’as quitté pour de sombres cieux
Depuis que tu as côtoyé ces gueux.
Les ronces envahissent nos chemins
Notre amour s’est brisé comme cette cruche de vin
J’ai collé les morceaux mais elle reste vide
Depuis que tu as pris la nuit pour guide.
Tu m’as quitté tu m’as reproché de ne pas te suivre
Mais dans ta folie tu es devenue la vouivre
Qui crache du feu enragée
Contemplant nos souvenirs brûlés.
C ET ANGE DE L ISIEUX
Souviens-toi du bonheur entre Paris et Lisieux
Quand l’amour était fort il ne pouvait rien craindre
Ni les envieux ni la colère des cieux
Notre lumière personne ne pouvait l’atteindre.
Entre Paris la Normandie et la Kabylie
Nos guitares sur le dos légère était la vie
Nous nous sommes follement aimés
Aujourd’hui ni présent ni demain il reste le passé.
Tu as brûlé nos espoirs et jeté nos romances
Influencée par les modes et les influences
Sur l’autel de l’intolérance sont sacrifiés les amants
Pour satisfaire l’appétit de la faux du temps.
Le ciel pleure l’amour vaincu
Par l’attrait des vices du monde
La muse désemparée vide les fûts
De bière de vin pour fuir l’immonde.
Les larmes se mêlent à la pluie
Perdu dans la profondeur de la nuit
Je cherche à retrouver cet ange de Lisieux
Qui a jeté ses ailes au feu.
A POLLON ET C UPIDON
Je ne reconnais ni tes yeux ni ton visage
Ni ton ciel plein de nuages
Mon cœur qui t’aime renonce
Ton chemin est plein de ronces.
J’essaie de puiser des couleurs dans la nature
Pour peindre une réalité au-delà du monde impure
Mais tu n’entends plus ma poésie
Dans la tempête qui crie.
Tu n’as pas résisté à l’attrait des pulsions nocturnes
Qui t’ont poussée aveugle vers ces ruelles taciturnes
Comme la bête que l’instinct gouverne
Sans pudeur sans scrupules le teint terne.
Apollon t’a fait don de l’art musical
Cupidon t’as fait don de l’amour
Ni l’un ni l’autre n’ont pu te sauver des flammes
Où tu t’es jetée sans armes sacrifiant ton âme.
Ces objets extérieurs du désir ont ensorcelé tes yeux
L’instant éphémère te paraissait sublime
Sous l’influence des jaloux des envieux
Tu as tué le vrai amour cherchant à justifier le crime.
A LLEZ VERS CELLE QUI VOUS MÉRITE
Oublions celle qui nous oublie
Couvrons de couleurs le gris
La vie est plus belle sans elle
Elle est de la nuit je suis du ciel.
Ne plaignez pas ceux qui font le choix de la tombe
Ne vous étonnez pas quand dans l’abîme ils tombent
Allez vers celle qui vous mérite
Oubliez ces diablesses qui vous irritent.
Un jour tu te souviendras du paradis perdu
Quand le voile de l’ego libérera ta vue
Tes pas s’alourdiront les larmes pleuvront
Les vents froids des regrets souffleront.
Le temps a fauché notre passion
Mais tout me semble n’être qu’illusion
L’amour s’essouffle comme notre vie
Mais ceux qui cultivent la patience ont tout compris.
L ES LARMES DE S AINTE T HÉRÈSE
J’aimerais venir tel le vent pour dissiper
Le brouillard qui t’empêche de voir
Bannir la rancune et les regrets
Ouvrir la porte à l’espoir.
La folie s’ennuie dans le bonheur
Tu as créé le mauvais temps
Tu as quitté la paix pour la peur
Et la fureur des vents.
Ton regard s’est obscurci dans l’adversité
Tu as abandonné la mer pour ta mère
Et la misère de cette contrée normande écorchée
Par le zéphyr refroidissant les cœurs et la terre.
Je n’oublie pas cette maison sous ce grand chêne
Jadis souriante hospitalière pleine d’amour
Aujourd’hui de Lisieux on entend gémir ses peines
L’intégrisme a fissuré ses fondations pour toujours.
Sainte Thérèse de Lisieux verse des larmes
Sur l’ignorance barbare qui a éteint notre lumière
Elle a connu ce grand chêne majestueux plein de charme
Aujourd’hui l’islamisme est dans ses racines comme un ver.
O UILLY - LE -V ICOMTE SOMBRE CONTE
J’ai vécu un instant au paradis
Avec cette belle âme qui enchante la vie
Ses ailes étaient déployées dans les arts
Mais elle fut séduite par le monde et ses cauchemars.
Ouilly-le