Je cherche mon pays
114 pages
Français

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Je cherche mon pays , livre ebook

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Description

Ce recueil de poèmes est une invitation à la réflexion, une exaltation de l’âme et de l’esprit, un chapitre ouvert sur la vie, l’amour et l’amitié. Je cherche mon pays n’est-il pas à la fois l’annonce de ce tremblement, de ce pays déchiré, brisé par les rapines de tous ceux qui n’ont pensé qu’à faire fortune, comme les anciens colons d’autre foiset le cri du renouveau ? Le texte n’est qu’actuel, il est la mise en poésie de notre drame sismique séculaire que vient profondément à aggraver la catastrophe de janvier.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2010
Nombre de lectures 0
EAN13 9782916121086
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Les éditions Anibweremercient Gary Legrand pour ses il-lustrations, Guy Cétoute et Edelyn Dorismond pour leurstextes analytiques. Enfin, l’entreprise Jean-louis Technolo-gies pour les traitements graphiques des illustrations.
© Anibwe2010, Paris ISBN : 978-2-916121-08-6 Éditions Anibwe 1 rue Boyer-Barret, 75014 Paris Tél. 09 81 42 76 94 www.anibwe.com
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Je cherche mon pays
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Herby Glaude
Je cherche mon pays (nouvelle version augmentée)
Poésie
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PRÉFACE
La parution de toute œuvre est un événement dans la vie de son auteur. Ce doit être le cas pour l’auteur du recueilJe cherche mon pays. Mais c’est un coûteux bonheur sans cesse gâché par la poignante angoisse inhérente à l’entreprise consistant à arracher une partie intime de soi, sous forme d’écrit, et à la jeter littéralement en pâture au monde des lec-teurs. S’il s’agit là d’un sacrifice, c’est un sacrifice qu’il faut nécessairement faire, car on écrit pour être lu. À notre sens, il serait sacrilège d’écrire une œuvre pour finalement la gar-der par devers soi. Entre sacrifice, une vertu positive, et sa-crilège, une action négative, on opte généralement pour le premier terme. C’est cette alternative qu’a choisi le poète Herby Glaude. Il n’est nullement du nombre de ces jeunes auteurs inexpé-rimentés qui cherchent leur voie de manière hésitante, qui la trouve ou ne la trouve pas; pour lui les choses sont radi-calement différentes : il est déjà généreusement pourvu par les divinités, les Muses de la voix et de la voie. Malgré cela, on comprendrait que par une modestie de bon aloi, il puisse écrire comme dansPremières poésies:
« Ce livre est toute ma jeunesse Je l’ai fait sans presque y songer Il y paraît, je le confesse, Et j’aurais pu le corriger »
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Ce qui nous semble prioritairement animer le jeune auteur, c’est le plaisir de dire, sans aucune préoccupation de sens. Ce faisant, il s’est engagé résolument sur la voie de la mo-dernité poétique axée sur les deux piliers essentiels que sont : la matérialité du message, et la gratuité, érigée en principe de composition. Ainsi, chaque œuvre invente sa propre poé-tique. Indubitablement, nous vivons une époque de grande liberté, en poésie comme en tout. Seulement trop de liberté peut tuer la création, car il faut un minimum de contrainte et d’éthique pour arriver à quelque chose de bien et de viable littérairement. Même si Herby ne semble faire allégeance à aucun code esthétique, professant la liberté de ton qui per-met d’aller dans tous les sens, et même de naviguer entre deux langues : le français et le créole, cela n’ exclut pas une grande exigence de poésie. Son mot d’ordre, à tout prendre, aura été : de la poésie avant toute chose ! On sent l’oeuvre travaillée par le souci de ne pas verser dans les topos éculés de la poésie romantique ou patriotique du siècle écoulé. On a affaire fondamentalement à la matérialité d’un mouvement de pensée qui n’arrive pas à saisir son objet. Cette pensée se mue dans un autre espace que nous devons désormais habiter. Les poèmes qui composent le recueil peuvent se lire comme la scansion lyrique d’une vaste ambition cyclopéenne qui consiste à embrasser tout l’univers dans un geste de Dieu créateur en faisant retour aux éléments primordiaux que sont l’Eau, la Terre, le Feu, l’Air, la Nuit, le Jour.
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Vous qui aurez à cœur de lire ces poèmes, sans vouloir vous donner des indications de lecture, considérez attentivement l’usage qui est fait du mot « mer » revenu de manière récur-rente dans les différents textes. Face à ces poèmes, on se sent terrassés par la sensation pa-thétique de quelque chose d’aussi fort que ce qui se dégage d’un poème commeAu bord de la merde Victor Hugo tiré du recueilLes Chants du crépuscule. Il y est question de com-munion au malheur commun. Ce qui est en cours actuelle-ment annonce ce qui se prépare, qui n’augure pas de « lendemains qui chantent ». Le poète est alors investi de la mission sacrée de saisir l’esprit du temps, de subodorer l’écume des choses pour extirper le mal-être général inscrit dans la trame des choses. Ce monde qui se meurt un peu plus chaque jour, laisse transparaître sa propre nostalgie, la nostalgie du visible. C’est un monde visiblement absent. Un monde scandaleusement emporté dans les agréments grivois. Une secrète loyauté nous incite à respecter les impératifs de notre condition humaine. Mais au milieu de ces jeux de rôles, le poète affiche une sou-veraine sérénité qui l’habilite à juger sur pièce. Il n’ y a pas d’artiste sans états d’âmes, ce sont les états d’âmes qui le font courir. L’indifférence n’est pas de son univers.
Guy Cétoute
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