L Âme en révolte
84 pages
Français

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L'Âme en révolte , livre ebook

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Description

La vie du poète ressemble au parcours d’une rivière tantôt paisible et calme, tantôt bruyante et agitée. Il en est donc de même pour ses vers qui fluctuent selon les émotions qu’il rencontre et les mots qu’il écrit débordent de son âme pour envahir l’esprit du lecteur.

Georges Bleuhay est un poète qui ne laisse pas indifférent. Tantôt amoureux fou, tantôt dans une colère noire, il se dévoile avec sincérité et laisse parler son cœur. Ce cinquième recueil mérite de s’y arrêter. Si l’homme n’a pas changé, le poète mûrit au gré des parutions et L’Âme en révolte est une réussite d’écriture à la fois simple, concise et pourtant follement romantique !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 juin 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334161619
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-16159-6

© Edilivre, 2016
Citations


« La langue française est une femme. Et cette femme est si belle, si fière, si modeste, si hardie, touchante, voluptueuse, chaste, noble, familière »
Anatole France
L’âme est un feu qu’il faut nourrir et qui s’éteint s’il ne s’augmente.
Voltaire
L’âme, chez certains individus, est comme un instrument sonore où chaque grande commotion fait vibrer une corde nouvelle.
Jean-Napoléon Vernier
Il n’y a que les passions et les grandes passions, qui puissent élever l’âme aux grandes choses.
Diderot
À Éric Demblond
Une fois encore elle a frappé
La vieille mégère à la faux
Et je suis en deuil à nouveau
D’un ami que j’ai tant aimé
Toujours souriant et joyeux
Il élaguait ou abattait
Le plus vieil arbre qui gênait
Pour la sécurité d’un lieu
Car il exerçait son métier
Avec le respect et l’amour
De la nature sans nul détour
Il avait l’âme d’un forestier
Mais il était surtout humain
Très sensible à la souffrance
De ceux qui n’ont pas de chance
Généreux il tendait la main
Quand dans la rue on le croisait
On le sentait souvent soucieux
D’assister ses voisins trop vieux
Toujours avec un grand respect
C’était aussi un bon vivant
Un vrai solide compagnon
Sachant apprécier la boisson
Avec ses amis en riant
En rendant son dernier soupir
Il nous plonge dans le chagrin
De ne plus croiser son chemin
Dans tous les jours qui vont venir
Éric je veux te souhaiter
De trouver là-haut des forêts
Où fleurit encore le muguet
Tous ces bois que tu as aimés
Le 6 décembre
Parfois il est bon de pleurer
De laisser le cœur s’attendrir
En évoquant un souvenir
D’un bonheur trop vite oublié
C’est la nostalgie d’un moment
D’un regard tendrement posé
Sur l’enfant que l’on a été
Et de son bonheur innocent
Ah la nuit où Saint-Nicolas
Commençait sa distribution
J’étais dans l’interrogation
Le saint ne m’oublierait-il pas
Et j’avais peine à m’endormir
Pensant au lendemain matin
Où je devrais trouver un train
L’unique objet de mon désir
Je me souviens de ce moment
C’était le plus grand des bonheurs
Cette attente qui faisait peur
Mais disparaissait lentement
Et j’ai perdu ce sentiment
En grandissant plus rien n’est beau
La vie ne fait pas de cadeau
C’est cela qui est désolant
L’on ne vit plus l’enchantement
Dès que l’on a quitté l’école
Et trop souvent ce qui désole
C’est de ne plus être un enfant
Coup de foudre
C’est d’abord un regard
Échangé par hasard
Suivi d’un coup au cœur
Un moment de stupeur
De l’amour c’est le feu
Qui fait briller les yeux
Sans aucune raison
Les coeurs au diapason
C’est le désir soudain
De se prendre la main
D’échanger un baiser
Qui vont les fusionner
Sentant monter en eux
L’envie de mille jeux
Conduisant au désir
D’éclater de plaisir
Et c’est tout ébloui
Qu’ils recherchent l’abri
Où ils vont se donner
L’instant d’éternité
Dans la proche forêt
Il y a un bosquet
Où ils partageront
Le plus merveilleux don
C’est ainsi que l’amour
Invitera toujours
Les plus fous des amants
À s’aimer simplement
Le dernier départ
Seul il sanglotait doucement
Perdu dans ce parc sur un banc
Le corps transi de froidure
Avec la faim pour torture
Il avait l’envie de dormir
Et de rêver aux souvenirs
Des bonheurs qu’il avait connus
Qui étaient à jamais perdus
Qu’elle est divine l’ivresse
Quand le sang de la jeunesse
Monte comme sève au printemps
Vous fait vivre tambour battant
Puis vient le temps de la raison
Où l’on procède à la moisson
Ressentant la félicité
D’avoir tellement bien œuvré
En vieillissant plus rien n’est beau
La feuille quitte le rameau
L’on s’isole par habitude
L’on vit dans la solitude
Aujourd’hui vieux et délaissé
Se cachant dans l’obscurité
Pleurant sur son passé perdu
Il sent ce qu’il est devenu
C’est ce que pensait ce vieillard
Implorant la mort sans retard
Car en ce soir de réveillon
...

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