L amour de deux femmes me menant jusqu à Dieu
200 pages
Français

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L'amour de deux femmes me menant jusqu'à Dieu , livre ebook

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Description

Pour résumer ce livre de poésies, il faudrait mille pages.
Et encore cela ne suffirait-il pas à exprimer tout ce que l'auteur a essayé de dire avec des mots, traduire des pensées, des sentiments, bref ce qu'il a éprouvé pour deux femmes, et pour ses frères d’armes, tout ceci le conduisant à Dieu...
Le premier amour avec Marie-Reine fut passionné, violent, dévastateur, les menant à la folie réciproque. Pour elle, il a passé une nuit entière à chercher un mot, une seule rime pour terminer un alexandrin, essayant de définir son sens exact.
Puis il y eut Libellule, son deuxième et dernier amour, celui qu'il emportera dans la tombe. Elle a su lui redonner l’envie, le goût, l’espoir qu'il avait perdus. C’est grâce à elle si ce recueil voit le jour.
Il y eut ses frères d’armes... L'auteur ne les a pas oubliés.
Et, pour finir, il y a ce Dieu omniprésent, chaque jour de sa vie, dans l’amour comme dans les pires moments... Un jour, lors d'une conférence d’Hubert Reeves a présenté une rose en disant : « Voici la chose la plus compliquée de l’univers ! Pourquoi ? Parce que sans l’homme, elle n’aurait aucune raison d’exister... »
À la fin, l'auteur lui a demandé si, en tant qu’astrophysicien, il croyait en Dieu.
Il lui a souri et serré la main. Ils se sont compris.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 mai 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414220915
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-22089-2

© Edilivre, 2018
Préface
Bonjour à vous toutes et tous. Je me présente : Je m’appelle Pierre Valade, retraité militaire d’un corps prestigieux totalisant vingt années de service et terminant Caporal-Chef. J’écris des poèmes en alexandrins depuis l’âge de dix-huit ans. Comme vous pouvez vous imaginer, l’amour n’a pas toujours été facile du fait de mon engagement militaire : j’ai connu deux mariages, j’ai eu 3 enfants, et j’ai divorcé deux fois.
Il y eut ma vie militaire, puis la retraite. Je pensais ne plus croire en rien…
Mais j’ai rencontré Marie-Reine, infirmière en 1995, dans un ascenseur, entre deux étages. Je n’ai jamais oublié ses yeux et en suis tombé amoureux fou de suite. Je ne l’ai revue que deux ans plus tard, lorsqu’il s’est trouvé que demandant une infirmière à domicile, c’est elle qui est venue chez moi. Deux jours après, j’emménageais chez elle. Notre amour fut tumultueux.
Puis il y eut Libellule, celle qui m’a permis de croire à nouveau en l’humanité et en l’amour. Si je vis maintenant c’est grâce à elle et pour elle. Elle est la douceur, la simplicité et la gentillesse incarnées et c’est elle qui m’a donné à nouveau le goût d’écrire.
Et puis Dieu ; je l’ai toujours eu en moi, dans les pires moments comme dans les bons. Et, depuis tout ce temps passé j’essaye de le faire découvrir, qu’importe le nom que l’on lui donne, à toute l’Humanité. A travers mes amours, mes luttes et souffrances. Et à travers mes alexandrins…
Pierre Valade
Lyon, février 2018
Marie-Reine
Ce temps à te chercher, quand tu étais si près
Un jour, dans l’ascenseur, j’ai croisé ton regard.
Le temps, briseur de vie, aurait dû t’effacer,
Mais tu es toujours là, enfouie à mon espoir,
Tel un précieux bonheur. Tu vivais à côté…
Je ne l’ai jamais su… J’ignore tout de toi,
Si ce n’est la douceur qui affleure, ta peau.
Longtemps, je t’ai cherchée, appelant de ma voix,
Pour te dire combien, je n’ai trouvé les mots.
L’azur de ton regard, le timbre de ta voix,
Cette petite robe, qui ne va qu’à toi…
Et lorsque tu souris, il émane de toi,
Cette tendresse encor, que les autres n’ont pas.
Les blés mûrs, chatoyants sous le soleil d’été,
Sont les pâles reflets de tes cheveux soyeux,
Et ta bouche une fleur, aux pétales nacrés.
Le bleu n’existe pas, comparé à tes yeux.
Ils sont les lacs andins, l’eau pure du torrent,
Fragiles myosotis, violettes diaprées.
Marie-Reine, tes yeux, par-delà tout ce temps,
Ne m’ont jamais quitté. Pardon de te peiner.
A toi, ces quelques fleurs, pour adoucir ta vie.
Je te perds à nouveau, mais tu sais comme moi,
Que si j’avais parlé, aurait fui l’embellie,
A cause de l’alliance, enroulée à ton doigt…
Un mot, quelques fleurs
Ce mot, que je ne dis, d’autres te l’avaient dit.
Sur toi et puis tes yeux, ton nom, t’avaient juré,
Assassinant ton âme, et ta joie et les fleurs…
En te laissant blessée et flétrie, en ce nid,
Où tu cachais ta peine, allant jusqu’à la nier…
Tu ne me le dis pas, mais je sais que tu pleures.
Cette pluie en tes yeux, même quand tu souris.
Sans verser une larme, absolument blindée,
Fourmi infatigable, à force de labeur,
Contre le mal d’aimer. Tu as payé le prix,
De cet homme parjure qui disait t’aimer,
Mais n’aimant que lui-même aveugle à ton honneur.
Tu t’es emprisonnée, au tréfonds de ta vie,
Négligeant l’essentiel. Ton bonheur, ta gaieté.
Car ce mot, trahi, maintenant te fait si peur,
Que je ne le dirai. Je te dirai Marie,
Que, manquant à moi-même et bien abandonné,
J’ai froid sans ta main, tes yeux, et mal dans mon cœur.
J’ai peur de te blesser. Je tremble pour ta vie
Et, si je ne dis rien, écoutant tes pensées,
C’est pour te protéger et t’éviter ces pleurs.
La pire larme de femme. Ô la triste pluie ;
Celle qu’on ne voit pas. Tu ne peux la cacher,
Déguisée en sourire, en un si bon acteur…
J’essayerai mon amour, de te rendre l’envie
De te reposer, même de manger, d’aimer,
De veiller sur ta vie en retrouvant la fleur,
Que tu ne cessas, jamais d’être. Et même si,
Je me dois pour cela, de taire l’amitié…
Mais, je ne t’ai rien dit… Juste pris, quelques heures…
Pour un simple poème
J’ai couru les chemins, remué ciel et terre,
Ivre de fatigue à toujours penser à toi,
Pour trouver quelques fleurs. Un seul brin de bruyère,
Du houx vert, simplement, entre HUGO toi et moi.
Car, comme moi, tu l’aimas, cette poésie,
D’un papa à l’enfant qui vient de s’en aller…
Lui, pour qui elle était le sourire à sa vie.
Son chemin s’est brisé et sa peine, a cassé.
Aussi, je suis allé, cherchant les maisonnées,
Pour trouver ton passé, tout au long des saisons
Où tu me souriais. Et, si je t’ai cherchée,
C’était pour te conter, qu’un prénom, ton prénom,
Gravé, nu, sur une pierre, était mon seul but.
Ton passé est à toi, peuplé de souvenirs.
Tu le diras tout bas, en écoutant la flûte,
Si la dure souffrance assassinait ton rire.
Mais, celle que je cherchais, partie avant toi,
Je ne l’ai pas trouvée. Ô ! Dieu, tu m’es témoin !
Que cette Marie-Reine, endormie avant moi,
Je t’ai supplié, imploré, serrant les poings,
Pour trouver sa demeure. Afin qu’à cet amour,
Celle qui est ma seule vie, y déposer,
Humblement, recueilli bien à la fin du jour,
Ce modeste bouquet. Parce que j’ai aimé,
Cette douce enfant, à travers ton seul regard.
Parce qu’elle a laissé un aussi doux prénom,
Qu’il ne va qu’à l’amour. Mais, il était si tard,
Que je m’en suis allé, forcé à l’abandon.
Mercredi nous irons, par-delà le passé.
Tous deux, unis, sereins, insouciants de l’heure,
Emus, main dans la main, là-bas y déposer,
Ce bouquet de houx vert et de bruyère en fleur…
Un seul jour sans toi
Doucement tu t’endors et j’embrasse tes yeux.
Serrée tout contre moi, tu réchauffes mes nuits,
Empli du seul bonheur de penser à nous deux.
Ton corps aussi léger qu’un oiseau qui s’enfuit,
Me dit mieux que les mots que tu pourrais me dire,
L’amour qui nous unit. Et, quand le matin point,
Je me nourris de toi et puise à ton sourire,
La force nécessaire à aller mon chemin.
Je te quitte à regret à l’aube frissonnante,
Empli de ton parfum, qui me suivra partout.
Et l’angoisse m’étreint, commence la tourmente,
De n’être rien sans toi, dans ce monde de fous.
Tu es ma solitude et l’univers entier,
Tient au creux de tes mains. Par ta seule présence,
Tu m’enivres d’amour et la terre à mes pieds,
Me semble trop petite, à dire ton absence.
Chaque heure qui s’égrène à me parler de toi,
N’en finit de mourir, semblant durer mille ans.
Aussi vieux que le temps, je n’attends que ta voix,
Et n’entends que le son, du seul souffle du vent.
Ce vent me murmurant que tu es loin de moi,
Et qui glace mon sang, quand tu n’appelles pas.
Pourquoi fait-il si froid, même l’été parfois,
Si ta main dans ma main, comme un guide ici bas,
Omet de se poser, me laissant orphelin ?
Lentement comme un feu, qui se meurt et rougeoie,
Le jour dure et se traîne, et puis s’achève enfin…
Lors, la braise flamboie, se ravive, et mes doigts,
Se réchauffent à l’idée, que je rentre chez nous.
Car, là, tout contre moi, j’étreindrai la douceur,
Respirant le parfum, des cheveux sur ton cou,
De tout ce qui fait toi, Reine parmi les fleurs.
Car, ma douce Marie, il n’est point de hasard.
Si tu portes le nom, celui qu’aimait Jésus,
C’est qu’il était écrit, décrété, quelque part,
Qu’entre toutes les reines, ayant déjà vécu,
Toi seule, eût pu porter, comme la seule élue,
Ce prénom tant aimé, choisi, dans l’au-delà…
La maison du bonheur
Tu as mis tout ton cœur et souffert le martyr,
Pour que les souvenirs, si doux à ta mémoire,
Continuent d’exister. Car, c’est dans ton sourire,
Dans l’éclat de tes yeux, ressemblant à la moire,
Que j’ai vu ta maison, avant de la connaître.
Nichée sous la colline y manquant un pavois,
Résultat mérité, du travail, d’un seul maître.
Elle te ressemble un peu, car elle est comme toi.
Lorsque tu parles d’elle, je sens bien le poids
Du bonheur qui te lie, à toutes ses fissures.
Je revois la fillette, courant dans les bois,
L’enfance de ta joie, ta première blessure,
Câlinée par Papa… La chambre où tu vécus,
Rêveuse, épanouie. Attendant que l’on cueille,
L’amour qui t’emplissait. Je n’y suis pas venu,
Mais je sais que pour toi, chaque pierre est la feuille,
Sur qui ton âme veille, livre d’une vie.
Ton acharnement à l’empêcher de partir,
Me dit que là, tu fus sereine, Ô ! Ma chérie.
Personne à part toi, n’aurait pu la refleurir,
Car, pour croître, les fleurs, n’ont besoin que d’amour
Et, tu mis tout le tien, jusqu’à tousser la nuit,
Niant ta fatigue, lasse, obstinée toujours,
Pour dire à ta maman, que si tout s’est enfui…
Le temps vous séparant, sans le dernier adieu,
Il reste une maison, chargée en souvenirs,
Que nulle autre que toi, je le lis dans tes yeux,
Acharnée à l’aimer, n’aurait pu, rebâtir…
Sans toi ma mie
Tu ne m’as pas compris, quand je t’ai dit t’aimer,
Et tu ne te rends compte, ce que c’est de vivre,
Si je ne te vois pas. Ce cœur abandonné,
Ne bat plus que pour toi, m’obligeant à revivre.
Tu es mon seul espoir, pour continuer ici.
Sans toi, je ne suis rien et je ne sais qu’aimer.
Si tu n’étais plus là, je veux tuer cet ennui,
Car, je n’ai plus envie, être seul à t’aimer.
Comment te raconter, sans faire de chantage,
Que ma vie est finie, à côté de tes pas…
Que j’aime mieux mourir, pour l’amour sans partage
Que je nourris pour toi ? Comment t’expliquer ça ?
Si tu ne venais plus, je cesserai d’écrire,
De manger, de dormir, désespéré ma mie.
Là, je me laisserai tout doucement partir,
Car tout ceci est vain et cette envie me fuit,
De poursuivre tou

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