L Art du silence
214 pages
Français

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L'Art du silence , livre ebook

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Description

Ouvre tes grands yeux et lis un peu, si ça te dit. Mais pour lire, le mieux, c'est de faire déjà silence en soi...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 février 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414294121
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-29413-8

© Edilivre, 2019
Préface
Quel est le silence, centre de cet ouvrage mystérieux ? Nul ne le sait… elle est née du fruit de la pensée qui nous fuit dès que nous y pensons. Mais au-delà de ces banalités rassurantes, est-il possible de dire quelque chose de plus ? Elle écrit pour dire des rêves de rire, voilà ce que je crois d’elle. C’est à chacun en lisant une ligne de se faire une idée de ce que donne l’écriture de Lilly. Une écriture est une rencontre entre une pulsion de création et une poésie faites de signes, à travers l’esprit de Lilly qui vous invite dans un de ces pays neufs où l’ancien fait sa mue, où le triste fait son apparition et où le beau se découvre comme sous l’éclairage d’une nuit lunaire, comme tout un chacun et fait de la poésie son existence. Ce ne sont que des mots mis en couleurs d’esprits qui la font vivre d’inspirations.
Voilà c’est tout ce que j’ai à dire : ouvre tes grands yeux et lis un peu si ça te dit et pour lire, le mieux, c’est de faire déjà silence en soi… Lilly est une liseuse lyrique, elle lie dans sa création ce qui délire. Mais elle ne lie pas n’importe qui sont lyrisme, il est dedans. De son âme sortent ses mots, du coffre de son mystère vient l’agencement des beautés qui donne un sens. Sous le couvert des phrases, ça pousse comme en été sous la terre. Des rejetons d’espérance s’élancent vers le ciel, ils donnent dans l’émotion, dans le ressort, et dans la nuance. Silence ça tourne, ça tourne, la page capte, le cœur noie le temps. Toujours être curieux pour lire, toujours être curieux d’un son, d’une image et viendra ce qui vous plaira, il fera miroir de vous par vos yeux lisant l’esprit vif de Lilly vivant de mots et d’impression attentive aux personnes en résonnances des mots.
Vincent LAUGIER
Je tenais à remercier tout spécialement Anthony JULLY pour la couverture et Emmanuelle WOLOSZYN pour la correction.
Le silence fait un vacarme,
Elle déferle sur les sentiments tapageurs.
À l’écoute, on panse et le silence se fait en harmonie,
Des pauses où seulement on respire.
On réapprend à vivre.
Un sentiment de plénitude pour avancer d’un pas léger.
Le silence apaise et peut parfois libérer ou faire délirer…
Et faire dériver vers des pensées insensées.
Quand écrire :
C’est déposer des pensées,
C’est un silence qui déchire.
Le plaisir de réfléchir.
Le silence intérieur est comme une fleur.
Il faut être un spectateur.
Soleil noir
Dans le dos, on me murmure des mots-acides.
Je me retourne… les places sont vides.
Je m’éclipse et m’engouffre dans la foule…
Elle arrive par vagues en forme de houle.
Je ne me rappelle plus si je me suis questionnée.
Je vis et subis sans vraiment me raisonner.
Je me noie dans cette foule difforme.
Elle est où la norme ?
Le soleil est un brin lunatique.
J’aime penser que je suis pragmatique.
Insidieuse, elle a posé ses briques.
Mon mur de folie me caresse avec des sons…
Réinventés dont j’ai fait ma maison,
Je n’ai pas su ni mettre un mot, ni une raison.
Soldat
J’aligne mes soldats de mots.
Ils sont forgés par mes maux.
Je les trempais dans un rire glaçant.
Le verbe est un assaillant.
Je dézingue tes arguments…
La sentence est fumante…
Tes idées balbutient sur le champ…
Ma victoire est évidente.
Les soldats épuisés mais ravis…
Rentrent après avoir capturé ton énergie…
Je dépose une gerbe de poésie.
Dans ma mémoire, ta tête réduite est accrochée.
Toi, le conquistador, tu es mort, je t’ai torché.
Le silence est ton tort, la violence des mots est mon unique ressort.
Vers subliminal
Nuage d’amour viens pleuvoir sur le bord de mon trottoir.
J’aimerais tant t’émouvoir, mais je n’ai que des déboires…
Arrose-moi de tes larmes au goût de paradis sur ma rose…
Pour que je fleurisse et m’épanouisse à forte dose.
Il n’y a pas de mur pour que je réprime…
Le vent égrène mes pensées intimes…
Mon amour pour toi infime…
Nuage d’amour pour toi je fais des rimes.
Je m’improvise une poésie…
Mais toi et moi c’est un « si »…
Hérésie…
J’envoie des vers subliminaux,
Pour réclamer un peu de ton eau,
J’envie le ciel moi le fléau.
Bouche
Bouche tu te fais méandre de maux.
Tu te délectes de mon silence.
Tu te donnes des ailes… des airs…
Et moi en désert… je suis ton dessert.
Ce sont mes capitaux,
Pèse bien tes mots que tu lances…
Ils valent leurs pesants d’or… dur,
Quitte à ramasser leurs ramassis d’ordures.
Je leur ordonnerai d’être insidieux… injurieux.
Alors mon désert se peuplera victorieux,
Sur les feuilles jaunies, je serai l’être heureux.
Et ton dernier repas…
Dans ta prison te paraîtra…
Aussi abject que toi.
Effet Veblen
Mélodie vend l’Eden des mots entre ses lèvres…
La quintessence : « C’est un travail d’orfèvre ! ».
Le beau monde se l’arrache à prix d’or : c’est la fièvre…
L’effet Veblen pour les mots-ostentatoires entre leurs lèvres.
Ces gens bien-pensants se plaisent les employer,
Comme pour mieux se contempler.
De ces mots si délicieux, la mondanité se paraît…
Comme pour mieux se complimenter.
Les mots sont difficiles d’accès…
Les maîtriser, c’est la notoriété assurée…
C’est appartenir à une classe de privilégiés.
Quand les mots tomberont en désuétude…
À leurs yeux, cet or sera poussière, victime de l’habitude.
Jamais rassasiés, ils chercheront l’exception comme étant la plénitude.
Alice
Dans ces temps où mon âme a froid…
Je ne me sens plus chez moi,
Tout me semble être un long désarroi…
Et je m’oublie… écrasée par le poids.
Une mélodie dans ma folie…
Me berce un instant… c’est joli
Elle a ta voix.
C’est une pensée pour toi.
Il y a toujours…
Quelque part en moi, ton amour…
Pour toujours.
Ma pensée pour toi était en mélodie, une surprise…
C’est mon explication que j’ose clamer comme une devise…
Un signal pour dire que sur ma vie : je n’ai plus d’emprise.
Héros à la guitare
Marchant sur le sable, fantomatique…
L’inconstance de mon héros me brigue…
Sifflotant de son air affable l’intrigue…
Ma malchance est phallique.
Les notes sonnent amoureusement méthodiques.
La danse des ondes magiques…
Sur sa corde à mon cou me nargue…
Et dans ses rêves me larguent.
Il m’habite de ses doigts agiles sur mon corps.
Sauvage cette étoile se plante dans mon décor.
Il est mon héros, mes mots… il tord.
Il coulisse sa voix sur mon corps.
Elle, la guitare, sur lui s’endort…
Et moi pour lui je mords la mort.
Lego
Je choisis de déconstruire le verbe que tu ne m’as pas porté…
Pourtant il est dans ma mémoire près des sentiments contés…
Ton legs est lourd d’un silence significatif qui fait de mes mots…
Des pièces à reconstruire sans réel modèle affectif : c’est mon légo.
Ces briques de mots que j’entends par-ci par-là que je m’approprie : c’est mon légo !
Ils s’imbriquent sur ces objets en plastique pour m’émouvoir, fière de l’écho…
Qui chantonnent dans ma mémoire grâce à l’imaginaire, j’oublie une réalité
Et je me fonds dans une cinématique de rêve : c’est l’idéal ! je me réinventais.
Les autres rêvaient de poupées barbantes, moi, j’étais l’architecte de mon chez moi.
Les autres ergotaient sur leurs joujoux, moi, j’optimisais l’espace d’amour en moi.
J’aurais aimé chipoter sur l’ergonomie de tes trop rares bisous, qui me mettent en émoi.
Mon égo est l’architecte de mes pensées qui construit le rempart…
Entre ces murs de lego, un sentiment fantôme me berce tard le soir…
Je m’accorde à penser que ton « je t’aime » flotte dans ma mémoire…
Vous avez dessiné la frontière,
Proclamé que c’était votre terre,
Décidé qui seront mes frères,
Façonné mon esprit à la guerre.
Je suis aveuglée par mes petites envies…
Je consomme, me consume, et m’oublie…
Ma pensée se robotise et je subis…
Je n’ai pas d’emprise, je survis…
L’histoire n’est pas notre avenir.
Nous sommes toujours libres de l’écrire.
La pensée n’est pas statique…
Elle doit voyager, s’écouter, se réinventer…
Avant que nos vices ne finissent par nous étouffer.
Respire dans ce que l’espoir te donne.
Millésime
Des pétales de lèvres merveilleuses j’observe…
Le verbe ondule amoureusement sans réserve.
L’envie éthérée s’éveille dans l’horizon de l’inconnu.
La place vide s’apprête pour la mise à nu.
La guitare gémit entre mes vibrations…
La corde des cheveux j’en tire des sensations.
Je suis souvent tombée mais jamais avec autant d’élan.
La fleur hantait de sa mélodie ma bouche râlant.
Je ne joue plus au cheval de trois.
Les fantassins sont des fantômes sur le terrain.
L’attente décante goutte à goutte un sentiment…
Le millésime de plaisir, ce n’est pas sous des « Je t’aime… »,
Mais quand le nectar de jouissance se rue pour libérer des conditions.
C’est goûter à un plaisir délicieux paradisiaque marqué dans la mémoire.
Bonheur
Je fais honneur à ce plat-bonheur,
Je déguste le met déguisé.
Les yeux effarés ne sont pas parés,
Ils ne voient pas mon repas de roi.
Je fais de leur désarroi ma nourriture de choix…
Je me délecte de leurs humeurs,
Un gâteau sans égal, au goût subtil.
Un pur bonheur qui ne peut pas s’épuiser.
Sous mes papilles, c’est festif ce festin assassin…
Où chacun de mes mots est un appât pour les êtres aigris…
Qui tombent tous cuits dans ma marmite.
Ô toi bonheur !
Tu me fais honneur,
Tu as toujours su être à l’heure.
Le voyageur sans cœur
Des yeux pétillent dans le noir, dansent et s’évaporent.
Il apparaît dans une fumée colorée entre les étoiles comme décor.
Le froid était un chien enragé qui était attiré par la chaleur des corps.
Les arbres scintillaient c’était la veillée des morts.
C’est automatique, la machine était une main assassine.
Les gouttes de sang tombent le prédateur ne se résigne.
L’

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