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Description
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 03 juin 2014 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782332733788 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-332-73376-4
© Edilivre, 2014
Doutes
Minuit
Les sens s’éveillent
L’esprit se réveille
La peur s’évanouit
Dans la nuit,
Surgit alors
Le flot de questions
De remises en cause
Qui feront le lit
Des certitudes du matin
Et des doutes
Du soir.
Pour la paix
Il m’a dit :
Tu vois
Le feu qui coule
De cette source incandescente
Comme de l’or pur,
Prends-en dans tes mains
Ferme les yeux
Et fais le vœu
De payer
Pour la paix
À jamais.
Sous la pluie
Je suis allé,
Sous la pluie,
La chercher où elle habite.
À la fête, ils m’ont dit :
Ramène-la,
Qu’on la connaisse !
Dans l’escalier glacial,
J’ai appelé, attendu,
Mais elle n’est pas venue,
Car elle n’existe pas.
Je l’ai inventée
Pour me sentir moins seul
Dans la valse des danseurs,
Affronter les regards,
Supporter les propos,
Et me remplir de chimères
Qui s’évaporent, ensuite,
Comme l’image flétrie
De mes hallucinations érodées.
L’arbre-témoin
Arbre au tronc solide
Aux branches lourdes
Caressant le ciel ;
Tes racines, tentaculaires,
Vont chercher,
Au cœur de la terre,
L’eau nourricière
Pour gorger de vie
Ton élan vers le soleil ;
Massif, majestueux,
Tu résistes au temps.
Tu fus témoin
De la vie de mes aïeuls,
Tu seras toujours là
Quand je ne serai que poussière.
Le chant du grillon
Dans la nuit chaude
Le clair de lune,
Lumière caressante,
Jette un voile de soie
Sur les champs indolents
Où brillent des lucioles
Et chantent des grillons…
Je dors, je ne peux finir ces vers,
Le sommeil est un monstre
Qui nous attire
Irrésistiblement,
Vers des profondeurs inconnues
Peuplées souvent de cauchemars
Et parfois de rêves
Qui nous font oublier,
Le temps d’un ronflement,
Le poids de nos peines vécues,
De nos joies refoulées
Et de nos espoirs entravés.
Le sans-abri et les filles du Samu
Dans une rue de Paris, en cet hiver glacial
Avec pour lit, une maigre couverture,
Un homme à...