L'Univers de ma pensée

Abbé Gabriel Massembo

Description

« Ma langue s'est déliée J'ai instruit mes voisins Je leur ai dit d'espérer Tout n'est pas encore fini Aujourd'hui je me suis levé Avec de grands espoirs Le sourire naît en moi Il embrase tout mon être L'éclat soudain de mes yeux Retient sur moi des regards Je m'identifie à l'espérance Que je communique enfin Aujourd'hui je suis certain D'une vérité incontestable Tout ne peut guère s'arrêter Il y a une issue pour tout. » Mêlant regard critique sur notre société et leçons d'espoir, l'univers de l'Abbé Gabriel Massembo est avant tout une ode à la jeunesse. Incarnée par une plume simple et accessible à tous, sa vision empreinte de justesse et d'humanisme nous invite à réfléchir au monde de demain.

Sujets

• Sciences humaines
• Poetry
• Sciences humaines et sociales
• Humanisme
• Société
• Espoir
• Jeunesse
• Poésie
• Philosophie
• Littérature

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 08 juillet 2016
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782342053357
• Langue: Français

Extrait

L'Univers de ma pensée
Abbé Gabriel Massembo
Société des écrivains

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L'Univers de ma pensée
 
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« Nos imperfections ne font pas de nous des êtres imparfaits.
En dépit de nos imperfections, nous sommes des êtres parfaits en quête de la perfection. Nos imperfections nous perfectionnent, nous apprenons plus de nos erreurs que de nos actes mérités ».
 
 
 
 
Remerciements
 
 
 
À mon père Gabriel Massembo et ma mère Pauline Kimbata ; à mes frères et sœurs : Célestine Massembo Gare à vous, Ferdinand Mawassa, Marie-Claire Vouala, Ghislain Mbemba, Gabriel Massamba, Félix Matondo, Adolphe Massembo, Vivaldy Massembo-Moussounda, Louange Massembo Ngaîla ; à mes amis et connaissances : Anicet Wanounga ; Sita Raïssa, Anna Mvouaka Francine, Symphorien Mbemba ; Olivier Mikoli, Drège Mbemba, Job Mboukou, Kadia Loubassou, Urgel Babika, Maurice Guénolo, Germain Makuiza, Brice Babakila, Brice Malonga, Junior Yombo, Aimé Malela, Hennick Mvila, Mathieu Bakanina, Alliance Auguste, Gloria Divyna, Rocyle Mbemba, Christellie Milandou, Reine de Lourdes, Mon Désir Holstein, Rita Bindika, Grace Mambanza, Estella Ngoma, Davy Ntoya, Providence Taty, Eline Bassouamina, Joelle Claude Streecy, Jurel Mouanda, Merveilles Nganaam, Keppler Diafouka, Likouka Chancel Côme, Julienne Makamona, Maman Hortense, Maman Laurentine, Maman Irma, Annie Mankou, Véronique Nsimba, Maman Rosine, Maman Hélène, Laurentine Ntoumi, Papa Mpaki, Papa Ernest, Papa Milandou, Papa Vouidibio…
 
 
 
Le soir d’un témoin
 
 
 
Le corps se détériore
Au fil des années
L’homme se meurt
Avec l’âge et le temps
C’est le parcours
De tout homme
Bon ou mauvais
Nous naissons et mourons
Le temps est hostile à la vie
Il emporte nos souvenirs
Il en est ainsi de l’impie
Personne ne se souvient de lui
Lui et sa maison
Meurent pour l’éternité
Le juste par contre
Vit à travers ses œuvres
Le soir d’un témoin
Est un jour radieux
Le ciel s’ouvre à son éclat
La terre contemple ses exploits
De nombreuses voix
S’élèvent pour le bénir
Toute sa progéniture
Reçoit la bénédiction
Ses enfants et petits fils
Sont sujets d’admiration
Leur cohésion familiale
Témoigne de la bonté de leur père
Un témoin ne meurt pas
La terre ne peut ensevelir ses œuvres
Le soir d’un témoin
Est toujours un jour radieux
 
 
 
 
L’erreur
 
 
 
L’erreur est relative
À la condition humaine
L’erreur est la preuve
De la vulnérabilité humaine
Vulnérable et fini
Faible et corruptible
L’homme est à jamais
Ouvert à l’erreur
Tout le monde
Fait des erreurs
Le juste, l’impie
Le sage, le sot
Le sage en tire profit
Il grandit se convertit
À la différence du sage
Le sot, lui, s’y plait
Un homme sans faille
Devient un juge Dieu
Un vis-à-vis du Seigneur
Avec qui il traite d’égal à égal
Un homme avec faille
S’ouvre à la grâce de Dieu
Il se fait tout petit et attend
La gratification du Seigneur
Les personnes de Job et David
Illustrent les images respectives
D’un vis-à-vis et juge Dieu
Et d’un tout petit de Dieu
L’erreur est humaine
Tout homme fait erreur
Récidiver dans l’erreur
Est par contre inhumain
 
 
 
 
Des âmes du 4 mars
 
 
 
Personne ne s’y attendait
Pas même le visionnaire
Cela n’avait nullement été inscrit
Dans le cours des événements
À l’étonnement de la hiérarchie
Au dépourvu du peuple
Quand la vie redémarre
Il y eut à l’aube une apocalypse
De terribles grondements
Se furent entendre en ville
Le vent se fraya un passage
À la surface de la terre
De nombreuses maisons
Furent soufflées d’une main
Des pertes humaines et matérielles
Furent quasi considérables
Un mystérieux feu
A embrasé des dépôts d’armes
Des détonations jamais entendues
Ont réveillé les souvenirs d’autrefois
La psychose de la peur
A repris son envole
Le peuple redoute le pire
Dans les hôpitaux la tristesse est inouïe
Des âmes du 4 mars
Un événement apocalyptique
A écourté leur séjour sur terre
En cette date on fera mémoire d’elles
Ce jour est un jour mémorial
Le Congo pleure ses illustres disparus
Un mystérieux incendie
A endeuillé toute la république
 
 
 
 
Entre l’espoir et le désespoir
 
 
 
Les jours avancent au large
Notre incessant rêve se prolonge
Et nos visages perdent le sourire
De leur ravissante jeunesse
Pourtant l’horizon et le ciel
Demeurent chacun sans visage
Et notre espérance sollicite la foi
Pour envisager un nouveau pas
Tandis que tant d’années après
Nous nous sommes aperçus
Que ce à quoi nous avions cru
Se révèle aujourd’hui illusoire
Notre espoir se dissimule
Le désespoir s’harmonise
Et les visages sans sourire
Attendent impatiemment la réussite
Une année après une autre
Rien jusqu’ici ne se dessine
Que des rameaux interminables
Siégeant des villes déjà mortes
La vie chaque jour suggère
Qu’entre l’espoir et le désespoir
Qu’il y ait des lieux d’espoir
Qui sollicitent notre courage
 
 
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