La Fin du chemin
64 pages
Français

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La Fin du chemin , livre ebook

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Description

Quand le marcheur, après un long voyage, sent la lassitude gagner son corps meurtri par les souffrances subies en cours de route, il ralentit le pas car il pressent la fin du chemin. Pourtant, à certains moments, il se remémore les jours de bonheur rencontrés au cours de son périple, ce qui atténue son désespoir de connaître son aboutissement.

Georges Bleuhay, poète sensible, sent venir la fin du chemin, ce qui donne à ses derniers poèmes un éclat particulier, tantôt d’une grande tristesse, tantôt avec le retour des joies qu’il a connues dans sa vie. Ses vers toucheront le lecteur car ce sont les reflets d’une existence qui se termine.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 mars 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414047918
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-04789-5

© Edilivre, 2017
Du même auteur :

Le cœur fou (Edilivre 2014)
Le cœur marigot (Edilivre 2015)
Le Cœur à vau-l’eau (Edilivre 2015)
L’errance poétique (Edilivre 2016)
L’âme en révolte (Edilivre 2016)
Le miroir brisé (Edilivre 2016)
Dedicace

À Marie-José
ma fidèle lectrice
À toutes les personnes de mon entourage
qui m’ont encouragées dans ce labeur souvent ingrat
d’écrire des vers à une époque
où la poésie est souvent reniée, sinon moquée.
Pourtant elle peut faire rêver,
parer l’âme du lecteur de multiples couleurs
qui lui permettent de fuir le gris et la banalité d’un monde
ou la sensibilité humaine a tendance à disparaître !
Exergue

« La nature comme socle, l’excellence comme but, la beauté comme horizon. »
Dominique Venner
« L’essentiel, nous ne savons pas le prévoir.
Chacun de nous a connu les joies les plus chaudes là où rien ne les promettait.
Elles nous ont laissé une telle nostalgie que nous regrettons jusqu’à nos misères, si nos misères les ont permises. »
Antoine de Saint-Exupéry
« La nostalgie, c’est le désir d’on ne sait quoi… »
Antoine de Saint-Exupéry
« On ne meurt pas de vieillesse, on vieillit de mourir. »
Jean-Paul Sartre
« Quand je cesserai de m’indigner, j’aurai commencé ma vieillesse. »
André Gide
Rencontre fugace
Il a suffi d’un rien un sourire échangé
Avec tout simplement quelques mots partagés
Pour que surgisse en moi une flamme ardente
Qui me dévore le cœur de passion violente
Chaque jour chaque instant je ne pense qu’à toi
Ta vision m’obsède et me remplit d’émoi
Je suis comme un enfant qui découvre le ciel
D’une grande beauté quand brille l’arc-en-ciel
Mais cette rencontre qui bouleversa ma vie
Ne dura que le temps d’une conversation
Quelques mots anodins et tu es partie
Le regret me poursuivra encore et toujours
De ne pas t’avoir dit t’aimer avec passion
Je n’ai le souvenir que d’un bonheur trop court
L’orgueil du poète
Je porte en moi l’orgueil aussi dur que l’acier
De l’estoc que portait le vaillant chevalier
Dans les pires combats pour tuer l’ennemi
Menaçant son Peuple au nom d’un dieu maudit
Je porte en moi l’orgueil de celui qui choisit
Plutôt la liberté que de vivre soumis
Aucun dieu ou maître pour dire le chemin
Que je dois emprunter pour subir mon destin
Je porte en moi l’orgueil d’être toujours debout
Devant la menace et jamais à genoux
Dans mon existence J’ai plaisir à servir
Mais mon esprit me dit ne jamais obéir
Je porte mon orgueil comme un fier étendard
Certain de mon droit j’ignore les regards
Des éternels censeurs détestant l’évasion
Du penseur révolté fuyant la soumission
Car la poésie permet de s’évader
D’avoir l’innocence de dire la vérité
Peu importe le prix que cela peut coûter
C’est cela son orgueil et c’est sa dignité
Tendre abandon
Quand le soleil revient et mordore les blés
Quand leurs épis dansent dans le souffle léger
D’un vent venu du sud caressant mes cheveux
Je me sens si heureux que j’en ferme les yeux
Le silence m’endort dans un doux abandon
Et j’entends vaguement le doux bruit du bourdon
Volant de fleur en fleur délaissant le bleuet
Pour le coquelicot Il n’arrête jamais
Que la vie est douce en ce beau jour d’été
Dans cette nature où l’homme n’est point présent
Loin de tous les soucis qu’engendre la cité
Et c’est un vrai bonheur de jouer au lézard
Et de s’abandonner dans le calme apaisant
D’un Eden aveuglant où l’on perd le regard
Désespérance
Une douleur
M’étreint le...

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