La Pensée vagabonde et le temps sa mémoire
188 pages
Français

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La Pensée vagabonde et le temps sa mémoire , livre ebook

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Description

« L'humilité et la clairvoyance fondent un équilibre à l'expression de l’âme, le cœur se livre de pages en rimes vers un absolu dérisoire que le rêve mensonge de sa réalité poétique... »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 juin 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332938916
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-93889-3

© Edilivre, 2015
Citation


*Un beau poème ciselé à la splendeur de son sens, est au rythme de sa lecture, une mélodie de l’esprit*
Pierre Diatloff
Rendez-vous au coin de la rime
 
 
S’il est un temps que mémoire doit à la vie
Pour que l’esprit s’abreuve et goutte la pensée
D’âme en demeure à votre cœur reste, acquis
Toute l’intention de votre charme en regret
Comme un besoin aimant désormais je vous dois
La douleur d’une absence digne d’abandon
En prime de survie au désir que je sois
Un rien de solitude éperdu d’horizon.
Bien à vous.
 
 
Vous porter au de-là des certitudes
Pour goutter la rive d’un bonheur enlevé
Se perdre aux méandres des habitudes
Et trouver l’issue d’une sente réservée
Traverser l’avenir au hasard du destin
Sans oublier le temps du rêve qui passe
A l’écrit dune plume donner un blanc-seing
Sur l’envol d’une feuille qu’au vent j’embrasse
L’illusion est certaine de l’atout délicieux
Qu’un regard imagine porté vers les cieux
Par l’absolu décision du désir d’être
La réalité se targue de volupté
Tant le précieux est pourvoyeur de volupté
Redondant de vie que l’âme peut promettre.
 
 
Au comptoir des jours l’incongru sert la peine
Comme pour apposer le confus au hasard
Il enivre les sens au contour des déveines
Et rend sa tournée pour le triste musard
De sourires en suspend à de denses pensées
la candeur précipite au regard le brillant
Que l’ivresse du juste à l’égard dérobé
Offre au sentiment un regret déroutant
Un courant d’air s’invite et effrange l’envie
Trop pressé d’illusion pour épargner le prix
Qu’exalte le soupçon d’une convenance
Les paroles dansent et la confidence rit
Le charme bucolique se noie affranchi
De rires en éclats ronds de bienveillance.
 
 
Au profil d’un antre temps que mémoire fige
A la croisée du jour qu’un regard partage
Épargne l’illusion d’un tourment vertige
Par un regret cendré de braise en adage
Blême est le frisson au doux vent de ma folie
Quand à vous je dédie le clos de mes pensées
Pour fleurir la caresse du bourgeon rabougri
En cueillant un brin de givre au goût de rosée
Le silence sourit au chant du cœur en rimes
Sans avoir d’oripeaux pour qu’âme sublime
Au nu d’un abîme le désespoir vaincu
Le sourire éclaire en fossettes pudiques
Un bonheur volé au rêve idyllique
Pour naître à jamais qu’un souvenir perdu.
Bien à vous.
 
 
S’accorder à la modestie d’une brume
De l’allant au travers que regard désigne
La force de vie comme orée de fortune
Pour bien peu qu’un sourire d’âme soit digne
De l’être sûr tant il peut avoir la valeur
Du recul par l’aplomb que misère a nourri
La tendresse égarée au bon coin d’un ailleurs
Par l’ivresse engloutie de verres à l’oubli
A vous pauvres mendiants pour qui l’amour s’achète
Pour qui la liberté a le prix de paillettes
Ma triste mine est d’or à cœur d’humilité
De votre mépris la source a tari la veine
Qu’indignité de l’homme a affamé la peine
D’un espoir renaissant par foi d’altérité.
 
 
La rengaine de l’abjecte est hypnotique
Tant l’agrément du mépris est délectable
Le silence de l’amour est empirique
Tant l’âme de la vie se meurt admirable
La touche d’humilité loue l’indécence
Tant la rigueur de n’être est gloire d’envie
Le réel s’imagine au bonheur d’une chance
Tant l’espace impalpable au destin se lie
Regarde comme le vide est multicolore
Sens comme la nuit ressemble à belle aurore
Goûte comme un enfant le plaisir de l’instant
Caresse les souvenirs heureux d’une larme
Prends tes éclats de rires pour toute arme
Donne un temps de lumière au songe chuchotant
 
 
La limite du jour où la vie se redresse
Titubante à l’amorce d’un ciel tacheté
Sous le souffle lent que nuage paresse
L’estime du temps respire son dû passé
Vous qui êtes au sourire un regard assuré
A l’abri du besoin que sentiment délivre
Je vous lis dans l’éclat du doux fard égaré
Comme l’écueil brisant qu’océan dérive
Le mot d’ordre est la loi que caresse folie
Quand l’honneur du pouvoir est de naître en survie
La valeur du détail se noue à l’essentiel
De l’instant en demeure qu’existence nourrit
Au fragment des soupirs que souffrance relit
D’âme de cœur la splendeur rime au tout substantiel
 
 
Des virgules effeuillent les fanes déchues
Le son est muet et tiraille les notes
L’épeautre s’envole vers de goinfres vertus
Fadant le souvenir d’amères griottes
Figé à la goutte de la larme du temps,
La parenthèse décrit sa providence
A la marge du vent d’un aveu tournoyant
La rime s’écrie de lumineux silences
L’amour du regard sourit tant au bonheur
Qu’au travers d’une brume il trempe les pleurs
De la divine présence en vérité
La beauté est à l’âme une juste valeur
Dont le prix a le coup du battement de cœur
Nourri de pudeur que part d’être ignoré.
 
 
Quand à la dérobée ma clairvoyance voue
Pour être bien certain que vérité ne tue
Au hasard du chemin qui par le sentier noue
Emporte la rime d’une illusion perdue
Quand en réalité j’ose m’inscrire en vous
Pour vivre sans mémoire que doux désir soit tu
Au boulevard du rêve le frisson et nous
Emportent l’incertain à jamais confondu
Une épine en mon cœur le soupir de ma vie
Est l’écrin de mon âme d’un plaisir englouti
Au ru de pacotille à l’amont de diamant
Une langueur singulière vagabonde d’envie
Au royaume du peu je suis si bien servi
Qu’il n’existe misère au ciel du vent passant.
* *       *
En cristal d’écailles le givre protège
La douceur acerbe du livide verger
Éclairé d’une lune au rayon de neige
Haut chant incisif fond crépuscule épuisé.
 
 
Accoudé face au tain piqué d’un idéal
Comme le trouble fou d’une lueur vaine
J’éprouve le néant au présent si fatal
Que votre image luit au flot de mes veines
Égaré au sens commun d’être seul en vie
Tant l’espace est réduit à l’instant partagé
D’une illusion perdue de rêves asservis
Qu’il me faut engager un combat outragé
Être le temps que l’amour à cœur désire
Juste l’impalpable d’air pur à séduire
Pour survivre au souffle d’un songe en passant
Au clair lointain de tout je vous sens si proche
Que nulle trame ne peut desservir l’accroche
A l’étole froissée d’un lin par l’être aimant.
 
 
Alentour du travers que présence apaise
J’enlace ma mémoire à votre souvenir
Au regard du comble en proie d’une fadaise
Pour blâmer l’aveu d’un charme à conquérir
L’approche de l’atout par un simple désir
Ne flatte le plaisir que raison disperse
D’un abysse de sens damner à adoucir
L’espace convenu que morale berce
De cœur petite sœur le lien est une attache
Qu’une âme à une vie d’un fil ne se lâche
Au gage indécent du prix de l’abandon
Petite sœur de cœur l’esprit est une larme
Qu’aucune loi n’envie qu’un bonheur désarme
L’amour du désespoir dont on nous a fait don.
 
 
Le vent grise son élan brisant l’or des cimes
D’une plainte filigrane en syllabes de monts
Déchirant l’écrit en mémoire de rimes
Pour voler au regard d’un soupir d’abandon
La pluie brume de glace le miroir du temps
D’une trempe d’épines à transpercer le cœur
Trébuchant en flaques de bons mots aimants
Pour rassurer la pensée d’un rêve qui meurt
Effeuiller la vie pour que la saison lasse
Embrasser le bonheur pour que l’amour passe
Oublier l’espoir en horizon de survie
Grimer son âme pour en faire une armure
Singer une larme pour croquer une mûre
Et s’échapper du monde au clair de son envie.
 
 
En singulier se blottir dans sa nuance
Se sustenter au charme de sa liberté
L’infinitive détermination du sens
Que la saveur d’un rien crée en totalité.
Petite muse adorée tant je vous aime
Comme sittelle furtive emplumée de soie
Pour envoler mes vers au loin de mes peines
D’âme exquise griffe du bonheur je vous dois…
Bien à vous.
 
 
A quoi bon louvoyer pour étendre le sens
La raison éclaire le péril du ravi
Comme s’ombre la note à la voie du non sens
Pour distraire le sort que sottise convie
S’envoler au delà du réel torturé
En singulier partage de solitude
Aux confins des amours liés d’éternité
L’impasse discret d’une folle altitude.
 
 
Pour que beauté ne fige au creux d’un encensoir
Elle se doit d’humilité enrichir l’espoir
Tant l’art du génie est tenu de modestie
Qu’il ne peut se venter de son sort assouvi
Moralité…
*Pour enrichir un art avec humilité
Modestie et génie sont vents de vérité*
 
 
Pour un air qui enchante une goulée d’entrain
Sans savoir si demain rime avec une envie
Comme le rythme flou d’un simple lendemain
Aspirer faut il donc au retrait que je vis
Dans l’écho de ce vide au cœur du sentiment
Résonne le sublime éclairé d’amour
Où l’écueil du destin brise en mille fragments
Vos charmes dispersés au lointain pour toujours
Le parfum de l’absence fleure le délice
Le brillant du regard luit d’âme complice
L’antre profondeur le faste extravagant
Courtisant désuet d’un temps de méprise
Oublié d’un hiver où souffle la bise
Je balance mes vers aux souvenirs ardents…
 
 
Qu’importe le dépit que tisse ma peine
Une toile sans mépris est un arc en ciel
Ne juge pas le temps demoiselle si reine
Éphémère est la chance rimant l’essentiel
Le regret pique comme épine à la rose
Une fleur qui se fane dénie son doux parfum
De l’oubli qu’on efface une ombre se pose
D’une mémoire pérenne au poète défunt.
Bien à vous, très chère d’âme
* *       *
Il n’est point de vide que vous puissiez combler
Tant votre flagrance envahit toutes mes pensées
Comme le filtre éclaire le secret du charme
D’un ciel lourd ne pouvant offrir une larme
Au singulier de l’être l’infini devoir
S’encre en lettres de cœur au simple pouvoir
De re

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