La Poésie de l’adolescence
194 pages
Français

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La Poésie de l’adolescence , livre ebook

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Description

Dalhia a 14 ans, elle est gaie, enjouée comme les jeunes filles de son âge peuvent l’être, heureuse de vivre et en quête d’idéal, de pureté. Pour elle, en chacun de nous sommeille un poète et le sien sait parfaitement s’exprimer. D’ailleurs, Dalhia a toujours aimé la compagnie des mots, et des lectures de son enfance à ses propres écrits, il n’y a qu’un pas qu’elle franchit avec une vive allégresse. Dans un style simple, émouvant, lyrique ou mélancolique, elle jette sur le papier ses humeurs, ses bonheurs, l’air du temps de son époque comme sa tendresse particulière pour les textes forts des chansons de Balavoine, Goldman ou encore Renaud. Petit à petit, elle fait son apprentissage de l’écriture, observant avec acuité ceux et celles qui l’entourent, et rend au centuple tout l’amour qu’elle a reçu enfant. Ultra sensible, elle fait sienne la détresse de personnes qu’elle croise et passe ensuite de longues heures à noircir des pages. Follement éprise de liberté, Dahlia ne fait pas de concessions et s’autorise tout dans ses parenthèses poétiques.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 mai 2018
Nombre de lectures 3
EAN13 9782414191536
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-19151-2

© Edilivre, 2018
Dédicace

A toute ma famille et mes amis de fortune ou d’infortune, qui ont fait que ce livre ait vu le jour…
Un immense merci à mes parents, qui n’ont eu de cesse de m’encourager dans tous mes choix et vers le chemin de mes rêves.
Merci à mes sœurs, Sabrina et Soraya, toujours présentes loin par la distance mais tellement présentes dans mon existence !
Merci à Jean Luc, qui m’a encouragée du début à la fin de cet ouvrage.
Sans lui ce livre, n’aurait jamais vu le jour.
Il m’a admirablement transmis le fait que dans une vie tout est possible quand il s’agit de se réaliser dans la lumière, en accord avec soi-même.
Il m’a prêté son regard et son soutien inconditionnel pour l’élaboration de ce recueil.
Merci de cette générosité et de cette grande modestie !
Merci, enfin à Rachel d’avoir pris le temps nécessaire pour affiner les détails de cet ouvrage.
Préface
Des mots qui s’opposent, des mots qui se choquent, des mots qui se marient telle une symphonie universelle qui joue des sons à la fois harmonieux et dissonants pour frapper juste à nos oreilles et à notre cœur.
Naïma Boussour nous fait voyager dans l’univers tourmenté d’une adolescente en quête de pureté, d’authenticité et d’absolu.
A travers ce voyage initiatique qui la mènera vers davantage de compréhension d’elle-même et par conséquent des autres, nous passons par un florilège d’émotions plus ou moins contenues qui décrivent à merveille la nature profonde de Dalhia.
Dalhia se dévoile, tantôt en accord, tantôt en réaction face à un monde imparfait qu’elle voudrait différent.
C’est par des petits poèmes qu’elle nous prend par la main pour nous inciter à ressentir ce qui la trouble.
La musique des mots l’inspire autant que leurs significations. En parcourant ce recueil, nous vibrons à l’unisson, à la même fréquence que l’auteure.
Bonne découverte !
Jean Luc Perrève
Au premier lecteur
Il est curieux impatient
De déchiffrer l’allure du temps
Celui d’un autre
Celui du vôtre
Les pages s’envolent
Le cœur s’affole
Au premier lecteur
Curieux et joueur
Il se laisse aller
De chapitre en chapitre
Il n’est plus le même
Il est dans la peau du pitre
De la reine des neiges ou blême
Il porte le costume de la fée
Il se noie dans l’aventure humaine
Conté par ce livre
Il demeure ivre
D’une joie paisible
Comme acteur de cette bible
Entre ses mains, dans son cœur
Se déroule le film des mots
Au premier lecteur…
Au premier enchanteur
Chemins de l’adolescence
Un tout autre chemin se fraye
Le soleil brille et s’éveille
La nouvelle musique se répand
L’essence de l’adolescence est présente
Elle brûle à grand feu l’enfance
Pour donner de l’élégance
Le monde est à grande échelle
Il est constitué de mille petits zèles
Se mélangeant parfois passablement
Sans savoir l’avenir inlassablement
Tout baigne alors dans une inquiétude
Une fragile union dans la sollicitude
Des sourires, des mots anglais
The best, the little, funny
Un univers créé de cette réalité
Ces êtres s’exaltent par leur liberté
Leurs soucis, leur but, leur vitalité
Ils crient tout haut leur âge
Pour n’avoir que des égards et davantage


Que pense-t-on à quatorze ans, en pleine adolescence, exactement l’âge de Dalhia. Certes les époques changent, elles évoluent.
Elles sont à l’image de la société, et parfois elles sont intemporelles parce qu’il y a toujours un poète en herbe qui sommeille en nous. C’était la réflexion de Dalhia.
Selon elle, il ne demande qu’à voir le jour, à prendre le soleil, à émerveiller les yeux assoiffés de lecture.
Il est un artiste des mots, il crée un univers, fait d’émotions, de pages blanches noircies à l’encre du temps.
Et tourne, et tourne les pages écrites au gré du vent, toujours un peu en cœur solitaire, car il est toujours seul.
Il jongle avec des phrases, des rimes, des vers, il joue sa propre musique.
Un poète est un magicien, il rend belle une tranche de vie, il immortalise des moments insolites.
Il est comme un photographe. C’est ici et maintenant. Il capture la vie, la rend accessible à la postérité et pose toujours ses mots comme son propre regard.
C’était ce poète-là qui grandissait en Dalhia, malgré elle !
Dans sa prose, Dalhia perdra ainsi le lecteur, et celui-ci retrouvera à sa guise les chemins de son cœur à des périodes bien précises de sa vie, parce que les mots inlassablement résonnent en ceux qui veulent se les approprier. Ils cognent, font écho et rebondissent.
Un livre se prête, s’échange, se donne et les grandes sentences se transmettent de générations en générations.
Alors partageons avec Dalhia ces instants de grâce, entre la minute où le livre est écrit et lorsque des années après il est lu. Dalhia oubliant elle-même combien elle a été habitée, sublimée par une poésie ambiante, celle qui transportait tout son être jadis…
Chapitre 1 L’écriture de Dalhia


Elle avait quatorze ans, elle avait le rire et la jovialité de sa jeunesse et pourtant elle jouait déjà de l’impertinence des mots et de leurs poids.
Ils ne se vendaient pas au kilogramme, ils étaient naïfs, légers ou tristes.
Elle s’en moquait, elle écrivait, parfois à l’ombre de son désespoir ou de ses joies extrêmes.
Elle dansait, chantait à tue-tête. Elle ignorait tant de choses de la vie, toutefois elle voulait lui donner un sens.
Comment était-elle ?
A quatorze ans, c’était une jeune fille plutôt gaie, elle s’investissait dans son travail scolaire.
Et oui, tout lui tenait à cœur, le travail semblait rimer avec réussite !
Elle construisait déjà sa vie au fil de ses maux, avec des mots.
Elle refaisait le monde. Dalhia avait le prénom d’une fleur, elle en jouait parfois et se vantait de ne jamais se faner, bien au contraire !
Elle explosait de joie au soleil et se laissait allègrement butiner par des mots, des phrases, des livres.
Elle dévorait tout, engloutissait des contes et des romans.
Tout y passait, son enfance avait été bercée par la Comtesse de Ségur ; « les malheurs de Sophie », « Un bon petit diable ».
Quels merveilleux souvenirs que de faire la course à celle qui lisait le plus vite avec sa sœur !
Emerveillée par la magie du livre, celle qui finissait la première était la privilégiée.
Elle connaissait toute l’histoire, du début jusqu’à la fin, chapitre après chapitre, elle faisait languir l’autre…
Quelle merveilleuse course à la lecture ! Déjà Dalhia avait le sens du mot et le verbe précis.
Elle écrivait des poèmes. C’était son « truc » à elle.
Voici ses premiers voyages culturels à travers sa verve :
Écrire
Écrire n’est pas qu’une passion, c’est le désir de s’exprimer
On écrit toujours pour avouer, se délivrer d’une vérité
Ce qui est attirant alors c’est la beauté des phrases
On raconte des évènements, extases après extases
D’un style lyrique, poétique, nos pensées prennent forme
On se laisse submerger dans cette mer de liberté, de beauté
Aucun vent d’amertume, de désespoir ne peut nous ôter cette folie
Nous écrirons sans cesse des pages, qui pleurent, qui rient
Et se relisant, on se sent exclu de ce monde
On semble entendre une voix, c’est peut être une onde
Ecrire est la plus belle entreprise solitaire du monde
Des lueurs de pensées qui fortement résonnent
Elle était intarissable et se montrait très généreuse lorsqu’elle parlait du poète, vous savez bien ce poète qui sommeille en chacun de nous.
Elle adorait ces moments indescriptibles qui n’appartenaient qu’à elle, ce fragile et intense moment où elle laissait libre cours à son imagination fertile.
D’un seul jet elle savait décrire et vider ses émotions comme pour s’en exorciser, comme parfois pour en légitimer leurs existences.
Et voila ce qu’elle aurait bien susurré à l’oreille du poète.
Elle le voyait grand, beau et fort.
Il pouvait être son père, sa mère, sa tristesse, sa joie ou ses hantises.
Il prenait tous les costumes, tout pouvait l’habiller, il ne se déguisait jamais, il était toujours lui-même, et avait toujours les bons mots pour le dire.
Il aurait pu jouer de la guitare ou faire des meetings sur la place publique. Non, le poète n’avait que ses mots.
Le poète
En entendant les flots murmurer
Il écrit son conte de fée
En regardant les oiseaux voler
Il réfléchit avec tant de gaieté
Sur un chemin ou dans le désert
Il médite toujours un nouvel air
Sur la vie ou la planète terre
Il trouve toujours à refaire
De sa plume il ravage tous les regards
De son imagination, il n’est pas avare
Un mythomane en croissance
Un certain écrivain en élégance
Son rêve est bien d’écrire
Ces lignes sont ses plaisirs
La vie est un simple refrain
Chantée par ce poète divin
Et lorsque son poète magicien noircissait allègrement des pages blanches, cela pouvait donner naissance à un poème.
Rimes ou rythme n’était pas la question, c’était l’aspect final qu’elle aimait par-dessus tout.
Elle n’osait jamais en parler autour d’elle.
Dalhia aimait les choses profondes, elle aimait ses amies.
Ces dernières étaient plus branchées musique et garçons.
Dalhia ne se préoccupait pas de la séduction et des parades des adolescents.
Elle en avait plutôt peur et elle préférait écrire des poèmes.
La vie lui semblait alors davantage à portée de main… Avec trois notes et un poème !
Poèmes
Encombré d’idées, tu écris
Sous une forme bien précise
D’un style rempli de génie
Et bien souvent des phrases indécises
Tu rajoutes des sons tout chauds
Et naît une sorte de rythme
Avec des mots nouveaux
Ils enchantent ton hymne
De ton écriture de bohémienne
Tu fais preuve de lyrisme
Juste avec des mots que tu aimes
Tu dessines un joyeux prisme
Tu pigmentes le

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