La voix du silence
101 pages
Français

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La voix du silence , livre ebook

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Description

Ce premier recueil de poèmes, qu'on a de l'aire culturelle Mofou du Cameroun, nous fait voir en premier l'image d'une Afrique ternie par la perte de son identité qui engendre des crises socio-culturelles, politico-économiques, etc ; lesquelles l'entraînent dans la misère totale avec une dépendance vis-à-vis du monde occidental. Son auteur, Abdias Mabar Kazga appelle l'Afrique à se renouer avec elle-même, avec ses enfants afin de recouvrer son identité, de prendre son destin en main, de s'affirmer et d'être prête pour la conquête de la nouvelle ère qui s'annonce.


Une voix parallèle s'entend dans la deuxième partie de cette oeuvre qui est celle d'un être qui exprime le bonheur de l'effort, la joie dêtre aimé, le sentiment de la déception, la douleur de la distance de l'être aimé, les souvenirs qui peuplent sa mémoire, les merveilles de la nature dont Mblom (Dieu) confia le secret au poète.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 107
EAN13 9782490414024
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LA VOIX DU SILENCE
Un voyage à travers les continents



de

Abdias MABAR KAZGA
Édition originale publiée par


© Challenges Littéraires Éditions, 2019, pour la présente édition
Tous droits réservés. Cette œuvre ne peut être reproduite, de quelque manière que ce soit, partiellement ou dans sa totalité, sans l’accord écrit de la maison d’édition, à l’exception d’extraits et citations dans le cadre d’articles de critique.
Cette œuvre est réservée à tout public.


ISBN : 978-2-490414-02-4
Dépôt légal : Janvier 2019


Édité en France

Email : challengeslitteraires.editions@gmail.com

https://www.facebook.com/hallengeslitteraireseditions/

Site internet : www.challengeslitteraireseditions.fr
Table des matières



Préface

Introduction

PREMIERE PARTIE


1. Identité confuse

2. La sécheresse du cœur

3. Douce pluie

4. Noces de Kama*

5. Tamarinier des âges

6. Terre de mes pères

7. Paysage de Zadaw

8. Le village intègre

9. Le poète féticheur

10. Récit de Tewedem

11. Peuple Mofou

12. Un avenir à venir

13. Le trésor des mentors

14. Discours antérieur

15. Afrique nouvelle

16. L’Éternel Teyabe

17. La fin d’une jolie petite fleur

18. Chronique tragique à Kolfata

19. Au Cameroun

20. Concert géant

21. Ultimatum

22. Lamentations

23. Barbara daw*!

24. Paradis d’enfer

25. Foyer des hommes vides

26. Les leçons du Cours Préparatoire

27. La lettre R

28. Morphologie

29. Les synonymes

30. Amour de mes rêves

DEUXIÈME PARTIE


31. Genèse

32. À celui qui est immortel dans mon cœur

33. Blandine, l’île à l’amitié

34. La peur de la peur

35. L’insaisissable secret

36. Nuit vierge

37. Âme errante

38. La trahison

39. Oh temps ! Qui es-tu ?

40. L’enchanteresse

41. Sacrée Haïmata

42. Dahalay*

43. Dans tes bras d’amour

44. Les braises de la passion

45. Des roses pour une rose

46. Hymne de cœur

47. Mon cœur te parle fille de l’aurore

48. Le mystère

49. Pour toi, je donnerai

50. Un lys préférable à une vie

51. Souvenirs éternels

52. Un bien nécessaire


Glossaire
À ma chère mère, Ambatar Rodina
Préface

« Qui suis-je ? ». D’expression simple et de pensée rigoureuse, cette interrogation est de Mabar Kazga. Ce jeune homme d’Afrique se sert ici de la poésie pour se connaître en faisant la lumière sur son « identité confuse ». Et c’est en creusant son intimité mofu qu’il espère accéder dignement à l’universel. Si la question d’identité n’est pas un fait nouveau, elle n’a non plus cessé de hanter les consciences et de revenir dans les écrits des auteurs contemporains (dont Abdias Mabar Kazga). Que ce soit en histoire, en sociologie, en philosophie ou en littérature, elle est toujours présente. Pourquoi une telle problématique, datant de l’époque coloniale, persiste-t-elle de nos jours ? Et si un mensonge entraîne beaucoup d’autres, comme cela se dit dans l’aire culturelle mofou et dans ce premier recueil du poète, un problème mal ou non résolu entraîne-t-il autant d’autres ?
Depuis la période de la traite négrière jusqu’à celle de la colonisation, la société africaine a subi un bouleversement sur tous les aspects de sa vie ; et l’une des conséquences est notamment la perte de son identité. Parmi les causes de cette perte des valeurs identitaires d’Afrique, il y a l’idéologie véhiculée par les colons pour justifier leur entreprise de prétention « civilisatrice », c’est-à-dire : endormir la conscience des Africains, pour mieux les exploiter et les spolier, continuellement. Les colons et leurs complices néocoloniaux ont donc établi toute une idéologie péjorative visant à l’anéantissement de l’image de l’homme noir en lui donnant une identité dégradante et pensée au profit de l’Occident. En effet, ils ont parfaitement réussi, car une idéologie déshumanisante, manipulée et entretenue sur le double plan endo-exogène est plus destructrice qu’une bombe nucléaire. Ils ont fait croire aux Africains qu’ils sont de « la race » inférieure, maudite, sauvage, sans civilisation et sans valeur spirituelle ; en témoignent leurs « lamentations ». Ce discours entretient également un complexe de supériorité et de droit à l’injustice chez le bourreau. Les partisans de la négritude se sont insurgés contre tous ces tyrans afin de déconstruire l’idéologie impérialiste et de restaurer l’identité d’Afrique, en harmonie avec l’humanité. L’objectif est-il atteint ?
Non. Cette réponse, je la partage avec « le poète féticheur », qui n’est pas un « rhéteur » ; c’est un mage dont la « bouche est mystique » et dont les « muses sont des esprits ». Sur la base des connaissances du « discours antérieur », sa résolution se veut savante. Il ne faut plus tomber dans les mêmes erreurs des poètes et écrivains qui, après « l’accession au mirage des indépendances », se sont penchés sur les nouveaux problèmes engendrés par la mauvaise gouvernance brisant tout espoir des Africains à se voir libres et épanouis ; mais, abandonnant ainsi la racine du mal. Témoin du village et de génération en génération, le « Tamarinier des âges »  sait qu’en réalité les problèmes issus de la mauvaise gouvernance ne sont autres que les conséquences de l’existence du conflit identitaire en Afrique. D’ici comme d’ailleurs, le Noir fuit tout ce qui fait de lui un être à part entière pour s’assimiler aux Occidentaux et à d’autres. Au lieu d’union « sacrée », c’est la division à des fins politiques. Ce qui mérite un « ultimatum », pour cesser le feu de haine et arrêter « la chronique tragique à Kolfata ». Dans cet ordre logique de la bonne charité, le poète revisite l’hymne national « au Cameroun ». Nostalgique et suggestif, « concert géant » est un poème panafricain au clair...

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