Le Cœur marigot
96 pages
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Le Cœur marigot , livre ebook

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Description

Après la parution du Cœur fou en 2014, Georges Bleuhay a choisi Le Cœur marigot pour titre de son deuxième recueil de poésie, car il considère que tout individu accumule en lui de nombreuses strates de colère, de peur, d’indignation mais aussi de bonheur et de joie comme un marécage digère nombre d’éléments qui se combinent et fermentent au point de laisser remonter une bulle qui vient crever à sa surface.

Il en est de même pour chaque poème qui part du fond du cœur de l’auteur pour venir éclater sur la page de son livre et inonder d’émotions le lecteur. C’est tout au moins le vœu qu’il forme pour cet ouvrage, intime partie de lui qu’il vous livre sans fausse pudeur.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 31 juillet 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332949097
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-94907-3

© Edilivre, 2015
Citation


Je dédie ce recueil à la Femme unique et merveilleuse
qui se trouve incarnée dans la féminité de toutes les femmes.
Véritable déesse bienfaisante des temps modernes,
elle rend l’homme meilleur quand elle lui inspire l’Amour
Georges Bleuhay
Préface
Tout s’accélère
Le monde est fou
Le poète a le cœur fou
Il divague
Essaie de faire des vagues
Introspection
Il pèse
Il soupèse
Il évalue
Il compte
Et parfois il se surpasse
Souvent il se dépasse
Il persévère
Plus rien ne l’arrête
Dans sa course échevelée
À la notoriété
Il faut qu’on aime
ce qu’il écrit
et il existe
Et c’est pour cela
Qu’il persiste, persiste et signe
D’une plume légère
Brillante
Sa main ne tremble plus
Il est beau
Il est jeune
Il va de l’avant
Il ôte les oripeaux de l’hiver
il se sent comme un bois vert
Et il compte… les pieds de ses vers
Nicola-Maria Deprez
Mon pays ma patrie
Je suis un imbécile heureux
Comme l’a chanté Georges Brassens
Né quelque part en un lieu
Où se sont éveillés mes sens
Né par accident à Bruxelles
De Liège je me suis reconnu
Ma Principauté éternelle
Dans mon besoin de l’absolu
L’histoire dit qu’elle dura mille ans
Dans cet Occident fragmenté
Mais pour mon âme il est évident
Qu’elle a toujours sa liberté
Et j’y ai planté mes racines
Dans ses héros et leur histoire
Dans son industrie dans ses mines
Que l’on garde encore en mémoire
Oui, je reste Principautaire
Fier de sa terre et ses cités
Jamais l’on ne me fera taire
Dans cet orgueil démesuré
L’homme est le fruit de son terroir
De la culture qui s’en dégage
De tout ce qu’il a pu y voir
De sa magie il est le mage
Oui, j’aime ses forêts et vallées
Ses rivières ses petits ruisseaux
Où dans mes plus jeunes années
Heureux je pataugeais dans l’eau
Bien que j’ai souvent voyagé
Et admiré d’autres contrées
Rien à mes yeux n’a supplanté
Ma vallée de l’Ourthe tant aimée
Je suis un imbécile heureux
Comme l’a chanté Georges Brassens
Mais nulle part je ne me sens mieux
Que dans ma terre d’adolescence
Vivre encore
Une fine perle de larme
Ce matin tombe de mon cœur
Mon cœur blessé bat l’alarme
Et mon esprit s’emplit de peur
Durant ma nuit d’insomnie
J’ai remué cent souvenirs
J’ai vu le film de ma vie
Sans raison je la sens finir
J’ai connu plus de cent douleurs
Des jours sans joies des nuits ternes
Mais aussi de nombreux bonheurs
Oubliant mon cœur en berne
Autant jamais je n’ai été si mal
Que ce matin à mon réveil
Et un ressenti infernal
Subsiste du mauvais sommeil
De la tombe je sens la froideur
Je ne pourrai y échapper
Et j’essaie de dompter ma peur
Je me sens encore respirer
Je sens le sang battre mes veines
Des amours m’attendent encore
Je veux connaître cette reine
Qui ressuscitera mon corps
Une semaine un mois un an
Mais que m’importe la durée
Je veux vivre passionnément
Mordre en cette vie tant aimée
Et un beau soleil ce matin
En séchant la triste rosée
De ce sentiment trop chagrin
Va monter à son apogée
Triste modernité
Loin de la fureur et du bruit
Loin de la fourmilière urbaine
De cette atmosphère qui me nuit
Je fuirai cette vie malsaine
Jouir de la sérénité
D’une nature calme sereine
Et profiter de sa beauté
Pour s’en sentir l’âme pleine
Écouter le chant d’un oiseau
Et frissonner au vent léger
Caressant les frêles ormeaux
Au détour d’un bois déserté
Tremper ses mains dans une onde
Dont la fraîcheur avive le sang
Et voir danser les têtes blondes
Des épis du blé mûrissant
Le champ est proche de la clairière
Et le spectacle est fascinant
Mélange d’ombre et de lumière
Je me sens l’âme d’un paysan
Mais cette joie est éphémère
Car j’ai le corps emprisonné
Dans cette geôle délétère
Des sombres murs de la cité
Et je m’en retourne au bureau
Mener...

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