Le Journal d'un concitoyen

Ali Hellali

Description

Il y a longtemps déjà, les concitoyens du passé laissèrent éclater un parfum de liberté. Mais comment trouver aujourd'hui l'équité, la vraie, celle qui reste malgré le bien et le mal que nous engendrons? Celle dénuée de préjugé qui permettrait à tous de respirer pleinement la félicité? De ses confrères à quelque tsar cosy, place aux spéculations d'un citoyen des temps modernes. Volontiers engagé, Ali Hellali mêle poésie et essai dans ce "Journal d'un concitoyen" contestataire. Fort d'une liberté de ton et de style, flirtant parfois avec l'intime, il livre avant tout un tableau acide de notre société, divisée, empêtrée entre matérialisme et manipulations politiques.

Sujets

• Politique
• Liberté

Informations

• Publié par: publibook
• Date de parution: 17 janvier 2013
• Nombre de lectures: 10
• EAN13: 9782342000627
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Le Journal d’un concitoyen

Ali Hellali Le Journal d’un concitoyen

Publibook

Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : [phone] IDDN.FR.010.0118040.000.R.P.2012.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2013

Pourquoi ?

Avant d’écrire, j’ai rempli ma tête de musique, une musique classique pour me laisser aller. Là où les pensées sont des va- gues sur une mer blessée. Nous étions deux à naviguer au large, piratant ensemble ses mirages. Quand une tempête fit surchar- ger mon cœur. Il chavire seul vers la poésie que dire si ce n’est que je suis maudit. Ce souvenir décrit à contrecœur m’oblige à écrire comme un rimeur. J’ai dû choisir mes mots avant de les mettre à flot, leurs rôles cueillir l’autre enfin cet autre sur son bateau, elle est la seule à pouvoir soigner mes maux en deuil.

J’aurai dû trouver un autre canot de sauvetage pour éviter de me faire manger davantage par ses requins des vers qui ont quit- té la terre. Je parle bien sûr de valeurs sur tel Rimbaud en passant par le grand blanc Baudelaire. À chaque lettre, il me renvoie plein pot à l’école primaire à coup de dents. Je me dé- mène donc face à ma pénombre dans l’espoir de retrouver mon ombre enfouie dans une âme à problèmes, elle reste ma paisible lointaine et sombre.

C’est la partition d’un drame qui a vu un guerrier au stylo levé chargé face à l’impossible avec pour seul bouclier ce bout de papier où j’ai étalé l’invisible. Grâce à l’inspiration, mon âme sœur si loin de son rire et de son amour. Quelle erreur la rancœur a vaincu l’espoir en plein jour, mon humain faut croire. Ainsi va la vie, mon cœur. Tu te noies dans une mer oxygénée par la richesse de cet amour vu le jour. Où l’enchanteresse ac- courait vers mon tambour. Ce boum boum qui fait boum pour Betty Boop, ma poétesse. Oh, toi, tendresse, où m’engages-tu ? NB : ces lignes de mon inspiration ont pour source une grande dame qui nous a quittés.

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Ma tante, sache que je ne laisserai jamais tomber ceux que tu m’as confiés.

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